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Au Nom des 13 de Wuhan (Chine)! Par Yoro BA épi Ecrivain Poète Ingénieur

A Wuhan l’Emmurée, à Wuhan la Silencieuse !

Quelle est cette peine qui pèse et plombe l’horizon des fils de la Mère Patrie ?

Quelle est cette traitresse d’émotion qui sourd des entrailles génitrices ?

Offrandes ? Offrandes à l’autel du bric-à-brac des intérêts égoïstes des nations ?

La nano-bête, la hideuse errante, a vrillé dans la grande muraille ;

Jouant a saute- moutons entre lucarnes, luettes et alvéoles ;

Aisance d’oiseau qui s’est oublié dans son vol, la chose viole l’intimité des veines assoupies. 

 Et tel un hippocampe en saillie inocule la coulée de bave incandescente.

Elle fait hoqueter et décime sans distinction et sans répit ;

Perfide, ce clandestin voyage dans les postillons et décerne le visa de non-retour.

Le temps s’arrête, une arête de virus en travers la gorge ;

Ephémère sera cette percée pernicieuse:

Au pays de la résilience millénaire digne du tardigrade le plus achevé,

Bruit, de sa cohésion granitique, la grande fourmilière ;

Le voyage sans retour est trop précoce pour la fleur de l’âge qui promet ses fruits ;

13 fans de plis épicanthiques, 13 épis d’espoir  dignes et stoïques dans une gnose forcée :

13  à la Bravoure de glands décapuchonnés au coutelas de leurs ancêtres!

13 bourgeons éclatants partis s’abreuver d’essences d’orient et de diplomatie du Panda.

Que mille et treize donc s’épanouissent au temple en fleurs de Lao Tseu!

Ah SI ! Ah SI l’impassibilité aveugle,

Ah SI l’impavidité prétentieuse, Ah SI l’égocentrisme coupable,

N’avaient gagné leurs cœurs scellés, cœurs de cactus impénétrables,

Ah si le Pays de la Statue, si le Pays de la Tour, si celui de la Botte

 Et tant d’autres  avaient tôt daigne secourir les sinistrés sanitaires de Wuhan !

Ah si ceux-là avaient accouru dès les premières fléchettes de sa sarbacane,

Le monde n’aurait certainement pas tant souffert.

Et voilà que le globe tremblât ! Et alors les globes s’écarquillèrent : Ndeketeyoo !(*)

L’homme dans son globe n’était que petit rouget dans un bocal.

Au pays de mon grand-père, on ne casse pas le chainon des valeurs ancestrales

Au pays  de mon Oncle (Sam), l’on ne laisse son sang sécher derrière les lignes ennemies.

Au pays de mon père l’on tue (le mal) et l’on s’honore,

Au pays de ma mère, quand le feu crépite chez le voisin apporte le seau de ta sueur  sans crier gare pour la prévenance de lendemains en flammes.

A Wuhan l’Emmurée, à Wuhan la Silencieuse !

Comme le mascaret, les  larmes en trombes, indociles, déferlent dans les cœurs trempés.

Les yeux pleurent mais les cœurs de marbre demeurent ;

Et la raison et la foi comme la flamme d’espoir ne vacillent.

0 Larme qui rafraichit les visages et les pensées ! 0 Larme, sueur de l’âme!

 ‘’ La larme est souvent sensation mais c’est aussi l’alarme d’une sensation ‘’ (**)

Pour la plus belle des victoires, quelle meilleure arme qu’être en harmonie avec son âme ?

Laissez vivre ! Non laissez mourir ! Laissez pourrir ! Laissez calciner !

De quel trou de poulpe, de quel orifice de  tamis de couscous sont-ils sortis  ces oiseaux de sinistre  augure  au bec trempé dans le sang de leurs semblables !

 Gosier rempli de fiente, gésier à ras de fiel, taisez-vous, affamés du morbide ;

Fonds obscurs, taisez-nous de vos paroles a la douceur de curare.

Crocs de la mort, desserrez votre étreinte sur une innocence en fleurs.

Ceux-là ne seront pas cendres reposant au fond de conques ou d’urnes.

Héros partis au faite du monde cueillir ses confidences,

 Résilience en bandoulière pour une longue marche, Dites-leur ! Dites-leur !

Ils ne seront pas cendres mais énergie surgie des décombres au service de la concorde.

Les héros savent quand ne pas combattre ; Héraults de printemps qui chantent !

Ils confinent leur destin et attendent le moment propice au prochain défi.

13 larmes indociles déferlent dans un occiput en feu et rejoignent par la paire humectée

Le lacrymatoire pour confluer vers la rivière zen de la Raison calme !

Au pays des saules pleureurs,  le sang noir a mute en jaune d’or de la compassion.

Et d’amères les larmes en deviennent sucrées dans un monde qui vibre en accordéon.

Au bal masqué du corona, leurs masques sont tombés ; Qui ne voulait se voiler ?

La banque est ouverte aux quidams… masqués : Temps des paradoxes :

‘’Les vaches boivent par la queue’’.

L’univers sans foi résonne des souffles des prières intensément  psalmodiées

Celui-là est déjà mort qui ne vient au secours de son prochain ;

Celui-là est déjà mort qui n’apporte ni confort ni réconfort a son voisin.

Temps de l’ère solidaire et de la paix .Paix sur la grève, Paix avec les grèves !

Temps de l’humilité, tous egos sous le coude. Impuissance des puissants !

Trouillards de riches, pauvres ; turbans, bonnets, képis et mouchoirs dans la même coiffe !

Disciples et gourous aussi ! Poison sans antidote : Pas de talisman, pas de ndombou corona !

À pleins poumons, la planète respire et savoure le silence. Confort d’une intimité forcée.

 Et le commerce et les actes illicites de tarir ! Finie l’antienne du travailler plus.

Jouir du temps à n’en plus finir : Trêve et rêve dans un horizon envoilé de questionnements

A Wuhan l’Emmurée, à Wuhan la Silencieuse !

Comme le mascaret, les  larmes en trombes, indociles, déferlent dans les cœurs trempés

Les yeux pleurent mais les cœurs de marbre demeurent ;

Et la raison et la foi comme la flamme d’espoir, ne vacillent. Yoro Ba 776694535