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ENSEIGNEMENT SUPERIEUR : Le SAES demande au gouvernement de respecter les accords

Face à la presse ce mardi, le syndicat autonome de l’enseignement supérieur (SAES) est revenu sur quatre points essentiels qui tardent à être résolus par leur ministre de tutelle.

Infosdakar-Les universités Sénégalaises sont dans une totale illégalité. Ceci est la promulgation de la loi 2015-26 du 28 décembre 2015. Ainsi, Malick Fall, le secrétaire général du SAES, a tenu à rappeler que même si par ailleurs le décret cadre n-2020-979 fixant les règles d’organisation et de fonctionnement des universités publiques a été signé le 23 avril 2020, il n’en demeure pas moins que les décrets organisant le fonctionnement de chaque université d’instruire les recteurs de mettre à la disposition de la communauté ces textes, au plus tard au début du mois de décembre 2020 en vue de leur adoption.

Sur les questions relatives à l’orientation des bacheliers , poursuit-il: « une bonne partie des difficultés rencontrées dans les universités publiques en 2019 et 2020 découle des manquements observés dans l’orientation des bacheliers de 2019 après que le gouvernement a décidé d’orienter l’ensemble des nouveaux bacheliers 2019 dans les établissements publics d’enseignement supérieur sans tenir compte des infrastructures pédagogiques et sociales disponibles dans les universités publiques et de l’avis des instances pédagogiques ».

À la suite de cette situation, le SAES avait demandé qu’il y ait un audit du processus d’orientation des bacheliers ainsi que le respect des textes et règlement en vigueur, en particulier le décret 2016-1805. M. Fall s’est aussi prononcé sur la question de l’achèvement des chantiers en cours dans les universités. Le SAES avait toujours tenu à ce que les infrastructures pédagogiques dans les différentes universités soient prêtes afin que les cours se déroulent dans de meilleures conditions à la reprise. Concernant la valorisation des conditions de la recherche, M. Fall estime que la recherche est très importante pour le Sénégal mais aussi pour l’Afrique. Les syndicalistes demandent au MESRI de presser le pas pour de véritables discussions sur les questions d’organisation et de financement de la recherche. Le SAES tient à informer l’opinion publique nationale et internationale qu’il fait tous les efforts pour que l’enseignement supérieur ne soit pas perturbé. Cependant, si les autorités ne réagissent pas, il sera obligé de dérouler progressivement son plan d’action jusqu’à la résolution totale de ces questions fondamentales pour une université ouverte sur le développement.