Saint-Louis : Les étudiants de l’UGB maintiennent leurs 120 heures de “JST” renouvelables

La Coordination des Etudiants de Saint-Louis (CESL), ne décolère pas. Ces étudiants sont au regret de constater l’attitude “irresponsable” des autorités face aux problèmes, en particulièrement celle en charge du CROUS. Ces étudiants ont décrété 120 heures de journées sans tickets renouvelables, pour exiger la reprise des travaux de la voirie interne.

Les remords

“Au lieu de chercher à satisfaire cette revendication, la Direction du CROUS préfère mettre en mal la CESL avec sa base, en allant jusqu’à remettre en cause la nature et la cohérence de son décret“, a regretté Ousmane Guèye, président de séance de la CESL qui a rappelé que l’entreprise en charge des travaux a quitté le campus depuis le 5 février passé et depuis lors, elle a tapé à toutes les portes pour savoir l’origine de cet arrêt systématique des travaux.

Alerte

“Il a fallu de décréter 48 heures de JST non renouvelables en guise d’alerte, pour que l’autorité réagisse. Ce qui a donné les rencontres du 7 et 10 mars entre la CESL et les représentants du Recteur, de l’Ageroute, de l’entreprise chargée des travaux et de la direction du CROUS“, a fait savoir Ousmane Gueye.

Les exigences 

D’après le site ndarinfo, il s’agit de la question des bâtiments pédagogiques et celle des logements sociaux, qui restent toujours préoccupantes. Sans oublier la question de l’eau relatée dans le communiqué du CROUS, qui demeure toujours un calvaire pour les étudiants. Toutefois, la CESL a demandé à l’État de Sénégal, par le biais de son ministère des Infrastructures et des Transports terrestres et du Désenclavement, de prendre cette question de la voirie interne au sérieux, avant que la situation ne dégénère.