CLOTURE DE LA 5EME CONFÉRENCE DE LA FONDATION MERCK : L’intégralité du Discours de Macky Sall
Voici l’intégralité du Discours du Président Macky Sall à l’occasion cérémonie de clôture de la 5ème Conférence de la Fondation Merck.
Mesdames les Premières Dament,
Monsieur le Premier Ministre,
Monsieur le Président du Haut Conseil des Collectivités Territoriales,
Madame la Présidente du Conseil économique, social et environnemental,
Mesdames, Messieurs les Ministres,
Mesdames, Messieurs les Ambassadeurs,
Professeur Frank HAVERKAMP, Président du Conseil exécutif de la Fondation MERCK, Dr Rasha KELEJ, Présidente de la Fondation,
Monsieur le Représentant de GAVI-Alliance,
Mesdames, Messieurs les Représentants des Institutions et organismes partenaires,
Mesdames, Messieurs,
Je voudrais, avant tout propos, saluer et remercier vivement les Premières Dames venues nombreuses répondre à l’invitation de leur sœur, la Première Dame du Sénégal, à l’occasion de cette 5e Conférence de la Fondation Merck.
Merci aux Premières Dames du Bénin, du Botswana, du Burkina Faso, du Burundi, de la Gambie, du Ghana, du Lesotho, du Niger, de la République Centrafricaine, de Sierra Leone, du Tchad, de la Zambie et du Zimbabwe.
Thank you very much, dear first ladys. We are very grateful to all of you for your time, your dedication and your efforts. I hope your are also enjoying your stay in Senengal.
Merci également à vous, Professeur Frank HAVERKAMP et Dr Rasha KELEJ, pour votre engagement humanitaire au service de la santé et du bien-être des populations, par la science et la technologie.
Je vous remercie toutes et tous, chers participants, acteurs gouvernementaux et non gouvernementaux.
Par un heureux hasard du calendrier, cette rencontre coïncide avec la fin du mois du mois d’octobre, que nous appelons communément, ici au Sénégal, « octobre rose », qui marque la campagne annuelle de lutte contre les cancers féminins.
Je saisis l’occasion pour féliciter et remercier tous les acteurs mobilisés dans ce combat contre le cancer. Il nous faut poursuivre nos efforts, parce que le cancer reste une tragédie pour les malades et leurs familles, et un vrai défi à la science.
J’ai tenu à me joindre à vous pour cette cérémonie de clôture alors que je suis rentré un peu plus tôt ce matin d’un voyage en France et en Allemagne.
Certains diront peut-être que, de toute façon, je n’avais pas tellement le choix, parce que ce que femme veut, Dieu le veut ; et que quand les Premières Dames se lèvent pour engager un combat, il n’y a rien d’autre à faire que de se lever et les accompagner.
C’est vrai ; surtout que c’est pour la bonne cause. Mieux, je lance un défi à tous, maris, frères et autres membres de nos familles, pour qu’ils se joignent à nous dans cet élan humanitaire pour la santé et la vie !
Quelles que soient nos origines, nos races, et nos conditions sociales, puissants ou faibles, riches ou pauvres, il nous arrive tous de tomber malade. Dès lors, nous sommes liés par notre condition humaine. Il est donc dans l’ordre naturel des choses que nous soyons solidaires face aux défis que nos impose la maladie.
C’est pourquoi j’ai tenu à venir, pour vous exprimer mon soutien et vous encourager. Et c’est en cela que je magnifie la participation des Premières Dames à cette Conférence essentiellement consacrée à la lutte contre l’infertilité, les cancers féminins et à d’autres problématiques de santé propres aux femmes et aux adolescentes.
Votre rôle est crucial, dans le plaidoyer, la prévention et l’éveil des consciences par l’éducation, l’information et la sensibilisation.
Si le cancer reste un défi pour la science, il y a aussi des actes simples pour en réduire les risques et sauver des vies. Encore faudrait-il être bien informé.
Je pense notamment à la lutte contre le cancer du col de l’utérus, grâce à la vaccination systématique des jeunes filles. C’est pourquoi nous avons décidé d’intégrer ce vaccin dans le Programme Elargi de Vaccination (PEV) du Sénégal.
Ce vaccin coûte 70 000 F CFA, soit environ 140 dollars ; ce qui représente un important effort budgétaire. Mais il fallait le faire. C’est une question de justice sociale, pour donner une chance de protection à toutes les filles contre les maladies liées au virus du papillome humain.
Quand une société veut mettre l’humain au cœur de ses préoccupations, il n’est ni juste ni humain que certains de ses membres soient exposés au risque d’une maladie mortelle alors même qu’il existe un moyen de prévention.
C’est dire combien je suis sensible à l’engagement exemplaire de la Fondation Merck pour la santé. Avec 350 ans d’activités dans les domaines pointus de la pharmacie et de la chimie, Merck, par ses produits, continue de rendre d’éminents services au monde. Mais au-delà du business, Merck, par sa Fondation, inscrit son œuvre dans le marbre reluisant des valeurs humanistes.
Je vous en félicite chaleureusement, tout comme je félicite les partenaires bilatéraux et multilatéraux comme GAVI, l’OMS, l’UNICEF et PATH.
Je salue en même temps tous les Ministres, acteurs privés, membres de la société civile et experts qui ont pris part aux travaux de cette Conférence.
Bravo à tous et à toutes.
Mais, comme des athlètes d’une course de relai, nous devons tenir ferme le témoin et garder le rythme jusqu’au prochain passage de témoin ; parce que la course n’est pas finie. Et tant que la course n’est pas finie, il n’y a de temps ni pour le repos, ni pour le répit.
Alors, maintenons le cap ! Je déclare clos les travaux de la 5e Conférence de la Fondation Merck.
Je vous remercie.
Infosdakar.com
