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ASOJEC : Les jeunes de la CEDEAO veulent assister à la prise des décisions

Infosdakar-L ’Association des Jeunes de la CEDEAO (ASOJEC) s’est penchée sur les questions d’actualité dans la sous région. Ce samedi, le bureau de l’ASOJEC a abordé entre autres l’immigration clandestine, le chômage des jeunes, la question du 3e mandat en Côte d’Ivoire et Guinée Conakry et la situation sociopolitique au Mali.
Le président de l’ASOJEC, M Kama ,invite les États de la CEDEAO à trouver des politiques communautaires car la situation des jeunes est chaotique avec 65 % de la population de plus de 300 millions d’habitants et un taux de chômage global de 25,9%. En 2010, indique l’agence régionale de l’agriculture et de l’alimentation (ARAA), 17 millions de demandeurs d’emplois en Afrique passent à 32 millions.
Pour M. Kama, la mal gouvernance, la corruption, l’insécurité aggravent le chômage des jeunes et leur participation au développement économique et social de nos pays. « 30% seulement des plus de 3 millions demandeurs des jeunes qui arrivent sur le marché de l’emploi parviennent à accéder à l’emploi. Et ce sont 2,1 millions qui sont laissés sur les carreaux exposés à tous les risques. Frustrés et marginalisés, ces jeunes se retournent souvent contre leur propre pays en rejoignant les groupes armés, ou emprunter les sentiers du désert où de la Méditerranée. L’immigration clandestine, Moïse Kama souligne que 20.000 à 30.000 départs de migrants clandestins sont enregistrés chaque année au sein de la CEDEAO. Tout ça doit s’arrêter », a-t-il souligné. Concernant la situation sociopolitique en Guinée et en Côte d’Ivoire, où le question de 3e mandat est d’actualité, l’ASOJEC reconnait la souveraineté des pays concernés. Toutefois, elle déplore les morts enregistrés et qui sont pour la plupart des jeunes. Pour ce qui est du Mali, l’Asojec a salué la décision prise par la CEDEAO lors du coup d’État. Sur ce, ce dernier a fait savoir que la création de l’ASOJEC est venue pour apporter un message de prise de conscience collective de la jeunesse. « Prenons ce pari que dans quelques années, de nombreux jeunes ne vont plus prendre les bateaux pour rejoindre l’Europe »,a-t-il lancé. D’après lui, les États de la CEDEAO devront trouver des solutions durables en profitant des opportunités. Les Etats doivent être innovant pour profiter de la jeunesse et non se servir de la jeunesse.