Transition au Mali : Macky Sall a la recherche d’une issue heureuse

Plusieurs sujets étaient au menu de la visite de travail du président de la République Macky Sall au Mali, chez son homologue le Colonel Assisi Goita. Les deux hommes ont parlé des voies et moyens à user pour trouver une solution africaine à la transition. L’affaire des militaires ivoiriens arrêtés au Mali a été aussi évoqué par les deux chefs de l’Etat.

Quelques semaines après la levée des sanctions prises par la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) envers le Mali dirigé par une jeune militaire, le président de la République du Sénégal Macky Sall a effectué une visite de travail chez son homologue, le Colonel Assisi Goita, hier. Au menu de cette visite, des échanges entre les deux hommes. Mais aussi de travailler ensemble pour trouver une issue heureuse à la transition en cours. « Nous sommes venus ici pour que le Mali retrouve sa place dans le concert des Nations africaines et internationales », a dit le chef de l’Etat Macky Sall lors d’une conférence de presse marquant la fin de sa visite dans ce pays voisin en compagnie de l’homme fort du Mali. Lors de cette rencontre avec la presse, Sall a soutenu que cette visite est un signal fort de solidarité, un signal également de soutien à la transition. Ce qui explique, selon lui, il y a un mois que la CEDEAO avait tenu compte des efforts des autorités de la transition pour lever les sanctions. « Aujourd’hui, il s’agit d’accompagner le Mali dans sa voie pour le retour à l’ordre constitutionnel normal dans les délais prévus et conformément aux engagements des autorités en place », a déclaré le président sénégalais, par ailleurs président en exercice de l’Union africaine (UA).
Militaires ivoiriens arrêtés au Mali
Il a estimé que le Mali, un pays frère et voisin mérite le soutien de toute la communauté africaine et internationale dans sa lutte acharnée contre le terrorisme. « C’est un pays qui a beaucoup souffert et qui continue de souffrir. Il a été résiliant et il se bat avec le soutien des Nations unies à travers la Minusma et celui de certains partenaires », a dit Sall. Il ajoute que la CEDEAO doit être solidaire à cette lutte contre le terrorisme, car c’est un fléau global qui doit nécessiter des réponses à la hauteur de l’ampleur de ce phénomène. sur un autre registre, il a fait savoir qu’il s’est rendu à Bamako pour demander des facilités par rapport au contentieux avec les militaires ivoiriens dans le cadre d’une solidarité africaine. Il espère aussi trouver une solution africaine à ce problème. Selon lui, le président de la transition malienne Assimi Goita a manifesté sa disponibilité à dialoguer, soutenant que les discussions vont se poursuivre entre les autorités maliennes et ivoiriennes.