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Convention liant la commune de Rufisque Ouest à la Sococim: Le maire veut une renégociation du partenariat

Le département de Rufisque fait face à plusieurs problèmes causés par les changements climatiques, dont l’avancée de la mer, mais aussi les impacts environnementaux qui sont là conséquence de la présence d’une cimenterie dans la commune de Rufisque Ouest. Le maire, Elimane Sakho Sembène compte renégocier la convention liant l’entreprise à la municipalité afin de revoir à la hausse le montant de 30 millions de francs CFA versé chaque année a la commune.


Quand on parle d’érosion côtière au Sénégal ou de l’avancée de la mer, on pense très souvent au quartier Thiawlène, dans le département de Rufisque. Cette zone est devenue, une partie célèbre a cause de l’avancée de la mer qui n’a pas épargné les cimetières de ce quartier populeux et habité par des lebous. Il y a plusieurs année derrière, le lieu qui constitue la dernière demeure des morts a été prise par les eaux de la mer, emportant et deterrant plusieurs tombes. Depuis lors, une digue de protection a ralenti ce phénomène causé par le changement climatique. Et c’est ce quartier que Oxfam et plusieurs de ses partenaires ont choisi pour clôturer la caravane Tambour vers la Cop 27. En plus de l’avancée de la mer, la zone sibit de plein fouet les conséquences de l’mplanydans la commune dine cimenterie. Le maire Elimane Sakho Semebène, dans un discours s’est prononcé sur les impacts négatifs sur l’environnement d’une cimenterie installée dans sa commune. Il a rappelé que son équipe, arrivée à la tête de la mairie il y a juste sept mois a trouvé un partenariat liant la commune a cette entreprise qui verse une subvention annuelle de 30 millions de francs CFA. Une somme jugée dérisoire. “Nous ne manquerons pas de renégocier cette convention pour pouvoir prendre mieux en charge les problèmes environnementaux auxquels nos populations sont confrontées, notamment le quartier Gouye Mouride qui est à proximité de la cimenterie”, a souligné le nouveau maire. Cependant, Elimane Sakho Sembène a salué l’espace vert réalisé par la société de cimenterie en participant au reboisement de certains espaces de la commune, mais qui est n’est toujours pas suffisant, d’après le maire. Il a promis d’inviter lors la phase de renégociation de la convention les responsables de l’entreprise à refaire la voirie de la commuune qui est dégradante. Le maire a également énumère quelques aspects liés aux changements climatiques visibles dans sa commune.


Les pollueurs doivent payer, selon Semebène


Il s’agit selon lui de l’avancée de la mer ou l’érosion côtière, le réchauffement climatique qui participe à la hausse des températures dans toute la région, la pauvreté des sols et surtout la disparition des habitations qui faisaient face à la mer dans le quartier de Thiawlène. Sur la tenue de la Cop 27, la.maire a fait part des attentes de la ville, mais aussi du Sénégal lors de la Cop 27 prévue en Egypte, dans un mois. Pour lui, il faut que les décideurs prennent en compte les préoccupations des populations, notamment les répercussions des changements climatiques. ‘’Le continent africain contirbue très peu à la pollution et paradoxalement à cela, elle est le continent qui subi le plus les effets néfastes de cette pollution, alors que le principe voudrait que le pollueur soit le payeur. Nous rappelons que les fonds devant être alloués aux pays subissant les effets des changements climatiques puissent être octroyés à l’Afrique’’, a dit le maire nouvellement élu. Il estime qu’il faut arriver à un stade où les pays occidentaux pollueurs puissent contribuer à la lutte contre les conséquences des changements climatiques, car c’est à leur niveau qu’on enregistre le plus grand pourcentage de pollution dans le monde. Il soutient qu’eux seuls totalisent plus de 6/% d’émission de gaz à effet de serre. “Ce serait juste de leur part de soutenir la lutte contre les effets néfastes des changements climatiques”, a fait savoir le maire. A noter que cette caravane clôturée à Rufisque et Bargny a débuté le 26 septembre et a concerné six zones agroécologiques. La caravane s’est aisni rendue à Médina Yoro Foullah, a Kédougou, à Somone, dans le Delta du Saloum, a Saint-Louis et à Rufisque-Bargny.