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COP 27 SHARM EL CHEIKH/ PLAIDOYER DES FEMMES LEADERS AFRICAINES pour faire face aux effets néfastes du dérèglement climatique.

C’est un secret de polichelle, les femmes africaines en 1 ère ligne, paient un lourd tribut des effets négatifs liés aux changements climatiques. Ces catastrophes naturelles à l’origine, la perte de leurs activités génératrices de revenues, de leurs maisons (envahis par les eaux pluviale) et même de leur époux qui vont explorer d’autres horizons pour une meilleure vie, les abandonnant, ainsi, avec leurs enfants.

Aussi, pour mettre un terme à cette situation dramatique, les femmes africaines et celles du monde entier ont en marge de la Cop 27 organiné une marche en brandissant des pancartes de revendications « Justice climat pour les femmes », «financements », « non à l’utilisation du gaz en Afrique » sont entre autres les revendications qu’on peut lire sur les pancartes.

Selon Salimata Ba du RECODEF AACJ Sénégal, il est important  que les femmes du monde parlent d’une seule voix, afin, que les dirigeants comprennent qu’elles sont plus impactées par les changements climatiques. Ce en vue, que leurs  revendications qui sont aux nombres de 27 soient prises en comptent dans la mise à disposition des financements climatiques. Sur ce point, l’activiste a beaucoup insisté, sur le fait que, les femmes réclament des subventions et non des crédits. « Nous avons subi des préjudices, c’est pourquoi nous réclamons des réparations et non financements remboursables ».

Abondant dans le même sens, Maimouna Diouf, présidente des restauratrices et également membre de l’ACCJ soutient que les crédits appauvrissent les femmes du secteur informel. « Nous ne pouvons pas prendre des crédits bancaires à cause des tracasseries et si nous arrivons à résoudre ce problème nous faisons face à un taux de remboursement très élève qui nous mène directe à la perte de notre activité. C’est pourquoi, nous disons non aux crédits ». À l en croire, la subvention est le meilleur moyen de permettre à la femme impactée de retrouver une activité génératrice de revenues et pour ainsi maintenir sa famille dans de bonnes conditions.

Fatou Niang depuis Sharm El Sheikh COP 27