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REVUE DE LA PRESSE DU VENDREDI 27 JANVIER 2023

1- Départ du FPSO du projet GTA : Un grand pas vers le premier mètre cube de gaz attendu…

Un grand pas vers le premier mètre cube de gaz attendu durant le quatrième trimestre de l’année 2023… Le FPSO, unité flottante de production, de stockage et de déchargement du projet Grand Tortue Ahmeyim (GTA), « un des éléments clé du vaste projet », a entamé son voyage le 20 janvier 2023 depuis Qidong, en Chine, vers les eaux Sénégalo-Mauritaniennes.
« Sa construction a commencé il y a exactement trois (3) ans et six (6) mois dans le chantier naval de Qidong en Chine. Après d’innombrables heures de construction, plus de 330 inspections et une série de tests en mer réussis, le navire devrait parcourir une distance de 12000 nautiques, soit environ 22 224 Km en passant par Singapour, pour arriver sur site entre fin mars et début avril 2023 », souligne le communiqué parvenu à Senego.
D’après le Directeur général, « le FPSO de GTA est prévu pour traiter environ 500 millions de pieds cubes standard de gaz par jour. Il se chargera de traiter le gaz naturel en éliminant le condensat, l’eau et d’autres impuretés, et le gaz traité sera par la suite acheminé vers la plateforme de liquéfaction dédiée du projet (FLNG), pour y être liquéfié (GNL). Il est d’une superficie équivalente à deux terrains de football (270 X 54 X 31,5) et d’une hauteur de 10 étages, et est également constitué de plus de 81 000 tonnes d’acier, de 37 000 m de bobines de tuyaux et de 1,52 million de mètres de câbles. »
Avant de poursuivre : « Une fois à la frontière maritime sénégalo-mauritanienne, il sera amarré à une profondeur d’eau d’environ 120 mètres à 40 kilomètres des côtes et pourra accueillir jusqu’à 140 personnes à bord en temps d’opérations régulières et servira de domicile à l’équipe de production du projet ».
Ainsi, le projet GTA étant actuellement « un projet gazier unique en son genre et innovant« , le départ du FPSO de Qidong vers sa destination finale reste « une étape fondamentale« . « Cette date historique du 20 janvier 2023 constitue un grand pas vers le premier mètre cube de gaz attendu durant le quatrième trimestre de l’année 2023, et est le fruit d’un travail acharné des partenaires (BP, KOSMOS, PETROSEN et SMH) et des sous-traitants afin de mener à bien ce projet malgré les contre temps de la pandémie du Covid-19 dont les impacts se sont fait sentir sur tous les plans », souligne le communiqué signé le Dg de Petrosen.


2- Dossier Adji Sarr : Après les accusations de Sonko, Serigne Bassirou Gueye livre sa version des faits


Le nouveau président de l’Office national de lutte contre la fraude et la corruption (Ofnac), Serigne Bassirou Guèye, a renfilé sa robe de Procureur de la République, le temps d’un face-à-face avec la presse pour, dit-il, apporter des ”clarifications sans charger”, relate Seneweb.
Accusé, par Ousmane Sonko d’avoir falsifié le procès-verbal d’enquête dans le dossier de viol l’opposant à la masseuse Adji Sarr, l’ancien chef du parquet de Dakar se décharge. Non sans souligner qu’il ne va pas donner une suite judiciaire aux ‘’allégations’’ du leader de Pastef.
‘’J’ai été procureur de la République pendant neuf ans. Je n’ai pas besoin de plainte. J’ai choisi aujourd’hui de répondre comme ça. Sereinement, tranquillement, sans charger, pour essayer juste de vous éclairer. Je ne porterai pas plainte contre Ousmane Sonko. S’il fait encore des accusations, j’ai les moyens de répondre plus que je ne l’ai fait aujourd’hui’’, déclare-t-il avant de s’engager dans une entreprise de démantèlement des accusations du leader de Pastef.
Celles-ci porteraient, selon lui, sur trois points. ‘’En résumé, il me reproche trois choses : il dit que j’ai voulu l’arrêter quand on était en enquête préliminaire. Il dit que j’ai enlevé des éléments à décharge le concernant. Il dit que j’ai introduit dans le PV des pièces uniquement pour le charger. Sur ces trois points, j’ai démontré qu’il s’agit d’accusations fausses. Il était impossible que je l’arrête, parce que quand on poursuit un député, il n’y a que deux voies de procédure possibles : soit on est dans la flagrance, dans ce cas, j’aurais pu l’arrêter où il se trouve, même s’il est député ; soit on fait une enquête préliminaire’’, souligne-t-il.
L’ancien maître des poursuites indique qu’il a choisi l’enquête préliminaire. ‘’Une fois l’ayant choisi, je suis dans l’impossibilité de l’arrêter’’, rembobine-t-il.
S’agissant des éléments qui ont été retirés du procès-verbal, il s’agit, d’après Serigne Bassirou Guèye, de la ‘’réflexion du gendarme sur les faits’’. ‘’Ce ne sont pas des faits, ni des preuves, mais des réflexions de gendarme. Est-ce que des réflexions de gendarme peuvent disculper Sonko ? Si oui, c’est grave. Il dit que le gendarme a sorti trois contradictions d’Adji Sarr qui le disculpent. Mais le gendarme a également sorti six contradictions d’Ousmane Sonko. On n’a rien enlevé qui le décharge et on n’a rien mis qui le charge’’, rectifie-t-il.
Quant au rapport de la gendarmerie brandi par Ousmane Sonko comme élément qui l’incriminerait, Serigne Bassirou Guèye invite le maire de Ziguinchor à le publier pour que l’opinion soit édifiée.
Sortie de Serigne Bassirou Gueye : La réplique Gatsa Gatsa de Pastef
Le bureau politique de Pastef apporte sa réplique à l’ancien procureur de la République du tribunal de Grande instance de Dakar Serigne Bassirou Gueye suite à sa sortie ce jeudi dans l’affaire Sweet Beauty.
« Serigne Bassirou Gueye ne devait même pas se prononcer sur cette affaire en tant qu’ancien procureur de la République », a fait savoir d’emblée le bureau politique de Pastef, qui déplore cette sortie.
Selon ces leaders de Pastef, Serigne Bassirou Gueye s’est plutôt enfoncé dans sa sortie en voulant se justifier.
L’ancien procureur de la République a bel et bien voulu procéder à l’arrestation d’Ousmane Sonko, dès les premières heures de l’affaire Sweet Beauty, malgré son démenti, a affirmé Abass Fall, relate Senego.


3- Aminata Touré, prête à laisser son « dernier souffle », face à Macky Sall


Déchue de son poste de député à l’Assemblée nationale, Aminata Touré a fait face à la presse ce jeudi pour apporter sa relique. Lors de cet échange avec les journalistes, l’ancien Premier ministre ne compte pas reculer d’un iota. Elle s’est dite prête à aller son « dernier souffle » dans ce combat face à Macky Sall à qui on lui donne l’intention de se présenter pour le 3e mandat en 2024.
« Aujourd’ hui, cette quête d’un troisième mandat est une ligne de fracture dans ce pays, avec d’un côté, ceux qui veulent préserver leurs intérêts personnels, quitte à faire brûler le pays, et de l’autre, ceux qui sont déterminés à défendre notre Démocratie, notre attachement aux valeurs de justice sociale, de paix, d’équité et de respect de l’autre. Dans ce combat, j’y laisserai mon dernier souffle s’il le faut, car avec lui je m’attends à tout, je dis bien à tout et je suis préparée à tout parce que je considère moi que la vie n’a de sens que si elle est vécue dans l’honneur et en accord avec ses propres convictions », a dit Mimi Touré, rapporte Pressafrik.
« Ce qu’on attendait d’un Président de la République en 2023, ce qu’on attendait du Président Macky Sall à 11 mois de son départ, c’est de pouvoir rassembler toutes les franges sociales, culturelles, ethniques, Jeunes, femmes, hommes qui composent dans leur diversité cette nation, d’annoncer son départ et d’appeler à une concertation de tous les acteurs politiques sans exclusive pour un renforcement de notre démocratie et nos institutions en vue de son départ dans la paix et la stabilité du pays », a-t-elle ajouté.
Pour Aminata Touré, » jamais, ce pays n’a atteint ce niveau de haine, d’abus du pouvoir, d’exclusion de sensibilités politiques différentes de celles du Président Macky Sall qui veut nous imposer sa quête d’un troisième mandat qui serait une violation de la Constitution, ce socle de notre République. « Il faut le savoir, le Président Macky Sall compte nous imposer la FORCE et rien que la FORCE. Il compte imposer la force contre tous ceux qui se mettront en travers de son chemin vers le troisième mandat, juridiquement et moralement inacceptable. Dans sa coalition, tous ceux qui s’opposeront au troisième mandat seront exclus et traqués impitoyablement. Contre ses adversaires politiques, il utilisera tous les moyens possibles pour les anéantir. Et pourtant si le Président Abdoulaye Wade lui avait appliqué la même violence il ne serait pas aujourd’hui Président de la République du Sénégal ».


4- Haute Cour de Justice : Birame Souleye saisit le 1er Président de la Cour suprême (document)


Le député Birame Souleye Diop a saisi Cheikh Tidiane Coulibaly, le premier président de la Cour Suprême, estimant que le président de l’Assemblée nationale « refuse » de diligenter l’élection des 16 juges membres de la Haute Cour de justice. Une juridiction chargée de juger les membres du gouvernement.
«Nous tenons à vous informer que depuis le renouvellement de l’Assemblée nationale suivi de l’installation de la XIVe législature le 12 septembre 2022, le Président de l’Assemblée nationale, malgré l’interpellation des députés, refuse de convoquer l’Assemblée nationale pour l’élection de seize (16) nouveaux juges membres de la Haute Cour de Justice», a déclaré le député Birame Souleye Diop dans sa correspondance envoyée au premier président de la Cour suprême (voir ci-dessous).
Pour lui, un tel acte est une «violation manifeste de la loi n°2002-10du 22 février 2002 portant loi organique sur la Haute Cour de Justice modifiée ». Il demande au premier président de la Cour suprême de rappeler au Président de l’Assemblée son obligation de convoquer les députés en vue de procéder, sans délai, à l’élection des juges devant siéger à la Haute Cour de Justice et de prendre toutes mesures utiles tendant à rendre régulière la composition de la Haute Cour de Justice.
Le président du groupe parlementaire Yewwi Askan Wi invoque l’article 1er de la loi n°2002-10 du 22 février 2002 portant loi organique sur la Haute Cour de Justice modifiée. Celui-ci dispose que «la Haute Cour de Justice se compose du Premier Président de la Cour suprême, Président, et de huit juges titulaires». Et l’article second de la même loi ajoute qu’ «après chaque renouvellement et dans le mois qui suit sa première réunion, l’Assemblée nationale élit huit juges titulaires et huit juges suppléants en son sein».
Ainsi, il estime qu’il existe des relations particulières entre le Premier Président de la Cour suprême et la Haute Cour de Justice. « En tant que Président de ladite juridiction chargée de juger les membres du Gouvernement, pour les actes commis dans l’exercice de leurs fonctions, il doit veiller à sa composition régulière », dit le député.

5- Accident à Gandigal : Un car « taxi bagages » dérape et fait deux morts et un blessé grave


Vers 18 heures ce jeudi, un car « taxi bagages » qui venait de Nguékokh, perd contrôle et finit sa course dans une gargote à hauteur de l’ancien poste de douane.
Trois personnes dont un vieillard qui attendaient une voiture pour se rendre à Nguékokh, furent heurtées par le car et trainés jusqu’à la gargote. Le vieillard est mort sur le coup tandis que le jeune maçon qui rentrait sur Nguékokh a rendu l’âme au cours de son évacuation. La troisième victime est dans un état critique d’après les informations de SenCaféActu.


6- Actu internationale


• Burkina Faso : Paris rappelle son ambassadeur mais n’évoque pas son remplacement


L’ambassadeur de France au Burkina Faso a été rappelé à Paris en vue de consultations, trois jours après une demande de retrait des troupes françaises du sol burkinabè, informe Rfi. Sur la question d’un éventuel remplacement de Luc Hallade, le ministère français des Affaires étrangères ne s’est pas prononcé, ce 26 janvier 2023.


• Mali : Vers un report des élections ?


Au Mali, va-t-on vers un report des élections ? Le 23 janvier, le ministre malien de l’Administration territoriale, le colonel Abdoulaye Maïga, a présidé le Comité de pilotage du référendum et des élections générales. La réunion s’est tenue au siège de la toute nouvelle Autorité indépendante de gestion des élections (Aige), installée il y a toutes justes deux semaines. Cette réunion a été l’occasion d’afficher la volonté gouvernementale d’organiser des élections, mais aussi de préparer l’opinion à un éventuel report, indique Rfi.


• Rwanda : La FIDH réclame une enquête sur la mort du journaliste John Williams Ntwali


Au Rwanda, la mort jugée suspecte de John Williams Ntwali interpelle la Fédération internationale pour les droits humains (FIDH) qui réclame l’ouverture d’une enquête aux autorités. « C’est une personnalité qui était menacée, qui ne se sentait pas en sécurité », souligne Julia Doublait, responsable adjointe du bureau Afrique de la FIDH, au micro de RFI.


7- Actu sports


• Mercato – Philippe Keny recale Rizespor (D2 Turquie) pour rester en Süper Lig


Dans le viseur de Rizespor depuis le début du mercato, Philippe Keny a refusé l’intérêt de la formation de seconde division turque. L’attaquant sénégalais a signifié à sa direction son désir de rester en Süper Lig, informe Wiwsport.
Philippe Keny ne devrait pas quitter Basaksehir en ce mercato d’hiver. Le Sénégalais qui a reçu l’intérêt de Rizespor (Ligue 2, Turquie) a refusé l’idée de bouger de son club. Les Verts-Bleus en besoin d’attaquant en cet hiver, ne pourra pas compter sur les services du buteur de Basaksehir qui n’a d’ailleurs pas manqué de signifier à sa direction son envie de rester.
Actuel 3e de la Süper Lig avec son club, Keny a rejoint sa formation l’été dernier après avoir fait ses preuves en deuxième division sous les couleurs de Bandirmaspor. Philippe Keny compte jusque-là 2 buts en 13 matchs cette saison.


• Mercato : Alfred Gomis prêté à Côme sans option d’achat


Perdu à Rennes, le portier sénégalais Alfred Gomis vient de s’engager avec Côme (Serie B) à travers un prêt sans option d’achat jusqu’à la fin de la saison, renseigne Wiwsport.
Enfin la lumière est venue d’Italie ! Dans ces derniers jours du mercato hivernal, Alfred Gomis vient de se trouver un nouveau point de chute. Le gardien international sénégalais a été prêté sans option d’achat jusqu’à la fin de la saison par Rennes au club italien de Serie B, Côme.
Passé de gardien numéro 1 à un joueur qui peine à trouver des minutes avec la réserve du Stade Rennais en National 2, Alfred Gomis sera le nouveau gardien de Côme (16e de Serie B). L’accord a été conclu entre les deux clubs a annoncé LeParisien. Le gardien de 29 ans retourne ainsi dans le championnat italien après avoir évolué à Torino, Spal ou encore à Salernitana. A Côme, Alfred Gomis va retrouver Moreno Longo, son ancien entraîneur à Torino.


• Joseph Lopy à Sochaux : « Je pars le coeur lourd mais en restant le fervent supporter que j’ai toujours été »


Nouveau joueur de Nîmes Olympique jusqu’à la fin de la saison, Joseph Lopy a laissé un message d’au revoir aux supporters sochaliens et au club sur Twitter.
Première recrue de ce mercato hivernal du Nîmes Olympique, Joseph Lopy qui a résilié son contrat avec Sochaux se lance dans une nouvelle aventure avec les Crocodiles. En marge de ce départ difficile, le milieu de terrain sénégalais a adressé un message à son ancienne équipe Sochaux qui se bat actuellement pour la montée en Ligue 1. « L’histoire se répète mais l’amertume est plus grande encore. Devoir partir alors que je jetais pas loin de l’un de mes plus gros objectifs, celui de remettre Sochaux à sa place en Ligue 1, laisse un goût très amer. J’aurais aimé vous dire au revoir autrement sur les terrains. Mais je reste très heureux et très reconnaissant d’avoir pu participer au renouveau du club… Je pars le coeur lourd mais en restant le fervent supporter que j’ai toujours été. Amis Sochaliens, je vous souhaite le meilleur. Merci pour tous vos nombreux messages » a écrit Joseph Lopy sur son compte Twitter, visité par Wiwsport.


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