SIDATE SAGNA PRÉSIDENT DE L’UDN: « J’ai utilisé mes propres moyens pour la réélection de Macky Sall ».
La réélection de Macky Sall au premier tour, la question du vote ethnique, la percée d’Ousmane Sonko, les défis qui attendent Macky Sall pour son deuxième mandat entre autres sont les questions abordées par Sidate sagna qui a soutenu la candidature du président Macky Sall. Basé aux parcelles assainies, ce jeune chef d’entreprise évoluant dans le secteur de la pêche depuis 2002 mais aussi dans le social, a créé un mouvement dénommé Union pour le développement national (UDN).
Quelle est la première lecture de la réélection de Macky Sall au premier tour avec de plus de 58 % ?
D’abord, je vais féliciter les sénégalais qui ont voté. Je salue mais aussi la maturité des sénégalais en ce qui concerne la sérénité des élections. Le pourcentage des élections était visible vu les réalisations du président de la république Macky Sall. Cela a impacté sur la réélection de Macky Sall dès le 1er tour.
Sur quoi pensez-vous que les sénégalais ont décidé de renouveler leur confiance à Macky Sall ?
Sur les projets qui sont là. Les autres sont achevés et d’autres sont en cours. Les sénégalais ont vu que Macky Sall a une vision de l’émergence et de faire travailler les sénégalais pour achever les projets qui sont bénéfiques pour le Sénégal.
Mais, il y a un pourcentage qui n’a pas voté pour Macky Sall. Es ce que ce n’est pas un rejet assez important de sa politique ?
Aujourd’hui, d’autres n’ont pas bien compris le phénomène d’Ousmane Sonko qui est arrivé avec les jeunes, sa façon de faire et de parler. Il a essayé de convaincre les plus jeunes pour défier le président Macky Sall. Mais ce sont les sénégalais matures qui ont voté le président Macky Sall. C’est un taux assez élevé pour notre candidat mais on est satisfait. Donc on s’en maintient là et on va continuer à travailler pour améliore beaucoup de choses. On est confiant sur ce qu’on fait et on av avancer dans le bon sens.
L’emploi, pauvreté, l’éducation sont des points noirs dans le bilan de Macky Sall ?
Sur tous ces domaines, le président Macky Sall a fait beaucoup d’efforts. Avec son deuxième mandat, vous verrez encore beaucoup d’avancés notoires notamment au niveau de l’emploi des jeunes mais aussi au niveau de l’éducation et j’en ai l’intime conviction. Vous savez en sept ans, le président Macky Sall a beaucoup fait et les sénégalais ont vu ce qu’il a fait. Donc, les 5 ans qui l’attendent, il va encore achever ce qu’il a entamé et améliorer les conditions de vie des sénégalais sur le plan social et économique.
Vous militez aux parcelles assainies, la victoire de Macky Sall à Dakar, à par Rufisque, il n’a pas une majorité. Est-ce que c’est n’est pas un échec dans la capitale sénégalaise ?
Ce n’est pas un échec. Ce qui est important pour nous, bien vrai que l’écart n’est pas trop important, c’est de remporter les élections. On a remporté, c’est une leçon pour nous. On va encore persévérer pour voir les points à améliorer pour convaincre les sénégalais d’une façon définitive.
Mais ces zones l’opposition vous a devancé ?
L’opposition a travaillé aussi pour essayer de contrecarrer le président Macky Sall. Cela a aussi impacter sur les résultats. Ils ont beaucoup travaillé, c’est le cas de Sonko et Idrissa Seck. Je n’ai rien contre eux.
Sur quoi le travail a été fait aux parcelles assainies ?
Aux parcelles, si vous voyez bien, l’écart n’était pas important entre Sonko et le président Macky Sall. Ça allait être catastrophique mais nous on a fait un travail exemplaire particulièrement moi. Avec mes propres moyens, j’ai fait des journées de sensibilisation, des visites de proximités surtout avec la communauté diola pour les convaincre à voter Macky Sall. A l’unité 21, j’ai beaucoup travaillé.
Aux parcelles assainies, votre mouvement revendique une part importante de la victoire de la coalition du président de la République ?
Moi je n’ai rien demandé au ministre Amadou Ba et au Maire Moussa Sy. J’ai travaillé à l’ombre et j’ai utilisé mes propres moyens pour la réélection de Macky Sall.
Vous avez approché de la communauté Diola aux P.A. En tant que intellectuel vous n’avez pas peur du débat actuel à la facture ethnique que ces élections ont montré ?
La facture ethnique a impacté lors de cette élection. En Casamance, Sonko a beaucoup gagné. Moi je suis de Balingore mais j’ai travaillé au niveau local. J’ai envoi des fonds dans ma localité pour faire des sensibiliser et organiser des meetings. J’ai payé des billets aux étudiants APR qui sont ici et qui n’ont pas les moyens pour aller voter à Balingore. Je l’ai fait pour réélire le président de la République. Cela a réduit l’écart au niveau des chiffres et je l’ai fait aux parcelles Assainies.
Quel est l’avenir de votre mouvement aujourd’hui ? Pensez-vous fondre dans l’APR ? Quelle sera votre position sur les locales ?
Mon mouvement a des ambitions et je travaille. Je ne veux pas dire que je veux la mairie des parcelles mais j’ai des ambitions. Je travaille au fur et à mesure pour voir la base de mon mouvement. Si cela nécessite vraiment de préparer un combat dans le futur. Je travaille avec l’APR et je ne vais pas me fondre dans l’APR car j’ai des ambitions politiques.
L’appel au Dialogue du Chef de l’Etat, qu’est ce vous en pensez ?
Le dialogue lancé par le chef de l’Etat est une idée pertinente parce que nous sommes tous des Sénégalais. Je salue la maturité des sénégalais. La sous-région pensait que ça allait faire du bruit mais le sénégalais a montré le bon exemple malgré le bruit. On a géré les élections comme il le faut. La démocratie sénégalaise s’est vraiment imposée au cours de cette élection et c’est une victoire internationale. Les pays frontaliers devront vraiment apprendre sur le Sénégal.
Quel est l’appel que vous devrez lancer à tous les responsables politiques des parcelles ?
L’appel que je dois lancer aux responsables politiques aux parcelles, ils n’ont qu’à essayer de voir les jeunes responsables politiques qui sont en train de travailler. Je suis responsable et je ne vais pas aller auprès d’Amadou Ba pour lui demander. Encore une fois je dis qu’il y a un jeune qui milite aux parcelles à l’unité 21 et qui est en train de travailler dur pour le parti du président de la république. Moussa Sy il m’appelle et il était une fois venu chez moi avec une délégation pour me féliciter de la victoire. On demande de la considération. Quelqu’un qui travaille sans demander. S’ils vont faire quelques au niveau des parcelles assainies, qu’ils nous appellent, nous intègrent et qu’on discute pour faire avancer la politique du président de la République. C’est ce qui est important. Aujourd’hui je ne veux pas dire combien de militants j’ai mais je sais que j’ai une base solide. Je travaille de l’Unité 1 à 26 pour élargir le mouvement.
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