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VIOLENCE : Les femmes d’Arafat sensibilisées sur ce phénomène

 InfosdakarPositive Vidéo et  l’ONG  One  en collaboration avec  les  ‘’Bajenus  Bokh’’   d’Arafat, un quartier de Grand-Yoff,  ont  organisé  ce  jeudi  une  journée  de  sensibilisation  sur les violences faites aux  femmes.

«On a constaté  aujourd’hui la recrudescence des violences faites aux femmes. Les femmes sont de plus en plus violentées 3 », a déclaré  Aissatou Sissokho, représentante de l’ONG ONE Africa. Pour elle, il est temps qu’on agisse dans le cadre des séjours d’activisme. Cela  était  un combat de tous les jours car on n’arrête jamais de parler de violences faites aux femmes. La recrudescence  dans violence  faite aux femmes  fait que  on est obligé de réagir dans ce sens. « On  compte  continuer  leur  action en  dehors des  séjours d’activisme. Cela fait partie  des plans d’actions  de ONE. Donc on ne va pas s’arrêter  aux  séjours  d’activisme. Nous donnerons notre voix à chaque fois  qu’il faudra  pour dénoncer  aux violences  faites  aux femmes », a-t-elle  martelé.

Sensibiliser davantage

Pour  sa part, Louis Nicolas Lopy, Coordinateur de la maison de justice de Grand-Yoff, la solution, c’est davantage de sensibiliser. Parce que, tant qu’il n’y a pas une sensibilisation à outrance, le problème demeure. Peu importe les sanctions, si elles sont très sévères, elles deviennent toujours inefficace si la sensibilisation n’est pas passé. A l’en croire, cette sensibilisation intervient à un triple niveau. D’abord, au niveau de la prévention ensuite  au niveau des sanctions. Mais également, pour pousser les gens qui ont eu connaissance de ces faits d’aller dénoncer. « Il faut que nous ayons l’habitude de dénoncer ces faits. Si nous ne le faisons pas, cela pose un problème. Au Sénégal, nous avions l’habitude de vouloir régler les choses à l’amiable. Sur cet aspect, il ne doit pas y avoir de règlement à l’amiable. D’ailleurs, la loi l’interdit » a-t-il recommandé. Et de poursuivre : «   Même s’il y a eu un règlement à l’amiable, dès que la situation est connue du public, le procureur peut s’autosaisir et automatiquement le dossier  sera  transféré à la justice. On peut même sanctionner les personnes qui ont été à l’origine du règlent  l’amiable ». Dans ce type d’infraction,  explique Louis Nicolas Lopy  on ne peut pas transiger ni faire une médiation. Seule une sanction pénale est nécessaire. Ce délit doit être réprimandé pour qu’à l’avenir qu’il n’y ait pas d’autres cas. Parce que ces infractions ont des conséquences très graves pour la vie des victimes. À côté de la violence, il y a les conséquences psychologiques suivront les victimes.