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NIGER : La France équipée de drones armés pour traquer les djihadistes au Sahel

La France dispose désormais de drones armés pour traquer les djihadistes au Sahel. Chargés depuis 2014 d’observer les groupes armés dans cette immense zone désertique, les trois drones américains Reaper actuellement déployés dans le cadre de lopération Barkhane peuvent donc dorénavant faire feu sur des ennemis identifiés au sol.

« L’intérêt, c’est que quand vous êtes en train de surveiller une zone, si vous identifiez des ennemis et qu’il y a un besoin urgent de traiter cette cible, le drone armé va pouvoir le faire. (…) L’homme est toujours dans la boucle : c’est lui qui décide d’utiliser cette capacité ou non », explique le général Philippe Lavigne, chef d’état-major de l’armée de l’Air.

Ces drones armés sont un nouvel atout, alors que la situation ne cesse de se dégrader au Sahel, en particulier dans la zone dite des « trois frontières » entre Mali, Niger et Burkina Faso, en dépit de la mobilisation des 4 500 militaires français de Barkhane.

Le 10 décembre dernier, 71 soldats nigériens ont péri dans l’attaque d’Inates, la plus meurtrière de l’Histoire du Niger. Cette attaque a été revendiquée par le groupe Etat islamique.

Quelques jours plus tard et alors que le sentiment antifrançais grandit au Sahel, le président nigérien a défendu l’opération Barkhane. Mahamadou Issoufou a rappelé comment en 2013, sans l’opération Serval menée par l’armée française, le Mali voisin serait tombé sous la coupe des djihadistes.

Le président Nigérien doit accueillir, dimanche, Emmanuel Macron à Niamey pour préparer le sommet sur le Sahel. Il est prévu le 13 janvier à Pau dans le sud de la France. Devraient être présents, les dirigeants des cinq pays concernés : la Mauritanie, le Mali, le Burkina Faso, le Niger et le Tchad. Ce G5, sommet exceptionnel, a été voulu par Emmanuel Macron après la mort de 13 soldats français dans la collision de deux hélicoptères le 25 novembre lors d’une opération de combat contre des djihadistes au Mali.

Euronews