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REVUE DE PRESSE DU 28 DÉCEMBRE 2019

A la Une : « Dakar zéro déchet » : Soham Wardini maire de Dakar reconnait que Dakar est sale et demande la prison pour ceux qui salissent la capitale ; Après le front de l’électricité, un autre front s’ouvre dès le 2 janvier avec les enseignants qui brandissent une grève ; Viol : désormais les prédateurs sexuels seront jugés comme des criminels et risquent la perpétuité.
1-Les organisations féminines et parlementaires remportent la bataille sur la criminalisation du viol : Désormais, les violeurs risquent de prendre entre 10 et 20 ans de réclusion criminelle, selon les termes du consensus obtenu hier entre les associations féminines, les femmes parlementaires et le ministère de la justice. Le vote de la loi aura lieu lundi prochain.
2-Interdiction des manifestations : Le Médiateur Alioune Badara Cissé rappelle que le droit de manifester est consacré par la constitution et que son application exige un dialogue entre les citoyens qui défendent leurs droits et l’Etat qui encadre l’exercice de ce droit constitutionnel.
3-Entrée en vigueur de la nouvelle convention des travailleurs des médias : Le Synpics met les patrons de presse devant leurs responsabilités à partir du 1er janvier. La nouvelle convention collective des professionnels des médias au Sénégal entrera en vigueur le 1er janvier 2020. Pour sa dissémination, le SYNPICS va partager les points saillants de cet accord qui va lier les employeurs et employés du secteur des médias. Le premier point concerne l’application de la convention collective face aux avantages déjà acquis dans les entreprises de presse. Les personnels des médias sont les plus mal lotis au Sénégal. En dehors des services publics ou de 3 entreprises de presse, la majorité est dans une galère peu connue.
4-Insalubrité et occupation anarchique de la voie publique dans la capitale Dakar : La prison pour les récalcitrants. Mme Wardini a annoncé la fin de la sensibilisation qui dit elle ne sert plus à grand-chose à Dakar ; elle veut que les citoyens qui salissent et dégradent l’environnement à Dakar soient tout simplement traduits en justice et emprisonnés. Selon la maire, il ne sert à rien de se voiler la face, Dakar zéro déchets restera un vœu pieux si des sanctions fortes ne sont pas prises contre ceux qui salissent la capitale.
5-Conséquences de la razzia des chinois dans le monde rural : les employés de la Sonacos de Kaolack et de Ziguinchor situation dramatique : Ils ont crié leur désarroi hier sur leur sort inédit. Les usines de la Sonacos n’ont pas vu de graines d’arachide cette année, les chinois ont tout acheté et amené chez eux. Cette situation inédite risque de mettre dans la rue tous les travailleurs de la Sonacos.
6-Un autre front social s’ouvre le 2 janvier : les enseignants regroupés autour du SAEMS dirigé par Saourou Sène menacent de paralyser les lycées et collèges du pays à partir du 2 janvier. Selon Saourou Sène, leur préavis de grève expire à cette date et si le gouvernement ne réagit pas d’ici là, ils vont perturber l’année scolaire.
7-Ceux qui filment au lieu d’assister les personnes en danger encourent 3 mois à 5 ans de prison : Selon l’avocat Me Aboubacry Barro, le fait de filmer une personne en danger est réprimée par la loi. Pour l’avocat à la cour, ce délit est passible d’une peine de 3 mois à 5 ans de prison et d’une amende allant de 25 mille à 1 million de F Cfa.«Le délit de non-assistance à une personne en danger est prévu par les dispositions de l’article 49 aliénant 2 du Code pénal. «Le droit réprime cet acte parce qu’au lieu de canaliser cette énergie en filmant cette personne, on pourrait prendre son téléphone portable et appeler les sapeurs-pompiers, s’il s’agit d’un accident ou la police», a-t-il confié à I-radio.

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