RÉTRO 2019
Infosdakar est revenu sur quelques événements qui ont marqués l’année 2019.
Fin de règne du FCFA en 2020
L’année 2019 est marquée l’annonce de la fin prochaine du franc CFA qui sera remplacé par l’éco. Les huit pays de l’actuelle zone franc en Afrique de l’Ouest vont couper les liens techniques avec le Trésor et la Banque de France, ils géreront eux-mêmes cette monnaie sans interférence de la France. Le franc CFA va disparaitre de l’Afrique de l’Ouest. Le président Ouattara l’a annoncé ce vendredi 21 décembre : « par un accord avec les autres chefs d’État de l’UEMOA, nous avons décidé de faire une réforme du franc CFA ». Les huit pays qui utilisent cette monnaie vont adopter une nouvelle devise qui sera baptisée l’éco. Cet éco à huit pays deviendra donc le noyau dur de la future devise de la CEDEAO.
Les explications du DG Senelec sur le réajustement des prix de l’électricité
2019 restera gravée par l’annonce de la hausse des tarifs de l’électricité L’application de cette nouvelle grille ne concernera que les factures à payer en janvier 2020 pour les clients facturés mensuellement et en février 2020 pour les clients qui sont facturés par bimestre dont la plupart sont des clients domestiques. Dans ses explications, M. Biteye a informé que cette hausse impactera cette clientèle estimée à 1.131.053 à fin 2018. Les ménages à faible revenu qui représente 50% de cette clientèle ne connaitront pas de hausse. Cela veut dire que les factures d’électricité de 611203 ménages ne connaitront pas une hausse. Par contre poursuit-il, 300.000 clients domestiques auront une hausse de 2, 7%. Le cumul des deux rubriques, on a 87% de cette clientèle qui a une hausse maximale de 3%. Pour les autres manèges, les hausses seront comprises entre 7 et 10% après la baisse qui leur a opéré en 2017. Quant aux clients industriels dire le DG de la Selenec, ils connaitront une hausse de 6% après la baisse de 4% de 2017 soit une hausse de 2% sur la période. Ce qui est supportable au regard de la continuité du service qui leur ait fourni. Ainsi, ce dernier a fait savoir que le gouvernement du Sénégal s’est toujours opposé à une révision brusque des prix de l’électricité, supportant ainsi toutes les conséquences sur le plan micro et macroéconomique. Ce fut une mesure sociale. « La subvention des prix de l’électricité a couté 318 milliards à l’Etat. Aujourd’hui, le réajustement des tarifs est inévitable. Toutefois, il faut reconnaitre qu’elle n’est pas généralisée. Car les consommations domestiques ne sont pas directement concernées » a-t-il soutenu. Mais les populations ne pouvant plus supporter cette hausse ont dénoncé cette situation. Il y a eu des marches de protestation concernant cette mesure.
Réception de deux appareils A330
Le 31 janvier 2019, la compagnie Air Sénégal a réceptionné à l’Aéroport International Blaise Diagne, son premier appareil A330-900 Neo baptisé Casamance, en hommage à notre belle région du sud. Le 4 décembre 2019 la compagnie Air Sénégal a réceptionné son deuxième A330 Neo avant la fin de l’année 2019. Promesse tenue, nous y voilà. Ce deuxième aéronef porte le nom de Sine-Saloum pour célébrer un hôte de nos terroirs traditionnel. Ce qui a poussé le chef de l’Etat Macky Sall à dire : « Offrant ainsi des innovations en classe business et économique, avec cette acquisition, notre pavillon national compte à présent 6 appareils. Auquel sera bientôt ajouté 8 nouveaux Airbus A 220-300 Néo. Puisque nous avons fait le choix de l’économie, de la préservation de notre environnement climatique. Donc voilà pourquoi nous avons fait le choix de moteur de nouvelle génération ».
Rappel à Dieu d’Ousmane Tanor Dieng et Amath Dansokho
La classe politique sénégalaise a enregistré en 2019 des pertes d’Ousmane Tanor Dieng et d’Amath Dansokho. Ousmane Tanor Dieng est un homme politique sénégalais né le 2 janvier 1947 à Nguéniène et mort le 15 juillet 2019 à Bordeaux. Il est notamment secrétaire général du Parti socialiste sénégalais de 1996 à 2019 date de son décès. Quant à Amath Dansokho, il est un homme politique et syndicaliste sénégalais, ancien ministre, ancien député et ancien maire de Kédougou. Il est né le 13 janvier 1937 à Kédougou, Afrique-Occidentale française et mort le 23 août 2019 à Dakar.
Les morts sur les routes
L’année 2019 est marquée par nombreux accidents de la circulation sur l’entendu du territoire National. Il a été dénombré entre janvier et août 2019, 18.390 blessés et 430 morts, sur plus de 11.082 sorties sur l’ensemble du territoire national. En un mois, précisément en août dernier, Dakar a enregistré 536 accidents de la route, dont 692 secourus et 15 décès, sur un total de 707 victimes. Soit une moyenne de 20 accidents par jour durant le mois d’août dernier. Selon la Brigade nationale des sapeurs-pompiers, Dakar, Thiès-Diourbel sont plus touchées par les accidents de la circulation avec un taux de 65% d’accidents de la circulation.
Inauguration du pont Sénégambie
Les présidents sénégalais et gambien, Macky Sall et Adama Barrow ont inauguré en janvier 2019 le « Senegambia Bridge ». Cet ouvrage dont la première pierre a été posée en février 2015 permet de faciliter le transport entre les deux pays et favoriser le désenclavement de la Casamance, dans le sud du Sénégal. La construction de ce pont a nécessité un financement conjoint de près de 50 milliards de francs CFA (75 millions d’euros) provenant principalement de la Banque africaine de développement.
Le Sénégal perd sa finale à la CAN
Le malheur s’est encore tombé sur le Sénégal. Après celle de 2002 contre le Cameroun, les poulains d’Aliou Cissé, ont été battu en finale de la coupe d’Afrique des nations en Egypte du 21 juin au 19 juillet 2019 par l’Algérie. Malgré la défaite, les joueurs ont été accueillis en héros dès leur retour au Sénégal.
Réélection de Macky Sall à la tête du Sénégal
L’élection présidentielle sénégalaise de 2019, la onzième depuis l’indépendance du pays, a lieu le dimanche 24 février 2019 afin d’élire le président de la République du Sénégal. Le président sortant Macky Sall de l’Alliance pour la République est réélu dès le premier tour avec plus de 58 % des voix. Le 14 janvier 2019, le Conseil constitutionnel annonce une liste provisoire de cinq candidatures : Madické Niang, Issa Sall, Macky Sall, Idrissa Seck et Ousmane Sonko. La liste provisoire est validée le 20 janvier. Dans la soirée du 24 février, Issa Sall et Madické Niang reconnaissent rapidement leurs défaites respectives et apportent leurs soutiens à l’opposition dans l’éventualité d’un deuxième tour. Idrissa Seck et Ousmane Sonko organisent une conférence de presse commune où ils affirment l’« inévitabilité » d’un second tour. Peu après, le Premier ministre Mahammed Dionne annonce la réélection de Macky Sall dès le premier tour avec « au minimum 57 % des voix », et affirme que le président sortant est arrivé en tête dans treize des quatorze régions du pays. L’annonce a lieu alors que la commission électorale nationale (CENA) est encore en plein dépouillement, prévu pour durer jusqu’au mardi suivant, et n’a fait aucune annonce officielle quant aux résultats. L’annonce, jugée précipitée, cause l’incrédulité dans les réseaux sociaux, et des protestations de la part d’Ousmane Sonko et Idrissa Seck. Les résultats officiels provisoires ont été annoncés le 28 février, indiquant une victoire de Macky Sall avec 58,3% des voix13. Ils sont confirmés le 5 mars par le Conseil constitutionnel.