VIOLS SUR DEUX SŒURS DE 3 ET 6 ANS : Gabriel Latir Pouye écroué à la Mac de Ziguinchor, risque gros !
Gabriel Latir Pouye, 49 ans, marié et père d’un enfant, a été placé sous mandat de dépôt, jeudi 16 janvier 2020, à la Maison d’arrêt et de correction de Ziguinchor pour viol et pédophilie sur des mineures. Il a été surpris dans le quartier Alwar par la mère et tante de ses deux victimes âgées respectivement de trois (3) et six (6) ans. Ce pêcheur de profession s’adonnait à des actes et attouchements sexuels sur ces deux «proies» mineures.
Né en 1971 dans la capitale du Rail (Thiès), se
disant pêcheur, domicilié au quartier Alwar à la lisière de Ziguinchor, Gabriel
Latir Pouye s’adonnait à des attouchements sexuels sur deux filles mineures
âgées de trois (3) et six (6) ans. Informés de ses agissements peu orthodoxes
du pêcheur originaire de Thiès (Gabriel Latir Pouye), les hommes du Commissaire
de Police Adramé Sarr, se sont aussitôt rendus sur les lieux pour mettre la
main sur le bourreau des deux petites filles. Tout a commencé le mois de
décembre dernier quand, selon la dame Mouskéba Diassy, sa fille K.M âgée de
trois (3) ans l’avait informé de ce que le nommé Gabriel Latir Pouye avait
abusé d’elle en introduisant ses doigts dans son sexe et, suivant un
interrogatoire sommaire après avoir constaté que celle-ci avait mal lorsqu’elle
urinait. «Quand j’ai interpellé Gabriel Latir Pouye sur les faits, il m’a avoué
avoir caressé le sexe de ma fille.
Depuis lors, je l’ai chassé de notre maison en l’intimidant
de ne plus y reposer ses pieds», a laissé entendre devant les policiers
enquêteurs la dame Mouskéba Diassy. Gabriel Latir Pouye n’a pas voulu entendre
les «menaces» et réprimandes de Mouskéba Diassy. Il reviendra à la charge.
Cette fois-ci, fois il va jeter son dévolu sur la fille de la dame nommée
Diariétou Cissé, voisine de Mouskéba Diassy. Pour assouvir ou rassasier ses
désirs sexuels, il portait sur sa cuisse, avant d’introduire son doigt sur le
sexe de la fille de Diariétou Cissé, âgée de six (6) ans. Comble de malheur,
Gabriel Latir Pouye va être surpris au moment des faits par la fille de Fatou
Cissé, grande sœur de Diariétou Cissé.
Sans désemparées, elles se sont toutes rendues sur les lieux
pour s’enquérir de la situation. Sur place, elles ont trouvé Gabriel Latir
Pouye tranquillement assis sur une chaise. Interpellé sur ses agissements, ce
dernier va se fondre en excuses tout en leur faisant croire qu’il ignorait les
raisons qui le poussent à commettre de tels actes pudiques. Alertés, les
éléments de la Brigade de recherche du commissariat de police de Ziguinchor
vont se rendre sur les lieux pour conduire le mis en cause dans leurs locaux.
Informé de son droit de se faire assister d’un avocat ou d’un conseil inscrit
au tableau ou admis en stage s’il en exprime le besoin, Gabriel Latir Pouye a
affirmé ne pas en désirer.
Marié et père d’un enfant, «je reconnais les faits qui me
sont reprochés. En effet, je fréquentais la maison de la dame Mouskéba Diassy
et j’ai caressé le sexe de sa fille de quatre (4) ans avant d’y introduire mes
doigts. Mouskéba Cissé m’avait chassé de sa maison. C’est par la suite que je
suis allé chez sa voisine Diariétou Cissé où j’ai pris sa fille âgée de six (6)
ans avant de la faire monter sur une chaise pour la doigter. C’est la sœur de
Diariétou Cissé qui m’a surpris avant de me dénoncer. Ce sont des choses que je
fais sans m’en rendre compte», a confié aux policiers Gabriel Latir Pouye. Les
deux fillettes entendues à leur tour par les policiers enquêteurs, ont confié à
ces derniers que Gabriel Latir Pouye a bien introduit ses doigts dans leur sexe.
Une réquisition a été adressée au gynécologue du Centre
hospitalier régional de Ziguinchor. Pour les faits d’abus sexuels et de
pédophilie, le pêcheur Gabriel Latir Pouye, à l’issu de son enquête qui a été
bouclée, séjourne depuis hier à la Maison d’arrêt et de correction de Ziguinchor.
Gabriel Latir Pouye devient ainsi la première victime de la loi sur la
criminalisation sur le viol et la pédophilie dans cette partie sud du pays.
Avec igfm