MANQUE INFRASTRUCTURES EN AFRIQUE DE L’OUEST : Des experts à Dakar pour trouver les la solution
Infosdakar- Dakar a accueilli depuis hier une rencontre régionale sur les Infrastructures Régionales organisée par de la Commission de la Cedeao. Durant la cérémonie d’ouverture,le Commissaire des Infrastructures de la Commission de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), Pathé GUEYE, a laissé entendre que l’Afrique de l’ouest est confrontée à une déficit d’infrastructures , ce qui entrave la promotion de intégration régionale et contribue à la marginalisation de la région ouest africaine dans l’économie mondiale .
Il est revenu largement sur le faible taux d’accès à l’énergie, l’insuffisance des infrastructures et des équipements portuaires, l’urgence de renforcer la sûreté et la sécurité au niveau des aéroports ,la mise en œuvre d’ un programme d’extension et de réhabilitation des aéroports mais aussi sur la maintenance des avions ainsi que la diminution des charges d’exploitations .Dans le domaine ferroviaire, M. Gueye a fait savoir que la Cedeao dispose au total d’un réseau ferroviaire de 10188km. D’ après lui, au cours des 30 derniers années , l’importance économique des chemins de fer en Afrique de l’Ouest a considérablement diminué en raison de l’amélioration continue des infrastructures routiers et de la non-rentabilité financière des services . Ainsi il a regretté que le réseau est inadapté aux transports des passagers et de marchandises .La privatisation dans le cadre des concessions, n’a pas résolu le problème de déclin et de la non-rentabilité du trafic de passagers . Pour pallier aux insuffisances constatées dans le secteur des infrastructures , dira le commissaire, la CEDEAO a élaboré des programmes dans les secteurs des transports routiers , maritimes , aériens , ferroviaires , de l’énergie , des télécommunications et des ressources en eau. Ce plan directeur vise à réduire le coût de l’énergie et en augmenter le taux d’accès à l’électricité de 39% à près de 70% en 2020, à réduire des coûts de transport et stimuler les échanges intra-africains par la modernisation des corridors routiers et des routes d’interconnexions, la modernisation des ports , des réseaux de chemins de fer et du transport aérien , à assurer la sécurité alimentaire et augmenter de 20% le nombre de connexion internet à haut débit au cours de 20 prochaines années. Pour sa part, poursuit-il, la commission de l’UEMOA a élaboré le programme d’action communautaire de l’Uemoa pour les infrastructures routières et les transports et le programmes économique régional de l’UEMOA.