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REVUE DE PRESSE DU 22 MAI 2020

A la Une • Le Sénégal accepte les tests de vaccin contre le Covid-19
• Affaire Senelec-Akilee : Babacar Ngom fait son mea-culpa • Le cri du cœur du Pr Mamadou Diop de l’hôpital Le Dantec : « Le cancer est en train de décimer les populations avec 70% de décès, 30000 malades perdus en 3 ans ».

1 – Covid-19 : Dakar à bout de souffle qui s’approche des 2000 cas positifs. La capitale a fini d’exploser le compteur de la maladie, malgré le silence des responsables de la région médicale et des districts.152 cas ont été détectés en 48h. Cette situation est devenue presque intenable pour les centres de traitements des malades au bord de la rupture. Le ministère de la santé, serait en train de concevoir un « un nouveau plan de guerre pour Dakar », selon Libération.

2 – Affaire Senelec-Akilee : Babacar Ngom le Président du Club des Investisseurs sénégalais fait son mea-culpa : Voici un extrait de sa lettre d’excuses :

« Voici qu’au moment où il ambitionne de déployer ses ailes dans le ciel des affaires du pays, le CIS est pris dans une tempête.
La cause : une motion de soutien à une jeune entreprise sénégalaise dont les principaux acteurs sont membres du CIS.
Erreur sur le fond comme sur la forme. Sur le fond, je ne connais pas les termes du contrat liant AKILEE à la SENELEC et sur la forme nous n’avions pas consulté tous les membres.
Je voudrais, humblement, sincèrement reconnaitre, ici et maintenant, mon erreur et présenter mes excuses à tous ceux que cela a dérangé, déplu ou agacé. Mea culpa, maxima culpa !
L’erreur est humaine, je reconnais la mienne et saisis l’occasion de ce mois de pardon pour présenter mes excuses et solliciter le pardon de tous ».

3 – Plan de contingence du Covid-19 : Le Sénégal vers une nouvelle stratégie de prise en charge. Dr Abdoulaye Bousso est formel, « si l’ampleur de la maladie continue, nous allons adopter la prise en charge des malades à domicile. Nous assumons le choix de la stratégie dynamique, qui évolue selon le contexte et les réalités sénégalaises. Le vrai défi aujourd’hui, est d’enlever la stigmatisation des malades dans la tête des sénégalais. Malgré les mesures d’assouplissement prises, la situation peut être totalement gérée par le système sanitaire, si chaque sénégalais prenne ses responsabilités et respecte les mesures. Sur les chiffres, nous nous sommes rendus en compte que le nombre cas positifs double tous les 11 jours, en moyenne, au Sénégal ». Dr Bousso participait à l’émission d’Abdoulaye Cissé de la TFM.

4 – Le Sénégal s’est porté volontaire pour faire partie des pays de test des nouveaux vaccins contre le coronavirus : C’est une révélation du Dr Mady Ba Incident manager et coordinateur de la riposte Covid-19 de l’OMS au Sénégal, hier, sur la TFM. Malgré des dénégations de quelques autorités, le représentant de l’OMS à Dakar, a annoncé que le Sénégal a accepté de tester les vaccins qui seront proposés pour combattre le coronavirus.

5 – Le drame causé par les autres pathologies en dehors du Covid-19 : Une immersion au Centre de traitement du cancer de l’hôpital Le Dantec, a permis de mesurer les dégâts causés par les pathologies comme le cancer. Selon le Professeur Mamadou Diop chef du service de l’Institut, interrogé par Fatou Kiné Dème, le cancer a tué plus de 30000 sénégalais ces dernières années. Au Sénégal, si l’on en croit Pr Diop, 70% des malades atteints du cancer meurent, et qu’il est temps d’accorder plus d’attention à cette maladie qui ravage des milliers de vies dans notre pays.

6 – Le séjour en résidence surveillée d’Hissen Habré prolongé : Selon le ministre de la justice, Maitre Malick Sall, la décision serait normale. « A ce que je sache nous sommes toujours à l’état de pandémie Covid-19 et c’est ce qui fait que le juge a autorisé la permission à Hissein Habré. L’ordonnance du juge dit que ce délai est renouvelable. Ce, en tenant compte des raisons qui avait permis au juge de prendre cette décision », a-t-il confié à notre confrère Ndiogou Diène.

7 – Le bracelet électronique dans 6 mois : Cette mesure, d’après le ministre de la Justice, Malick Sall, pourrait être opérationnelle dans un délai de 6 mois. « Ce bracelet va fonctionner à partir d’un système de géolocalisation par satellite. On a déjà testé cela avec une structure sénégalaise. Le bracelet peut durer 20 ans. Si la personne doit porter cela, on lui place une puce. Et, si elle est dispensée de sa peine, on enlève la puce et on remet le bracelet à quelqu’un d’autre », a expliqué le ministre qui indique que l’Assemblée nationale va traiter le dossier de façon diligente afin que la mesure soit opérationnelle dans 6 mois », informe le Garde des sceaux repris par Emédia.

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