REVUE DE PRESSE DU 26 MAI 2020
1 – Covid-19/L’OMS suspend les tests sur l’hydroxychloroquine : L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a pris, hier, la décision de suspendre « temporairement » les essais cliniques avec l’hydroxychloroquine par mesure de sécurité. Cette décision va-t-elle impacter la prise en charge des malades au Sénégal ? Pour rappel, la décision de l’OMS fait suite à la publication d’une étude dans la revue médicale The Lancet jugeant inefficace voire néfaste le recours à la chloroquine ou à ses dérivés comme l’hydroxychloroquine contre la Covid-19. De nouvelles recherches vont être menées et des données collectées « afin d’évaluer correctement les potentiels bienfaits ou les possibles effets néfastes de ce médicament », a expliqué le directeur général de l’OMS Tedros Adhanom Ghebreyesus. Hier, le professeur Didier Raoult a remis en cause l’étude publiée dans The Lancet, la qualifiant même de « foireuse ». L’infectiologue reste convaincu de ce qu’il avance depuis des mois : « Je ne sais pas si l’hydroxychloroquine tue mais ici, elle sauve des vies », rapporte RTL.
2 – Fallou Diop explique comment il a brulé vif son père : « j’ai mis le feu du bol rempli d’essence avant de le lui jeter alors qu’il regardait la télé. Le même soir, il devait accueillir sa nouvelle épouse, c’est pourquoi je suis passé à l’acte. Il a frappé et répudié ma mère. Il disait partout qu’elle couchait avec d’autres hommes et je ne l’ai pas supporté ». Selon Libération, le jeune Fallou Diop a fait ces révélations hier lors de sa garde-à-vue, après son arrestation.
3 – Affaire du décret nommant Aminata Tall présidente honoraire du CESE : L’opposition réunie autour du CRD dépose une plainte : « En dépit des arguties du soldat en service commandé dans un journal en ligne, en date du 24 mai 2020, le Décret n°2020-976 contrevient, sur plusieurs points, à la législation sénégalaise. C’est la raison pour laquelle, le Congrès de la Renaissance Démocratique a décidé de saisir la Justice pour le faire annuler. Dans ce sens, un pôle d’avocats est déjà constitué et il va saisir la Justice dans les tous prochains jours. Le CRD condamne, jusqu’à la dernière énergie, les propos infamants et diffamatoires tenus par le fou du Roi à l’endroit du Premier ministre Abdoul Mbaye. Cet énergumène peut beau travestir la vérité, il ne peut effacer les motivations profondes à la base de ce décret que leurs auteurs ont cherché à cacher, dont la publication immédiate a été réclamée en même temps que le communiqué mensonger de la Présidence pour gêner la rédaction d’une autre rédaction « corrigée », et qui n’est toujours pas publié », peut-on lire dans le communiqué du CRD.
4 – Retour des enseignants dans les écoles : Les rotations pour ramener les enseignants dans leurs établissements démarrent cet après-midi. Le ministère de l’éducation a mobilisé les bus de Dakar Dem Dikk pour une reprise effective des cours pour les élèves en classe d’examen prévue ce 2 juin. En effet, une plateforme est mise en place pour le retour des enseignants. Ces voyages organisés par le gouvernement en collaboration avec Dakar Dem Dikk (DDD), va s’effectuer cette semaine, entre ce mardi 26 mai, et jeudi prochain, 28 mai. Cependant, les enseignants concernés sont ainsi invités à s’inscrire sur la plateforme du ministère et proposer la date qui leur convient.
5 – Pour combattre les cas importés du coronavirus, le gouverneur de Kédougou réclame des drones : « Nous avons avec la Guinée presque 123 Km de frontière, avec le Mali 180 Km et dès le départ, on a mis le focus sur les frontières qu’on avait complètement pris d’assaut et fermées avec l’ensemble des forces de défense et de sécurité. On va continuer sur cette lancée, on va renforcer le dispositif à l’interne pour un peu rassurer les populations, mettre en place une sérénité accrue qui permettra aux populations de nous accompagner dans cette dynamique que nous avions commencée mais ce dispositif sera beaucoup plus corsé pour aller vers ce qu’on appelle dispositif de surveillance par drones », a confié le gouverneur à la RFM.
6 – Moustapha Diakhaté demande la levée de l’état d’urgence : L’ancien parlementaire a posté sur Facebook ses arguments. « En effet, du 23 mars 2020 au 24 mai 2020, le nombre de cas positifs recensés au Sénégal est passé de 79 à environ 3 000 soit une hausse de 37 % en deux mois. Au regard de ces données, il est évident que l’Etat d’urgence n’a pas permis d’endiguer la chaine de transmission de la Covid-19. La mesure n’a pas non plus contribué à éviter la surcharge des réceptifs recevant les cas contact et des hôpitaux comme le dit si bien le Directeur du Cous lorsqu’il rapporte que « la forte augmentation des hospitalisations menace de saturer un grand nombre de Centres de traitement des épidémies (CTE) mis en place.» Par contre sur le plan économique et social, l’Etat d’urgence a mis en sommeil de pans entiers des activités génératrices de revenus et euthanasié d’innombrables entreprises du secteur informel », lit-on sur la page de l’ancien chef de cabinet du Président.
7 – Renégociation du contrat de l’autoroute à péage : La société Eiffage met Macky Sall dans tous ses états. Selon l’Obs, face au jeu de yoyo de la société française qui gère l’autoroute à péage, le Chef de l’Etat est très fâché par l’attitude des responsables de cette société. Pour rappel, depuis des mois, le gouvernement demande une renégociation des termes du contrat de concession qui lie le Sénégal à Eiffage.
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