POUR UNE AGRICULTURE RÉSILIENTE ET COMPÉTITIVE
« Bâtir une agriculture compétitive, diversifiée et durable » est la vision qui a sous-tendu le volet agricole du plan Sénégal émergent, appelé comme nous l’avons vu le programme de relance et d’accélération de la cadence et de l’agriculture sénégalaise (PRACAS). Cette vision met clairement l’accent sur l’émergence d’une agriculture capable de :
- Nourrir au mieux et durablement sur une base endogène les populations,
- Tirer profit des avantages du commerce international,
- (iii) sécuriser et augmenter les revenus des ruraux,
- Procurer des emplois agricoles et non agricoles,
- Gérer durablement les ressources naturelles,
- Améliorer l’état nutritionnel des populations.
En effet, le président Macky sall a toujours placé l’agriculture dans ses priorités pour le développement économique et social du pays, de la mettre au cœur de l’action et en faire une agriculture performante et résiliente. Ce qui explique les investissements massifs qui y ont consacré depuis 2012.
En 2019, la campagne agricole a permis une production céréalière estimée à 2 735 648 tonnes, soit une hausse de 8,7% par rapport à la campagne précédente, selon les données de Direction de la prévision et des études économiques (DPEE).
En 2019, le Sénégal a produit 1.155.337 de tonnes de RIZ, cette production est en hausse par rapport à celle de 2018.
Ces progrès résident dans les avancées notées par l’adoption de nouvelles techniques culturales, dans les investissements consentis dans les aménagements et de l’appui financier apportées par des bailleurs de fonds qui s’impliquent dans le secteur. On a pu constater des rendements à l’hectare, passés de 6.2 tonnes en 2000 à 7.6 tonnes. Tout ceci a encouragé une augmentation de superficie emblavées dans la vallée du fleuve, reflétant le volontarisme de l’Etat et les incitations qui ont permis, à leur tour, la hausse subséquente des activités de la filière.
La dernière tournée agricole du ministre de l’agriculture et de l’équipement rural le professeur Moussa BALDE montre les performances heureuses de la vision du président MACKY SALL dans le secteur agricole. Lors de ladite tournée, à l’étape de Ziguinchor, le ministre a réceptionné d’une manière provisoire le barrage d’AFINIAM. Ce barrage permettra de récupérer 11.480 hectare de vallées et un moyen d’atteindre l’autosuffisance en riz dans la zone. Ainsi, le ministre s’est prononcé sur le mécanisation de l’agriculture en dotant aux agriculteurs des matériels agricoles comme des tracteurs, des moissonneuses et des motoculteurs. Dans la même veine, le ministre s’ambitionne d’accompagner les agriculteurs pour la mécanisation de l’agriculture du labour jusqu’à la récolte.
Depuis 2014, on assiste à une augmentation constante des surfaces emblavées à un développement conséquent de la production du secteur. On est arrivé là selon les experts du secteur grâce à une mécanisation davantage poussée de l’agriculture, à une utilisation optimale de moyens scientifiques et technologiques ce qui a permis d’assurer une adaptation aux conséquences dramatiques des changements climatiques, la mise en place à temps des intrants, et une rationalisation des subventions accordées.
Fort de tous ces efforts consentis et fournis dans le secteur, le Président de la République avait raison de déclarer : « Si tout le monde s’y met, d’ici peu, nous allons changer radicalement le visage du Sénégal grâce à l’agriculture ». Pour le Président, l’agriculture va devenir le moteur de l’économie sénégalaise.
Force est de reconnaitre que depuis l’évènement des politiques d’ajustement structurel coïncidant, vers la fin des années 70, avec un changement de cap dans la gestion du secteur agricole, consécutif à la disparition de l’ONCAD, tous les gouvernements constitués au Sénégal ont décliné des nouvelles politiques agricoles. Ils ont tous publié, à cet effet, des lettres de politiques sectorielles, mais en vérité aucun gouvernement n’est encore allé plus loin, dans l’efforts consentis pour faire de l’agriculture le moteur de croissance de l’économie nationale, que ne l’a fait le régime de MACKY SALL.
En effet, avec la mise en œuvre du PSE, c’est un changement radical qui a été engagé.
L’agriculture, une priorité dans le PAP II réajusté et accéléré
Cette année, avec l’avènement désastreux de la COVID 19, l’Etat, dans sa planification stratégique, a réajusté son PAP 2 en PAP II réajusté et accéléré. Le budget du PAP II est estimé à 14712 milliards sur la période 2019-2023. En effet, Ce plan a inscrit l’agriculture comme une priorité majeure pour l’atteinte de la souveraineté alimentaire. Le président SALL s’attache à la souveraineté alimentaire tout en faisant confiance à son ministre qui fait un travail de titan sur tous les plans. Ce ministre a incontestablement donné un souffle à l’agriculture. Celle-ci respire mieux et à grand poumon.
Lors de la Rencontre des Entrepreneurs de France, SEM Président Mack Sall a déclaré : « Il urge de repenser notre modèle de développement, d’apprendre de nos erreurs, de redéfinir l’ordre des priorités et de redonner sens à l’économie réelle, en investissant plus et mieux dans l’agriculture, l’énergie durable, les infrastructures, la santé, l’éducation et la formation, afin de réaliser un développement compatible avec le bien-être de l’homme intégral. »
Cette déclaration rassure et promet des lendemains meilleurs pour une agriculture résiliente, diversifiée, compétitive et durable.
Nasire NDOME
Membre de la COJER NATIONALE