Détention et usage de drogue : Le petit frère du promoteur de lutte Aziz Ndiaye et son ami en prison
Demain, jeudi 11 février 2021, Alioune Badara Ndiaye, petit frère du promoteur de lutte, Aziz Ndiaye, sera jugé pour détention et usage de drogue. Des psychotropes (pions) ont été retrouvés sur son ami avec qui il était au moment de l’interpellation. Ils ont été placés sous mandat de dépôt hier.
Il ne fait pas partie des plus connus de la famille Ndiaye. Mais, Alioune Badara dit «Badou Ndiaye» est sorti de l’anonymat depuis hier mardi. Petit frère du promoteur de lutte, Aziz Ndiaye, il a été arrêté par les éléments de l’Office central de répression du trafic illicite des stupéfiants (Ocrtis).
Déféré hier, mardi 09 février 2021, au parquet du procureur de la République Serigne Bassirou Guèye, Badou n’est pas rentré chez lui. Avec son ami, Habib Faye, il a été placé sous mandat de dépôt. Et fera, demain jeudi 11 février 2021, face au juge des flagrants délits de Dakar. Il pourra s’expliquer sur ces accusations qui le privent de sa liberté et qu’il nie avec véhémence, depuis l’enquête préliminaire. Il serait juste au mauvais moment et au mauvais endroit avec un ami sur qui il a été retrouvé, selon l’enquête, de la drogue. Ce dernier est interpelé en possession de psychotropes communément appelés «pions».
Badou Ndiaye, qui semble aussi surpris que son entourage, a juré aux enquêteurs qu’il n’est en rien lié à cette drogue. Selon une source judiciaire, le produit prohibé n’a été trouvé sur lui. «Son seul tort a été d’être arrêté en compagnie d’une personne détenant ces psychotropes», se désole une source proche de l’enquête. Quant à son ami, il ne semble pas bénéficier de cette bribe de décharge. Les «pions» en question ont été, suivant les éléments de l’enquête, retrouvés sur Habib Faye qui les aurait convoyés en venant en vacances au Sénégal, pour, dit-il, lutter contre le froid. Tout comme son ami Badou, Habib a nié l’accusation. «Il a aussi nié, mais c’est constant que ça a été retrouvé sur lui», confirme une autre source judiciaire. Point de vacances donc pour Habib Faye soumis aux rigueurs carcérales.