REVUE DE PRESSE DU 16 AVRIL 2021
1- Fermeture du campus social, suspension des amicales : Le Recteur de l’Ucad installe la cacophonie, le directeur du Coud le désavoue, les étudiants se rebellent
Les étudiants de l’Université Cheikh Anta Diop n’ont pas tardé à réagir à la décision du conseil restreint de l’assemblée de l’université consistant à suspendre les amicales tout en demandant au directeur du Coud de fermer le campus social. Hier,ils ont font face aux forces de l’ordre pour manifester leur opposition à la nouvelle suspension des amicales. Dans un communiqué conjoint, les délégués de la coordination des écoles et instituts et ceux l’amicale de la faculté de Médecine se disent surpris que le conseil puisse se réunir sans eux. Ainsi, ils rejettent catégoriquement les décisions issues de cette rencontre.
En outre, ils accusent le ministre de l’Enseignement supérieur Cheikh Oumar Hann et le recteur Ahmadou Aly Mbaye de vouloir « transformer l’Ucad, temple du savoir et havre de paix, en zone de guerre ».
Emboîtant le pas des étudiants, la direction du COUD désavoue le Recteur et se dit incompétent pour fermer le campus social.
2- Saisie de tonnes de faux médicaments : Le scandale prend de l’ampleur et l’Ordre des pharmaciens porte plainte
Le président de l’Ordre des pharmaciens Amath Niang a été entendu à la Sureté urbaine de la Police, ce jeudi matin, après le dépôt d’une plainte au nom de tous les pharmaciens. Interrogé par Vox Populi, Dr Amath Niang s’interroge sur le dispositif de contrôle de la douane. « Que des médicaments puissent traverser toutes nos frontières jusqu’à notre capitale. C’est des responsabilités qu’il va falloir bien situer ; c’est le monopole, c’est le système de santé qui est aujourd’hui menacé » alerte le président de l’Ordre des pharmaciens.
3- A l’origine d’un précédent religieux dangereux à Diohine, Serigne Bara Sène demande pardon aux populations et à ses talibés
Les relations étaient devenues tendues entre Serigne Bara Sène et les jeunes. Une cohabitation difficile au regard surtout de la fanfaronnade du guide religieux dans la localité, créant ainsi un égocentrisme qui ne dit pas son nom.
Et les autorités locales et le père du marabout ont pris le taureau par les cornes pour mettre les choses à l’endroit. Et, au sortir de son entrevue avec les prêtres, Serigne Bara Sène, très ému, a déclaré qu’il n’y a aucun nuage entre L’Eglise, les populations et lui.
“Tout s’est passé comme dans le meilleur des mondes, c’est une rencontre de communion, d’entente cordiale pour que la paix soit définitive”, a-t-il souligné, renouvelant son pardon aux populations.
“Désormais, que tout le monde pactise ensemble dans l’unité, la paix, dans une communion totale. Mon pardon va également vers mes ouailles si tant est qu’ils sont blessés par mes faits et gestes”, ajoutera Serigne Bara Sène.
4- Wari licencie ses employés et traîne les pieds pour payer leurs droits
Des travailleurs, regroupés dans le “Collectif d’employés de Wari SA”, crient leur ras-le bol face à “l’injustice qu’ils subissent depuis plusieurs mois” de la part de leur ex-employeur qui les a licenciés.
Tous des employés avec des contrats à durée indéterminée, le collectif, dans une note d’information aux médias parvenue à Senego, déclare avoir reçu, “en date du jeudi 25 février 2021 pour la plupart des lettres de suppression de poste (en Pj) faisant état de lettre de licenciement avec effet le vendredi 26 février 2021, avec pour Objet : Réorganisation et suppression de Poste”.
« N’ayant reçu aucun droit pendant plus d’une quinzaine de jours, Au milieu du mois de Mars, le 19 plus précieusement, nous avons reçu chacun un document comportant le solde de tout compte daté du 26/02/2021 ne comportant aucune date d’échéance de paiement, que nous avons tous signé et retourné à la direction », lit-on, entre autres.
Ces pères de familles qui vivent de dures journées, sans pouvoir honorer leurs dépenses quotidiennes etc. ont fait des pieds et des mains (rencontre avec la Direction, plainte à l’inspection du travail, courrier à la Cnts) pour avoir leurs droits.
5- Production agricole : Le Sénégal n’a pas produit 1 million 800 mille tonnes d’arachide, selon le regroupement des acteurs du secteur industriel et agroalimentaire
Ousmane Diakhaté, secrétaire général du RASIAT (Regroupement des acteurs du secteur industriel et agroalimentaire de Touba) dément l’information selon laquelle la production arachidière de l’année 2020 a atteint 1 million 800 mille tonnes et parle d’échec. « Il n’y a plus d’arachide au Sénégal, la bonne semence a été exportée ce qui fait que nous n’avons pas pu avoir une bonne récolte », indique-t-il. Poursuivant, il dira qu’au Sénégal ce qui a été récolté cette année ne dépasse pas 700 mille tonnes : « ce qu’ils ont dit, techniquement, n’est pas faisable. Les chinois ont exporté 400 mille tonnes. L’arachide que nous consommons, en ce moment, vient du Burkina Faso ». Pour étayer ses dires il indique que le litre d’huile est vendu à 1250 frcs sur le marché alors que si on avait 1 million 800 mille tonnes, il coûterait 900 frcs . Il plaide ainsi pour le capital semencier soit préservé par l’État. Ousmane Diakhaté était l’invité de RFM Matin.
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