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SANTÉ : Pose première pierre d’une unité de greffe de la moelle osseuse et de l’unité de la procréation assistée

C’est ce mercredi 20 avril, à l’hôpital « Dalal Jamm » de Guédiawaye que le ministre de la santé et de l’action sociale, Abdoulaye Diouf Sarr a procédé à la pose de la première pierre du projet de construction de l’unité de la greffe de moelle osseuse et de l’unité de la procréation médicalement assistée.

Une cérémonie qui s’est déroulée sous la présence du directeur de l’hôpital Dalal Jamm, Moussa Same Daffe, du maire de la localité, Aliou Sall, parmi d’autres autorités locales. Prévu sur une durée de 12 mois, le projet a été estimé à 1.5 milliard de FCFA selon le ministre de la santé.

Avec ces deux futures unités (unité de la greffe de la moelle osseuse et de l’unité de la procréation médicalement assistée) qui devraient être implantées à « Dalal Jamm », on se dirige vers une grande première au Sénégal et dans la sous-région en termes d’équipements de pointe. On parle d’une approche thérapeutique complexe, consistant à réinjecter au malade ses propres cellules souches (autogreffe) ou des cellules sanguines prélevées chez un donneur sain et compatible (allogreffe.) Ce, après une chimiothérapie intensive destinée à régénérer les cellules souches du malade.

D’après les données livrées par le ministère de la santé, des études montrent qu’il y a une nette augmentation de la prévalence des cancers avec 25,3 cas / an toutes hémopathies malignes confondues. La plupart de ces malades atteints d’un cancer du sang suivent un traitement palliatif à défaut de l’absence de la possibilité de faire une greffe de moelle au Sénégal.

Les patients devraient donc pouvoir éviter les tracasseries de l’évacuation à l’extérieur pour suivre ce type de traitement. Une prise en charge de patients venant de la sous-région est même envisagée. Une avancée notoire pour l’hôpital Dalal Jamm inauguré en 2016 avec un démarrage effectif des prises en charge en avril 2019.

Pour ce qui est de l’unité de la procréation médicalement assistée, l’infertilité au sein du couple sera prise en charge. Considérée comme une maladie de santé publique par l’organisation mondiale de la santé, l’infertilité toucherait 15 à 30% des populations recensées dans les pays en voie de développement. Le projet sera donc une tentative de réponse avec l’implantation de cette unité d’assistance médicale à la procréation (AMP) pour faire face à la demande pressante concernant les cas liés à l’infertilité au sein des couples.