Insertion professionnelle : La direction générale de l’horticulture et le FILS mutualisent leurs efforts
« Je tiens d’abord à féliciter le DG Macoumba Diouf, c’est pas facile actuellement de vouloir régler tout d’un coup le problème d’emploi des jeunes. Il faut tout d’abord avoir une formation professionnelle pour chercher un emploi. L’État à lui seul ne peut pas créer des emplois. Le FILS ne s’est pas seulement focalisé sur la sécurité. Nous sommes dans les autres secteurs comme l’agriculture, la pêche, l’élevage etc. », a déclaré ce samedi 24 avril à Dakar Cheikh Amadou Bamba Mboup, Président du FILS. C’est lors de la signature d’une convention pour la formation d’une centaine de lutteurs dans le domaine de l’agriculture entre le FILS ( Formation et Insertion des Lutteurs du Sénégal ) et la direction générale de l’horticulture.
A l’en croire, cette formation des lutteurs seraient un levier de plus dans le domaine agricole du Sénégal. « Je félicite les lutteurs comme Tapha Tine et Eumeu Séne qui ont accepté d’apporter leurs grains de sel dans ce projet », a-t-il fait savoir le Président du FILS.
Sur ce, le directeur général de l’horticulture M. Macoumba Diouf a félicité les lutteurs et a encouragé le FILS à redoubler d’effort. « Nous sommes là pour la convention entre notre direction et le FILS. C’est une association qui a pour but de trouver un emploi pour les lutteurs. Le sport est important mais avoir un métier c’est plus important dans la vie d’une personne. Les lutteurs n’ont pas de contrat de lutte chaque instant donc avec une formation professionnelle, ils pourront travailler même sans lutte. La carrière n’est pas assez longue. J’en profite de l’occasion pour demander aux maires pour qu’ils trouvent des terrains cultivables pour les lutteurs », affirme M. Diouf.