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EURO 2021: Italie-Espagne et Angleterre-Danemark, deux demi-finales royales

La « Squadra Azzurra » opposée à la « Furia Roja », les « Three Lions » face à la « Danish Dynamite », tel est le programme des demi-finales de l’Euro 2021, les 6 et 7 juillet à Wembley. L’Italie et l’Espagne sont en quête de rédemption, tandis que l’Angleterre rêve d’une consécration à domicile. Mais les Danois sont animés d’une foi inébranlable. Présentation.

Trois anciens vainqueurs et un aspirant. Le casting du dernier carré de cet Euro 2021 réunit ces quatre équipes-là. Il y a l’Espagne, la nation la plus titrée – à égalité avec l’Allemagne – avec trois finales remportées (1964, 2008 et 2012). L’Italie, championne d’Europe en 1968, en est également. Le Danemark, vainqueur « surprise » en 1992, est aussi présent. Et enfin, on retrouve l’Angleterre, qui n’a jamais fait mieux qu’une demi-finale en 1996.

L’Italie et l’Espagne ouvrent le bal mardi 6 juillet, à Wembley (coup d’envoi à 21h heure de Paris, 19h TU). Puis ce sera au tour de l’Angleterre et du Danemark mercredi 7 juillet, toujours à Wembley (coup d’envoi à 21h heure de Paris, 19h TU).

L’Italie revancharde

Est-ce l’Euro de la rédemption pour la « Nazionale » ? Il y a trois ans, les Italiens, quadruples champions du monde, manquaient la qualification pour le Mondial en Russie. Un vrai traumatisme pour les Transalpins : manquer une Coupe du monde, cet affront était inédit depuis 1958. Aujourd’hui, avec Roberto Mancini aux commandes, la « Squadra Azzurra » a retrouvé de son éclat.

Contrairement aux anciennes sélections, il n’y a pas de stars dans cette équipe, hormis peut-être le gardien Gianluigi Donnarumma, phénomène diablement efficace dans sa cage (987 minutes d’invincibilité à lui seul entre octobre 2020 et juin 2021). Mais il y a beaucoup de cohérence, d’expérience et de cohésion. La charnière Chiellini-Bonucci monte la garde, Jorginho et Locatelli régulent le jeu au milieu, Spinazzola (malheureusement forfait pour le reste de l’Euro) et Di Lorenzo animent les couleurs, et tout le collectif fait la différence en attaque (quatre joueurs à deux buts, deux jours à un but).

Avec en plus la série record de 32 matches consécutifs sans défaite du sélectionneur Roberto Mancini, l’Italie est en confiance. Quand le technicien disait il y a quelques semaines qu’il « rêvait d’une finale à Wembley », il ne convainquait pas. L’élimination en quarts de finale de la Belgique (2-1), un favori, a rendu son rêve bien plus réel et sérieux.

RFI