GESTION DURABLE DE LA PECHE COTIERE ARTISANALE : Le projet IPC-Afrique de l’Ouest ambitionne de renforcer sa contribution
L’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), le Programme des Nations Unies pour l’Environnement (PNUE), les représentants des Gouvernements du Cabo Verde, de la Côte d’Ivoire et du Sénégal, ainsi que d’autres parties prenantes, ont tenu virtuellement, les 9 et 10 août 2021, la 2ème réunion du Comité de Pilotage du projet Initiative Pêche Côtière en Afrique de l’Ouest (IPC-AO).
Réunissant près de 40 participants, notamment les points focaux du Fonds pour l’Environnent Mondial (FEM), des responsables d’organisations professionnelles de pêcheurs, des femmes transformatrices de produits halieutiques, cette rencontre a été l’occasion de dresser l’état de mise en œuvre des activités du projet, de présenter les recommandations de l’évaluation à mi-parcours, d’examiner la proposition d’extension d’une année et de redéfinir les orientations stratégiques pour l’atteinte des résultats escomptés.
Lors des deux jours de réunion, d’après un communiqué transmis à APO les parties prenantes ont validé la proposition d’extension du projet et formulé des recommandations à la Coordination régionale et aux équipes nationales du projet d’intensifier les activités de renforcement des capacités des communautés de pêcheurs (plus particulièrement les femmes transformatrices) et des personnels techniques des institutions nationales et locales en charge de la gestion des pêches, de fournir un meilleur appui à la mise en œuvre des plans de gestion des pêcheries sélectionnées, de poursuivre les activités d’évaluation des cadres juridiques et documents de politique de pêche au regard des instruments internationaux (AEP et Directives volontaires pour la pêche artisanale, le genre), et de consolider les activités de gestion durable des mangroves et de renforcement de la chaîne de valeur des produits halieutiques.
Initialement, le projet IPC-AO devait s’achever le 31 mai 2022. Étant donné les contraintes liées à la pandémie Covid-19, les différentes parties prenantes se sont accordées pour demander au Secrétariat du FEM un an d’extension dans le souci de permettre aux trois pays bénéficiaires de mettre en œuvre toutes les activités du cadre de résultats pour l’atteinte des objectifs du projet.