REVUE DE PRESSE DU 4 OCTOBRE 2021
1-Mort de Cheikh Niass en détention / Grogne dans la police, le commissaire déchu de Wakhinane assène ses vérités : « toute ma famille est en danger »
L’affaire de l’émigré Cheikh Niass, mort dans les liens de détention, prend une nouvelle tournure avec la sortie du commissaire Cheikh Ndiaye. « Toute ma famille est en danger pour une affaire qui ne nous concerne pas. On devait me devait me donner une demande d’explication, avant de m’entendre devant le conseil d’enquete. Je ne vais jamais dire du mal de la police », assure le lieutenant Ahmed Bachir Ndiaye cité par Enquete.
Pour nos confrères de l’Obs, il y a une grosse colère au sein de la police avec cette affaire. Cité aussi par nos confrères, le commissaire Ndiaye dénonce « une décision précipitée qui semble être l’aboutissement d’un acharnement d’une autorité qui a agi en revanchard. Cette situation humiliante que je suis en train de vivre, alors qu’elle me semble de loin beaucoup moins délicate que le suicide du détenu impliqué dans l’affaire Boy Djinné dans les locaux du Commissariat Central de Dakar ».
2- Abdoulaye Baldé menace de quitter Macky Sall et sa coalition
Le président de l’Union des centristes du Sénégal (Ucs), Abdoulaye Baldé n’est pas content de son compagnonnage avec le chef de l’État, Macky Sall. Invité de l’émission Grand Jury de la RFM ce dimanche, le maire de Ziguinchor a fait part de son mécontentement du fait que son parti n’est pas associé à la gestion du pays, lassant apparaître sa volonté de quitter le navire si les choses ne changent pas.
« C’est lui (Macky Sall) qui est venu me chercher en 2019, on n’était pas demandeur. J’étais candidat à l’élection présidentielle et tout le monde le sait. Maintenant, après beaucoup de négociations politiques, beaucoup sont venus me demander de soutenir le président Macky Sall. Et donc, nous avons décidé de le soutenir », a rappelé M. Baldé.
« On nous a amenés dans cette coalition pour essayer de nous affaiblir. Je pense que ça ne devrait pas être le cas. Mais c’est la vérité car depuis lors, on n’est ni dans l’opposition ni dans le pouvoir. Je pense qu’il faudrait que cela cesse. Et que des décisions fortes soient prises », a-t-il menacé.
Et d’ajouter : « Les choses, telles qu’elles se sont passées ne peuvent pas perdurer. Moi je suis un homme qui est à la tête d’un parti politique où il y a beaucoup de jeunes cadres. Ils ont des ambitions et ils se sont battus pour la réélection du président Macky Sall. Soit on est dans l’opposition ou bien on est dans le pouvoir. Les choses devraient changer sinon ce sera moi qui vais être au banc des accusés », rapporte Pressafrik.
3- Affaire Simon et Kilifeu : « Le procureur ne peut pas utiliser un moyen illicite pour inculper des Sénégalais » (Moustapha Diakhaté)
Dans l’affaire Kilifeu et Simon, la procédure est viciée d’office. C’est la conviction de Moustapha Diakhaté qui juge « illicite » le moyen utilisé par le procureur pour inculper les deux rappeurs, membres de Y en a marre, pour escroquerie et trafic de visa.
« Mon problème avec l’affaire Kilifeu et Simon c’est que le procureur avant d’inculper les deux rappeurs pour escroquerie, il devait d’abord inculper celui qui les a enregistrés à leur insu et qui a diffusé les éléments dans les réseaux sociaux », a déclaré l’ancien chef de cabinet du président de la République qui était l’invité de l’émission « Objection » de ce dimanche sur Sud fm.
Mieux, indique-t-il, « le procureur, de mon point de vue, ne peut pas utiliser des informations obtenues de manière illicite pour inculper des Sénégalais ». Car, argumente l’ancien président du groupe parlementaire Benno bokk yakaar, « si cela se fait, demain n’importe qui pourra utiliser n’importe quel moyen pour avoir des informations sur une personne et les balancer sur la place publique ».
Diakhaté est formel : « on ne peut pas poursuivre Simon et kilifeu dans la mesure où le moyen utilisé est illicite ». « J’ai entendu des avocats dire que le juge peut utiliser tout moyen pour connaître la vérité. Non ! Un moyen illicite on ne peut pas l’utiliser pour accéder à la vérité judiciaire. Et d’autant plus qu’il n’y a aucune disposition du code pénal qui permet à un juge de recourir à des enregistrements sur un téléphone portable pour inculper quelqu’un », souligne-t-il, rapporte Seneweb.
4- UCAD : Les nouvelles mesures des autorités pour la rentrée académique
Dans deux semaines (le 18 octobre), ce sera la rentrée académique à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD). Dans un communiqué, le Recteur de l’UCAD, Pr Ahmadou Aly Mbaye, a informé qu’un dispositif de sécurité sera mis en place aux portes de l’enceinte universitaire et que les entrées seront filtrées.
Pour la nouvelle année académique à l’UCAD, les entrées et sorties ne sont pas acceptées à n’importe qui. Pour un souci de sécurité, et également pour barrer la route au coronavirus dans cette ville dans la ville, le Recteur de l’UCAD a décidé de mettre un place un dispositif sécuritaire.
Ainsi, les portes d’entrée de l’Université Cheikh Anta Diop seront filtrées, avec la mise en place du dispositif de sécurité, qui est actuellement en cours. « Le nouveau dispositif mis en place peut être consulté sur le site de l’Université », écrit le Recteur de l’UCAD dans un communiqué, où il invite tous les usagers au respect de ce dispositif de sécurité.
Les enseignants, Pats et étudiants devront montrer leur carte professionnelle pour accéder dans l’université. Pour les travailleurs qui entre dans l’UCAD à bord de taxi urbain, ils devront montrer leur carte professionnelle. Pour les visiteurs, il est prévu des cartes visiteurs, à présenter pour franchir les portes, renseigne Senenews.
5- Dame MBODJ : « nous allons décréter une grève dès le premier jour de la rentrée »
« Trois mille enseignants sont en attente de formation c’est-à-dire de mise en position de stage ». Cette estimation a été hier, en marge d’une conférence de presse animée par Babacar KOTE, coordinateur des enseignants diplômés.
Pour protester contre cet état de fait, 18 enseignants observent, depuis jeudi, une grève de la faim. « Ces enseignants sont restés sans formation depuis 10 ans. Ils réclament leur mise en position de stage. Ce droit est régi par la loi. Celle-ci dispose que lorsque les enseignants du moyen secondaire et de l’élémentaire obtiennent des diplômes académiques supérieurs, au- delà des diplômes avec lesquels ils ont été intégrés dans la fonction publique, ils ont le droit d’être mis en position de stage pour augmenter leur grade, mais aussi pour l’expertise et la qualité dans l’enseignement », indique M. Koté. Selon lui, « l’Etat essaie de jouer au chat et à la souris ». A l’en croire, « les enseignants sont en train de mourir. Depuis hier (jeudi, Ndlr), ils n’ont pas mangé, ni bu ». C’est « notre dernier recours », ajoute-t-il. « On n’a pas d’armes, ni de coup de poings à donner, mais on va se donner. C’est ça qu’ils veulent. Ils attendent le pourrissement », dit-il.
Dame MBODJ, SG national du CUSEMS Authentique, a, pour sa part, interpellé les autorités. « Nous demandons au ministre de l’Education de prendre les dispositions. Si, à la rentrée, ils ne donnent aucun plan de formation pour ces enseignant méritants, qui sont dans les classes, des soldats du savoir, nous allons décréter une grève dès le premier jour de la rentrée », prévient-il. (Avec Walfnet)
DIC : Voici le post de Guy Marius Sagna qui lui a valu son placement en garde à vue
Ce dimanche, Me Khoureychi Ba, avocat de Guy Marius Sagna, a annoncé le placement en garde à vue de son client, pour diffusion de fausse nouvelle. Si Guy Marius Sagna a été transféré à la Division des investigations criminelles (DIC), c’est à cause de son post sur Facebook, sur la gendarmerie.
« La nouvelle devise de la Gendarmerie sénégalaise : déshonneur et parti à la place d’Honneur et Patrie », avait écrit Guy Marius Sagna sur son page Facebook. Ce qui a valu à l’activiste un placement en garde à vue.
D’après son avocat, Me Khoureychi Ba, Guy Marius Sagna devrait être déféré au parquet ce lundi. « Là il va reprendre des forces au commissariat du Plateau pour être probablement déféré au parquet du Procureur ce lundi 04 Octobre », a déclaré la robe noire.
Face aux enquêteurs Guy Marius Sagna a refusé de répondre aux questions, informe Senenews.
6- Actu internationales
• L’Algérie interdit son espace aérien aux avions militaires français
Le survol de l’Algérie par des avions militaires français a été interdit ce dimanche 3 octobre par les autorités algériennes. Cette décision intervient dans un contexte de tensions croissantes entre Alger et Paris. Après la restriction sur les visas français aux Algériens, c’est une sortie du président français qui irrite particulièrement l’Algérie. (Avec RFI)
• Afghanistan : explosion meurtrière près d’une mosquée à Kaboul
Au moins deux civils ont été tués, dimanche après-midi, à Kaboul, dans une explosion survenue près de la mosquée Id Gah, la deuxième plus importante de la capitale afghane, informe France 24.
• Les « Pandora Papers » révèlent l’évasion fiscale de plusieurs chefs d’État et de gouvernement africains, pas de sénégalais dans la liste pour le moment…
C’est la sensation de ce week-end. L’enquête du Consortium international des journalistes d’investigation (ICIJ), les « Pandora Papers », où 35 chefs d’État (anciens ou actuels) apparaissent comme des bénéficiaires de sociétés écrans.
Près de 12 millions de documents, provenant des centres offshore les plus opaques de la planète, ont été transmis par une source anonyme à un consortium de 150 médias internationaux, parmi lesquels Radio France et « Cash Investigation » en France.
Parmi les dizaines de milliers de propriétaires de sociétés révélés par les « Pandora Papers », dont 600 Français, figurent un nombre sans précédent de responsables politiques de haut niveau, aux quatre coins du monde. Les africains y figurent aussi en bonne place. On y retrouve notamment le président kenyan Uhuru Kenyatta. Selon le volet des « Pandora Papers » qui lui est consacré, le chef de l’État kényan possède une fondation au Panama, et plusieurs membres de sa famille directe possèdent plus de 30 millions de dollars logés dans des comptes offshores. Le président gabonais Ali Bongo est aussi cité dans cette enquete. C’est le cas aussi du Premier ministre ivoirien Patrick Achi, et du président congolais Denis Sassou Nguesso. Pour le moment, le nom d’aucun milliardaire sénégalais n’a été révélé.
Créé en 1997 par le Centre américain pour l’intégrité publique, l’ICIJ est devenu une entité indépendante en 2017. Son réseau compte des journalistes d’investigation dans plus de 100 pays et territoires, ainsi que quelque 100 médias partenaires.(Dakaractu)
7- Actu Sports
• Serie A : Victime de racisme, Kalidou Koulibaly se révolte : « C’est moi que tu traites de singe ? Viens ici et dis-le-moi en face »
Pour la énième fois dans le football italien, Kalidou Koulibaly a été victime d’insultes racistes. Cette fois-ci, il a voulu défier le provocateur.
Lors de la septième journée de Serie A et la rencontre gagnée par Naples sur la pelouse de la Fiorentina (2-1), le défenseur international sénégalais, Kalidou Koulibaly, et ses coéquipiers, Victor Osimhen et Zambo Anguissa ont été visés par les supporteurs de la Viola juste après le coup de sifflet final. Des insultes ignobles qui ont semées la colère chez Koulibaly.
Alors qu’il se faisait interviewer par des journalistes à la fin de la rencontre, Koulibaly a entendu depuis les tribunes une injure qui lui était adressée et qui l’a poussé à réagir et faire front à ces provocateurs, Comme le rapporte DAZN. « C’est moi que tu traites de singe ? Viens me le dire en face », lâche le joueur de 30 ans.
Le Nigérian Osimhen s’est quant à lui arrêté devant les insulteurs en disant « continuez, continuez … », avant de rentrer aux vestiaires avec Koulibaly, rapporte Wiwsport.
• Premier League : Watford d’Ismaila Sarr se sépare de son entraîneur
Après avoir changé par cinq fois d’entraîneur lors des deux dernières saisons Watford a limogé dimanche Xisco Muñoz, qui avait pris place sur le banc en décembre 2020.
A Watford, le temps presse beaucoup avec les entraineurs. Pour la sixième fois en deux saisons et demie, le Club anglais s’est séparé de son coach. Au lendemain de sa défaite sur le terrain de Leeds United (0-1), le Watford, actuellement 14e de Premier League avec sept points en sept matchs, a annoncé dimanche avoir licencié son entraîneur, Xisco Muñoz, informe Wiwsport.
• Elim. Mondial 2022 : Le match Sénégal Vs Namibie va se jouer à huis clos
C’est décidé ! Le match Sénégal Vs Namibie, prévu le 9 octobre prochain pour le compte de la 3e journée des éliminatoires de la Coupe du monde 2022, va se jouer à huis clos.
Comme lors de la première journée contre les Eperviers du Togo, battus 0-2, les Lions devront se contenter de jouer devant un public composé d’officiels du match, des organisateurs de la rencontre et de la presse sportive
“Nous avons demandé à jouer devant un public avec une jauge à 60 pour cent de la capacité du stade, mais nous n’avons pas obtenu une réponse positive”, a expliqué le secrétaire général de la Fédération sénégalaise de football (FSF), Victor Ciss sur l’Aps.
Cet huis clos est lié aux mesures de restrictions contre le Covid-19 dont les nouvelles infections sont dans une tendance baissière au Sénégal depuis un mois.
Le Sénégal est en tête de sa poule avec six points au compteur après les deux premiers matchs de ces éliminatoires. (Avec senego)
Sencaféactu