Conséquence du coup d’Etat du 24 janvier: Le Burkina Faso suspendu des instances de la CEDEAO
Les chefs d’État de la CEDEAO se sont réunis ce vendredi 28 janvier suite au coup d’Etat de lundi dernier intervenu au Burkina Faso.
Les dirigeants ouest-africains ont, au terme de leurs travaux, décidé de suspendre le Burkina Faso des instances de l’institution sous-régionale. Pour l’heure, c’est la seule sanction prise contre le pays des hommes intègres en attendant l’évolution des choses.
En outre, une « mission civile et militaire » est attendue à Ouagadougou, selon un participant au sommet cité par l’AFP.
Dans une allocution prononcée ce jeudi 27 janvier, le lieutenant-colonel Paul Henry Sandaogo Damiba qui a renversé le président Roch Marc Kaboré, a fait savoir que le « Burkina Faso a plus que besoin de ses partenaires » et a promis de respecter les engagements de son pays en terme de respect des droits humains.
S’agissant du retour à l’ordre constitutionnel, l’officier burkinabé a assuré qu’il sera « souverainement » décidé par le peuple.