Journée mondiale du rein : Le ministère de la santé à l’assaut de la prévention

Le centre de santé Baye Talla Diop de Pikine, ex Dominique, a accueilli la cérémonie marquant la journée mondiale du rein.
En présence du ministère de la santé et de l’action sociale, cette activité est marquée par une consultation gratuite ouverte au public . C’est une occasion pour les autorités, les relais communautaires ainsi que les médecins et les malades de mettre à nu ce fléau très nocif pour la société.
Ainsi dans le cadre de la sensibilisation sur la santé rénale, le professeur Abdou Niang, président de la société nationale de néphrologie, dialyse et de la transplantation au Sénégal est entre autres revenu lors de cette journée sur les différents axes de réflexion de ce mal.
Avec le thème : « La santé rénale pour tous. Comblons le déficit de connaissances en matière de maladie rénale pour une meilleure prise en charge », il affirme que la maladie rénale constitue un véritable problème de santé publique à travers le monde avec plus de 850 millions de personnes souffrantes du mal à l’échelle mondiale. L’insuffisance rénale chronique avec une forte mortalité est d’après lui la 7ème cause de mortalité à travers le monde.
De ce fait 5% de la population est touchée par cette maladie soit 850.000 personnes avec chaque année une incidence entre 1000 et 2000 nouveaux cas d’insuffisants rénaux chroniques terminale nécessitant la dialyse.
Alors que au Sénégal près de 1200 patients sont traités dans les 25 centres de dialyse disponibles sur l’étendue du territoire.
Cette maladie complexe à plus d’un titre enregistre à son actif son lot de problème.
Selon le professeur Niang, l’absence ou le manque de machines de Dialyse est très présent et confirme que la disponibilité est largement inférieur à la demande.
Face à ces difficultés il fait savoir qu’une politique de sensibilisation est la meilleure méthode de lutte.
A cet effet , il a revenu sur les point concernant une bonne hygiène alimentaire, le recours au sport, le méfiance par rapport à la consommation de médicaments traditionnels sans dosage, l’automédication, la consommation de médicaments de la rue ainsi que l’habitude d’aller a temps à l’hôpital afin de recevoir la meilleure prise en charge possible.