PHASE II DU PSE : Le secteur privé nationale pour plus de considération
« Nous avons besoin d’un secteur privé national qui participe pleinement à la croissance économique. C’est le moment effectif de l’impliquer », a dit Mayacine Camara, coordonnateur de la Direction générale de la Planification et des Politiques économiques (DGPPE). Il s’exprimait lors d’une rencontre avec le secteur privé national pour la seconde phase du Plan Sénégal Emergent (PSE) 2019-2023 .Pour lui, l’Etat a une responsabilité dans la mesure où les investissements publics qu’il doit mettre en place doivent être conformes à la demande du secteur privé. Cela va le motiver à intervenir et à investir davantage. Revenant sur les réalisations de la première phase du Plan Sénégal Emergent, ce dernier dira : « Le chemin vers l’émergence est rassurant. Le Sénégal est aujourd’hui sur une très pente qui nous permet d’espérer qu’en 2035 on pourra réaliser les objectifs sauf qu’il y a beaucoup d’efforts à faire ». Un moment choisi par les membres du secteur privé pour se faire entendre. « La majeure partie des entreprises sénégalaises étaient des sous-traitants durant la première phase du PSE », a dénoncé Alla Dieng de l’Unacois Yessal. Pour lui , il y a des failles parce que entreprises nationales ont été laissées en rade lors de la mise en œuvre et le secteur privé n’est pas content. Il peut avoir des rectifications pour la deuxième phase. Abordant dans le même sens Aliou Ba du Conseil national du patronat du Sénégal (CNP), a soutenu : « nous avons demandé aux autorités de mettre l’accent sur le secteur privé national pour la seconde phase du PSE. Nous voulons vraiment que les autorités soutiennent les entreprises nationales qui ont fini de démontrer leurs capacités financières et techniques à pouvoir dérouler les projets qui sont prévus » .
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