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REVUE DE LA PRESSE DU VENDREDI 02 FÉVRIER 2024

1- Birahim Seck : « Cette commission d’enquête parlementaire ne peut pas entraîner un report des élections »

L’Assemblée nationale a voté, hier, mercredi, pour l’ouverture d’une commission d’enquête parlementaire en vue d’éclaircir les conditions de l’élimination de Karim Wade et autres de la liste des candidats à l’élection présidentielle le 25 février prochain. Selon Birahim Seck, cette « commission d’enquête parlementaire ne peut pas entraîner un report des élections ».

« Nous avons suivi l’actualité au niveau de l’Assemblée nationale. 120 députés ont pu voter la réquisition permettant de mettre en place une commission d’enquête parlementaire. C’est un droit qui est conféré aux parlementaires, il n’y a aucun problème » a indiqué Birahim Seck, coordonnateur du Forum Civil.

« Le PDS (Parti démocratique sénégalais) et le BBY (Benno Bokk Yakaar) veulent entretenir un amalgame pour faire croire aux Sénégalais qu’il y a une relation entre la mise en place d’une commission d’enquête parlementaire et le report des élections. Il doit être levé sans équivoque », a-t-il ajouté, rapporte PressAfrik.

Selon lui, un décret a été pris pour convoquer les Sénégalais à une élection présidentielle ; des dépenses ont été effectuées, la campagne électorale se pointe à l’horizon. « Il faut impérativement que cette élection puisse se tenir et qu’on cesse de nous parler de report. Il n’y a aucune relation possible à établir entre la mise en place d’une commission d’enquête parlementaire et le report d’une élection qui doit se tenir le 25 février », a souligné le coordonnateur du Forum Civil.

2- Durcissement des conditions de détention de Bassirou Diomaye Faye, sa coalition alerte

La Coalition Diomaye Président a réagi avec fermeté ce jeudi suite à la décision de l’Administration pénitentiaire de durcir les conditions de détention de son candidat, Bassirou Diomaye Faye.

Le communiqué de la coalition, parcouru par Senego, dénonce plusieurs mesures prises par l’administration carcérale, dont :

  • La modification unilatérale des jours de visite : le candidat ne peut désormais recevoir des visites que les mardis et mercredis, et ce dans l’enceinte même de la Cour.
  • L’interdiction de communications téléphoniques : le motif invoqué est que le candidat entretient des conversations à caractère politique, à deux jours du début de la campagne électorale.
  • Un harcèlement continu : la chambre du candidat est perquisitionnée à tout bout de champ.
  • L’absence de mesures sécuritaires : malgré son statut de candidat à l’élection présidentielle et des alertes sur de probables altérations de la nourriture, aucune mesure n’a été prise pour garantir sa sécurité. Le candidat a d’ailleurs cessé de prendre le petit déjeuner.

La coalition Diomaye Président qualifie ces mesures d’« acharnement » et de « violation flagrante du principe d’égalité entre les candidats ». Elle exige la « libération immédiate » de Bassirou Diomaye Faye afin qu’il puisse participer activement à la campagne électorale.

La coalition attire l’attention de l’Etat du Sénégal sur sa responsabilité d’assurer la protection du candidat, qu’il soit ou non maintenu en détention. Elle met en garde Macky Sall, Aissata Tall Sall et Amadou Ba contre toute atteinte à l’intégrité physique ou morale de Bassirou Diomaye Faye, et les tient pour responsables de tout incident.

Ce durcissement des conditions de détention intervient dans un contexte politique tendu à l’approche de l’élection présidentielle du 25 février 2024. Bassirou Diomaye Faye, considéré comme un favori du scrutin, est incarcéré depuis plusieurs mois pour des accusations d’outrage à magistrat et de diffamation.

3- Double nationalité de certains candidats à la Présidentielle : Rose Wardini (aussi) figure sur le fichier électoral français (document)

L’information circule depuis quelques heures sur les réseaux sociaux et fait état de la supposée double nationalité senegalo-française de Rose Wardini. Après vérification par nos soins, via le site service-Public.fr, il s’avère que la candidate du mouvement Sénégal Nouveau figure bel et bien sur le fichier électoral français et est inscrite sur la liste consulaire de Dakar comme vous pouvez le constater sur la capture d’écran ci-après.

Jointe par Seneweb, son équipe de communication va incessamment réagir. «L’Equipe est en train de rédiger un communiqué à ce propos qui sera incessamment rendu public», assure un de ses collaborateurs.

4- Alioune Tine : « Ce que le président Macky Sall m’a dit…»

Le Sénégal vit un début de crise institutionnelle sérieuse. L’alerte est donnée par Alioune Tine. Le leader de Afrikajom Center révèle même qu’il a entamé une médiation qui l’a mené au palais présidentiel et à l’Assemblée nationale.

«Nous vivons, et il faut bien le dire, le début d’une crise institutionnelle sérieuse et grave, à tous les étages». Ces mots, alarmants, sont de Alioune Tine. En effet, le président de Afrikajom Center, qui s’exprimait sur le climat charrié par les accusations graves portée à l’encontre de certains «Sages», déclare qu’ une institution comme le Conseil constitutionnel, «qui est là pour l’intérêt général, aucun parti politique et aucun groupe ne peut mettre et ne doit mettre la main sur cette institution».

L’ex patron de la Rencontre africaine des droits de l’Homme (Raddho) révèle même qu’il a rencontré le président Macky Sall dans le cadre d’une médiation qu’il a entamée. «Nous sommes en train de parler à tout le monde aujourd’hui. Nous avons rencontré le président de l’Assemblée nationale, il nous a rassurés. Il nous a bien parlés. Nous avons rencontré le président de la République, le discours qu’il nous a tenu nous a rassurés. Il a été très clair: il ne regarde pas derrière. Il a quand même fixé par décret la date de la présidentielle. Et quand les gens sont venus le voir il a été très clair : une fois qu’une décision a été prise par le Conseil constitutionnel, on n’y revient pas», rapporte M. Tine.

Le président de Afrikajom center, qui s’exprimait sur la Rfm, relayée par Igfm, appelle au calme.

5- Sénégal : Le ministre de l’Intérieur interdit le port d’armes et matières explosives dans la période allant du 25 janvier au 14 avril 2024 (arrêté)

Le ministre de l’Intérieur, Sidiki Kaba, a sorti un arrêté interdisant le port d’armes de toutes catégories et de matières explosives dans la période allant du 25 janvier au 14 avril 2024, informe PressAfrik.

5bis- Rencontre entre le SYTJUST et ministre de la Justice : Les deux parties s’engagent à trouver des solutions pour mettre fin à la crise

Aïssata Tall Sall, Garde des Sceaux, ministre de la Justice, a reçu ce jeudi 1er février 2024, le Bureau Exécutif National (BEN) du SYTJUST (Syndicat des Travailleurs de la Justice). Selon un communiqué, cette « rencontre a été une occasion de recherche conjointe de solutions aux doléances des travailleurs de la Justice ».

D’après le document, les « deux parties ont aussi abordé la question de la grève des travailleurs de la justice et se sont engagées à œuvrer ensemble pour trouver des solutions satisfaisantes pour mettre un terme à la crise. La chancellerie a été encore on ne plus clair qu’elle est phase avec le SYTJUST par rapport aux préoccupations des travailleurs de justice ».

Le Bureau Exécutif National souligne que « Madame le Garde des Sceaux, Ministre de la Justice a fait montre d’écoute attentive et de bonne compréhension à l’endroit des plénipotentiaires des travailleurs de la Justice qui lui ont manifesté toute leur disposition à œuvrer avec son autorité pour le retour de la sérénité dans le service public de la justice », précise-t-on dans le communiqué parcouru par PressAfrik, ajoutant que « d’autres rencontres sont en perspectives ».

6- Actu internationale

  • Guinée : Les Etats-Unis appellent les autorités à tout faire pour restaurer la liberté de la presse

Resté six jours en Guinée, le sous-secrétaire d’État adjoint pour l’Afrique de l’Ouest a terminé sa visite dans le pays mercredi, renseigne Rfi. Le diplomate américain a pu rencontrer de nombreux responsables du gouvernement, mais n’a pas eu d’entrevue avec le président de la transition. Michael Heath a rappelé l’attachement des États-Unis à la transition démocratique, à la liberté de la presse.

  • Gabon : 3 ans de prison, dont 2 ans avec sursis, requis en France contre Pascaline Bongo, sœur du président déchu Ali Bongo, pour soupçons de corruption

Trois ans de prison dont deux avec sursis et 150 000 euros d’amende ont été requis ce 1er février 2024 à Paris contre Pascaline Bongo, fille du défunt chef de l’État gabonais Omar Bongo et sœur de l’ex-président du même pays, Ali Bongo, informe Rfi. Cette ancienne ministre est accusée de corruption passive d’agent public étranger. Elle est soupçonnée d’avoir touché 8 millions d’euros pour aider la société française Egis Route à décrocher des marchés publics au Gabon.

  • Éthiopie : Le gouvernement veut la fin de l’importation de véhicules à essence

En Éthiopie, le gouvernement prend une résolution drastique et interdit toutes les importations de voiture qui roulent au carburant pour un usage privé, informe Rfi. Seule l’importation de voitures électriques sera donc autorisée pour les particuliers. C’est ce qu’a annoncé le ministre des Transports auprès de la commission des infrastructures urbaines du Parlement éthiopien. Une décision motivée par des raisons environnementales mais surtout économiques.

7- Actu Sports

  • CAN 2023 : Les arbitres sénégalais désignés pour le choc Nigeria-Angola

Les derniers représentants du Sénégal à la CAN 2023 seront au sifflet lors du quart de finale entre le Nigeria et l’Angola, ce vendredi à 17 heures GMT au Stade Félix Houphouët-Boigny de Abidjan.

Issa Sy, qui a été au sifflet du match Algérie – Angola (1-1), a en effet été désigné arbitre central pour le quart de finale entre le Nigeria et l’Angola. Il sera accompagné de ses deux compatriotes : les arbitres de touche Nouha Bangoura et Djibril Camara. Ce match sera le deuxième arbitré par le trio sénégalais, informe Seneweb.

Pour leur premier match, ils ont été félicités par plusieurs observateurs.

  • Can 2023 : Les Eléphants quittent Yamoussoukro pour Bouaké ce jeudi

Après leur exploit devant le Sénégal (1-1, 4-5 taps) lundi, au stade Charles Konan Banny de Yamoussoukro, en huitièmes de finale, l’équipe nationale de la Côte d’Ivoire se lance à la conquête du ticket pour les demi-finales. Les Eléphants ont rejoint Bouaké ce jeudi où ils devront affronter le Mali, samedi à 17 heures, en quarts de finale de la Can 2023, renseigne Seneweb.

Emerse Faé et ses hommes vont s’entraîner demain à l’heure du match pour peaufiner les stratégies face aux Aigles du Mali. Le technicien ivoirien demande à ses joueurs »de remettre la barre haute » comme ce fut le cas face au Sénégal pour se qualifier pour les demi-finales.

  • Salernitana : Boulaye Dia fera son retour à la compétition ce week-end

Forfait avec le Sénégal pour la CAN 2023, Boulaye Dia effectuera son retour sur les terrains ce week-end, à l’occasion du déplacement de la Salernitana sur la pelouse du Torino, informe Wiwsport.

Bonne nouvelle pour la Salernitana. Excellente même en sachant que des joueurs offensifs sont partis durant ce mercato et que l’attaquant sénégalais, en revanche, va finalement rester au moins jusqu’à la fin de la saison. Écarté des terrains depuis le 22 décembre, Boulaye Dia est enfin opérationnel et fera son retour ce dimanche.

Alors que la Salernitana, dernière de Serie A, se déplace sur la pelouse du Torino dans le cadre de la 22e journée, l’ancien joueur du Stade de Reims et de Villarreal sera bel et bien dans le groupe des Grenats. Une info du site Tutto Salernitana. Le joueur de 27 ans devrrait toutefois sortir du banc, lui qui avait déclaré forfait pour la CAN.

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