REVUE DE LA PRESSE DU MERCREDI 28 FÉVRIER 2024
1- Date de l’élection présidentielle : Les dialoguistes ont trouvé un consensus pour le 2 juin
Une éclaircie dans la grisaille ! C’est ce qui ressort de la réunion à huis-clos des commissions du dialogue national, ce mardi 27 février, au centre international de Conférence Abdou Diouf de Diamniadio. Selon des informations de Seneweb, au terme des deux jours d’échanges, la commission politique a proposé que la date de la présidentielle soit fixée au 2 juin 2024.
Selon d’autres informations, une autre commission a suggéré que le chef de l’État assure la transition jusqu’à l’élection de son successeur. Il faut préciser que cette décision, la date de la présidentielle, va être mise sur la table du chef de l’État qui doit à son tour la soumettre au conseil constitutionnel pour validation.
2- Loi d’amnistie générale : l’affaire Adji Sarr-Ousmane Sonko n’en fait pas partie, d’après Ismaila M Fall
Le Président Macky Sall annonce une loi d’amnistie générale couvrant la période 2021-2024. Elle est faite, lors de l’ouverture du dialogue national, lundi à Diamniadio.
Mais d’après le ministre des affaires étrangères, Ismaila Madior Fall, assurant l’intérim de Me Aissata Tall Sall, garde des Sceaux ministre de la justice, le problème Ousmane Sonko-Adji Sarr ne fait pas partie de la loi d’amnistie, rapporte PressAfrik.
» L’affaire Adji Sarr-Ousmane Sonko ne fait pas partie de la loi d’amnistie », a informé le ministre des affaires étrangères.
Ce mardi soir a pris fin au CICAD de Diamniadio le dialogue national qui a duré deux jours. A l’issue duquel devrait être connue la date de l’élection présidentielle. Aux dernières nouvelles, la date du 02 juin 2024 serait retenue.
3- Aminata Touré exige la libération sans délai de Me Moussa Diop
Aminata Touré a exigé la libération sans délai de Me Moussa Diop en détention depuis décembre 2023.
« Maître Moussa Diop, compagnon de lutte de 2012 contre le 3ème mandat du Président Abdoulaye Wade et contre le “ni oui ni non” du Président Macky Sall doit retrouver la liberté sans délai », a-t-elle écrit sur sa pgae Facebook, visitée par Igfm.
Pour rappel, Me Moussa Diop, candidat à l’élection présidentielle, est poursuivi pour ses déclarations à propos d’un contrat d’exploitation d’une mine de diamants dans le Nord du Sénégal et impliquant « le Président Macky Sall, l’industriel Jean-Claude Mimran, le bras droit de ce dernier, Mamadou Diagna Ndiaye, et l’ancien ministre des Mines, Aly Ngouille Ndiaye. »
4- Loi d’amnistie : Le Forum civil la considère comme « une volonté manifeste d’ensevelir la vérité, un permis de tuer… »
Dans son discours prononcé, lundi 26 février 2024, à l’occasion du lancement du dialogue national à Diamniadio, le président de la République, Macky Sall a affirmé que « dans un esprit de réconciliation nationale », il va saisir « l’Assemblée nationale d’un projet de loi d’Amnistie générale sur des faits se rapportant aux manifestations politiques survenues entre 2021 et 2024 ».
Une démarche que le Forum civil n’a pas appréciée. En effet, à travers un communiqué de presse, parvenu à Seneweb, Birahim Seck & Cie considèrent « cette initiative, inappropriée du Président de la République, comme une volonté manifeste d’ensevelir la vérité, une absolution, un permis de tuer, de torturer, de saccager des biens, de brimer, de détruire des vies et des familles, de balafrer durablement l’image du Sénégal, en consolidant le règne de l’impunité ».
Car, d’après la section sénégalaise de Transparency International, l’impact d’une réconciliation nationale durable et consensuelle doit reposer sur la vérité et la justice. « Une réconciliation préfabriquée ou arrangée même revêtue du voile de la légalité ne génèrera que de la haine, du ressentiment, de l’incompréhension gros de risques pour l’unité nationale. Les Sénégalais ont besoin de connaître la vérité, en situant les responsabilités sur les atrocités que des citoyens ont subies durant les événements survenus entre 2021 et 2024 », relève le document, qui rappelle que « durant cette période, des Sénégalais et des Sénégalaises ont vécu la terreur des violences extrêmes. Le secteur économique a été violemment impacté et des centaines de personnes, violentées, emprisonnées et plusieurs tuées. L’image du Sénégal en a pris un sérieux coup. Les familles sont dans le désarroi et l’angoisse permanents ».
Face à cette situation, le Forum civil a appelé le Gouvernement et la Justice du Sénégal à situer d’abord les responsabilités, socle indispensable d’une réconciliation nationale véritable.
L’organisation de la société civile demande, notamment, aux autorités étatiques de diligenter des « enquêtes transparentes et indépendantes » en vue de « situer les responsabilités sur les faits se rapportant aux manifestations politiques survenues entre 2021 et 2024, mais aussi sur « le système de recrutement des personnels de défense et de sécurité et les formations qui leur ont été dispensées de 2020 à nos jours ».
Ledit forum a, en outre, invité la presse mais aussi les initiateurs citoyens à continuer à collecter toute preuve permettant de faire jaillir la vérité.
5- Dialogue : Il est demandé à Macky de rester au pouvoir après le 2 avril…
Le dialogue national sur la fixation de la date de l’élection présidentielle a pris fin ce mardi. La majorité des participants propose le 2 juin pour la tenue de la prochaine élection présidentielle, a constaté Senego.
Egalement, il a été admis que le mandat du président de la République prend fin le 2 avril, mais il est proposé à Macky Sall de rester au pouvoir pour une période de transition, jusqu’à l’installation de son successeur.
En effet, la majorité des participants au dialogue qui soutient cette position, invoque l’article 36 alinéa 2 de la Constitution qui prévoit que : « Le Président de la République en exercice reste en fonction jusqu’à l’installation de son successeur. »
6- Actu internationale
- Mali : Rome annonce la libération de trois Italiens enlevés en 2022
Trois ressortissants italiens d’une même famille, qui avaient été enlevés au Mali en mai 2022, ont été libérés dans la nuit du 26 au 27 février 2024, a annoncé mardi le gouvernement italien. « Cette nuit, trois citoyens italiens ont été libérés, Rocco Langone, son épouse Maria Donata Caivano et son fils Giovanni Langone, enlevés le 19 mai 2022 », a annoncé le gouvernement dans un communiqué, parcouru par Rfi.
- Niger : La Cédéao confie au Bénin, à la Sierra Leone et au Togo le dossier Mohamed Bazoum
Au Niger, quel avenir pour l’ancien président Mohamed Bazoum ? Il est toujours détenu par la junte depuis le coup d’État de juillet 2023 qui l’a renversé. La Cédéao, lors de son sommet ce week-end, n’a plus lié la levée des sanctions à sa libération. Mais l’organisation a confié le dossier à une troïka composée du Bénin, du Togo et de la Sierra Leone, renseigne Rfi.
- Tchad : L’Agence nationale de gestion des élections propose la date du 6 mai 2024 pour le premier tour de la présidentielle
Au Tchad, l’Agence nationale de gestion des élections (Ange) a proposé ce 27 février 2024 la date du 6 mai prochain pour la tenue du premier tour de la présidentielle, informe Rfi. Les électeurs doivent désormais être convoqués par décret présidentiel. Ce scrutin est censé marquer la fin de la transition politique qui a débuté dans ce pays en 2021, suite à la mort de l’ex-chef de l’État Idriss Déby Itno, remplacé depuis par son fils Mahamat Idriss Déby.
7- Actu Sports
- Mercato : L’international sénégalais U20, Mamadou Thiam et L’ancien joueur du Jaraaf Mouhamed Wellé s’engagent avec l’AS Pikine
L’Association sportive de Pikine a annoncé sur ses réseaux sociaux la signature de l’international sénégalais U20, Mamadou Thiam en provenance de l’AS Douanes. Les détails sur le contrat n’ont pas été révélés. Le désormais ancien portier des Gabelous rejoint ainsi la longue liste des renforts de Joseph Senghor, révèle Wiwsport.
Après son départ officialisé le 20 février dernier par le club de la Médina, Mouhamed Wellé n’a pas perdu du temps pour retrouver un club. Le désormais ancien sociétaire de l’ASC Jaraaf de Dakar s’engage avec l’AS Pikine.
- Mercato : Le congolais Abel Kasong dans les rangs de Casa Sports
Casa Sport, actuel dixième du championnat sénégalais, accueille d’Abel Kasong, ancien milieu du TP Mazembe. À 25 ans, Kasong, libre depuis juin 2023, rejoint les rangs du club sénégalais pour insuffler une nouvelle dynamique à l’équipe en difficulté cette saison, renseigne Wiwsport.
Agent libre depuis la fin de son contrat avec le club congolais le 30 juin 2023, le milieu de terrain va relever un nouveau du côté du Sénégal. Abel Kasong a pris une décision de rejoindre Casa Sport, après avoir passé cinq saisons compétitives en Linafoot au Congo. Ancien académicien de la KFA, Kasong a joué pour le TP Mazembe, l’actuel club du gardien sénégalais Badara Aliou Badara Faty et de Jean Louis de Barthlemy Diouf, l’ancien de Génération Foot.
- Affaire de Vol : Gris Bordeaux confronté à la Justice, son frére Gris 2 déféré
Maodo, également connu sous le nom de Gris 2, se trouve actuellement en détention, après avoir été présenté au parquet par la Division Spéciale de Cybersécurité de la police nationale, comme rapporté par des sources de Seneweb.
Les faits à l’origine de cette arrestation remontent à une plainte émanant d’une femme résidant en France. Elle accuse le troisième tigre de Fass, Gris Bordeaux, de lui avoir subtilisé des parfums d’une valeur estimée à 3 millions FCFA. En réaction à cette accusation, Maodo alias Gris 2 qui n’est autre que le petit frère de Gris Bordeaux, aurait proféré des menaces de mort, des injures et des propos diffamatoires à l’encontre de l’accusatrice. Face à ces allégations, la dame a décidé de porter plainte contre le lutteur. Suite à une enquête menée par la Division Spéciale de Cybersécurité, l’affaire a été transmise au parquet, selon toujours la même source.
Le procureur de la République a alors ordonné l’arrestation de Gris 2. Convoqué à nouveau hier matin par la Division Spéciale de Cybersécurité, il a été déféré dès son arrivée devant les enquêteurs. Face à des allégations de vol, le lutteur Gris Bordeaux déposé une plainte auprès de la Division Spéciale de Cybersécurité, par l’intermédiaire de son avocat, dans le but de rétablir son honneur.
Sencaféactu