Formation agroalimentaire à Sédhiou : 12 femmes reçoivent leurs attestations

L’Institut Technologique Alimentaire (ITA), en partenariat avec le Programme Agricole Italie-Sénégal (PAIS), a remis ce 10 Mai des attestations à 12 femmes entrepreneures formées en agroalimentaire. Cette formation vise à aider les femmes à améliorer la qualité de leurs produits et le processus de fabrication.

Ces femmes entrepreneures ont été formées aux techniques de transformation des céréales et légumineuses locales du 5 au 10 mai 2024 à Sédhiou. Cette formation a été faite dans le but de rallier l’autosuffisance alimentaire. C’est dans cette logique que Moustapha Housni, coordinateur départemental du programme PAIS, souligne l’importance de cette formation et revient sur le module de cette dernière . « On a formé les femmes sur les techniques de transformation, en particulier sur la mangue et le mil enrichi », a-t-il dit . Selon lui, le projet prévoit d’accompagner ces femmes sur le plan financier et matériel pour leur permettre d’être autonomes . « On va les appuyer concernant l’équipement de leur unité de transformation. Mais aussi sur le plan financier pour leur permettre d’être autonomes ».

Pour les femmes entrepreneures, cette formation est d’importance capitale car la transformation des produits ne leur demande pas beaucoup d’énergie et se fait sans eau. Sur ce, elles demandent un suivi après les formations parce que disent-elle les formateurs et les partenaires les laissent à leur propre sort.
Gnagna Diallo Mansaly, leur porte-parole et bénéficiaire de la formation, explique : « On a plaidé pour qu’il y ait des suivis, car on a vu qu’après nos formations, il n’y avait pas de suivis. On nous forme et on nous laisse en rade ».

Après avoir terminé leur formation, ces femmes entrepreneures se disent prêtes à partager leur expérience. « Nous sommes prêtes à partager nos connaissances, parce que c’est le but. Nous sommes toutes là au nom de nos structures. Et une fois de retour, nous avons d’autres personnes à qui transmettre cette connaissance », soulignent-elles.

Les femmes transformatrices, par la voie de leur porte-parole, demandent de l’aide pour obtenir la FARA. Ce qui leur permettra d’écouler leurs produits dans les grandes surfaces et surtout dans les foires.

Dieynaba Faye