Israël frappe le centre de Beyrouth, le Liban, la Syrie et l’Iran entament leur deuil national
Depuis plus d’une semaine, l’armée israélienne continue de bombarder le Liban, dans le but d’éradiquer le Hezbollah. Pour la première fois depuis le début des hostilités, l’État hébreu a frappé le cœur de la ville de Beyrouth. Jusqu’ici, il s’agissait de sa banlieue sud. Après la mort de son chef Hassan Nasrallah et d’autres dirigeants du mouvement chiite dans des frappes, Liban, la Syrie et l’Iran ont décrété plusieurs jours de deuil national, entamé lundi 30 septembre.
Ce qu’il faut retenir
► L’armée israélienne a mené lundi, selon une source sécuritaire libanaise, une frappe dans le cœur de Beyrouth, la première depuis le déclenchement des hostilités entre Israël et le Hezbollah il y a un an. Au moins quatre personnes seraient mortes.
► Le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, est arrivé à Beyrouth dimanche soir, premier haut diplomate occidental à se rendre au Liban depuis l’intensification des frappes israéliennes.
► Le Liban, la Syrie et l’Iran ont décrété plusieurs jours de deuil national après la mort du chef du Hezbollah Hassan Nasrallah, dans une frappe à Beyrouth vendredi. Le Hezbollah a également confirmé la mort du commandant Ali Karaké dans la même frappe.
► L’armée israélienne a annoncé avoir tué « plus de 20 terroristes de différents grades » du Hezbollah dans des frappes à Beyrouth.
► Depuis leur début lundi 23 septembre, ces bombardements ont fait plus de 1 000 morts, en majorité des civils, selon le ministère libanais de la Santé, et 6 000 blessés. Environ un million de déplacés sont également à déplorer.
RFI