REVUE DE PRESSE DU MARDI 12 NOVEMBRE 2024
1- Sommet de l’OCI à Riyad : Le Président Diomaye dénonce la violence subie par le peuple palestinien
En marge du sommet extraordinaire de l’Organisation de la Coopération Islamique (OCI) ce lundi à Riyad, le Président Bassirou Diomaye Faye a exhorté ses homologues à réagir face à la situation en Palestine. « Le peuple palestinien est aujourd’hui confronté à une violence d’une intensité sans précédent, à un meurtre de masse perpétré sous nos yeux. Nous ne pouvons rester silencieux face à cette injustice, » a-t-il déclaré, rapporte PressAfrik.
Des propos qui appellent à une réponse collective et urgente de la part des États membres de l’OCI, réunis pour faire face à cette crise humanitaire.
Le chef de l’Etat sénégalais ajouté : « En ce moment critique pour la Palestine et le Liban, nous devons rester unis pour la paix, la justice et la dignité. »
Pour finir le Président inque que « le Sénégal réaffirme son soutien ferme aux peuples palestinien et libanais et appelle à un cessez-le-feu immédiat pour mettre fin à la spirale de violence »
2- Violences électorales, le ministre de l’Intérieur ordonne aux FDS de fouiller les cortèges…
Suite aux violences électorales survenues ce lundi à Saint-Louis, le général Jean-Baptiste Tine a ordonné à la police et à la gendarmerie de fouiller tout cortège suspect, dans un communiqué, parcouru par Senego.
Voici le communiqué.
« Le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique a été informé qu’en dépit de toutes les dispositions prises pour permettre une campagne électorale apaisée, certains acteurs nourrissent des projets d’actes de violence et de sabotage contre des caravanes et d’autres activités organisées par des listes concurrentes.
Aussi met-il en garde les éventuels contrevenants à l’arrêté n°026507 du 22 octobre 2024 interdisant le port d’armes de toutes catégories et de matières explosives, du 17 octobre au 17 décembre 2024, que des instructions fermes ont été données aux forces de sécurité pour fouiller systématiquement les personnes et les cortèges considérés comme suspects et que la découverte de toute arme, par nature ou par destination, entrainera l’application des sanctions prévues par la loi.
Par ailleurs, pour mieux assurer l’ordre et la sécurité publics, le ministre demande aux partis politiques, aux coalitions de partis politiques légalement constitués et aux entités regroupant des personnes indépendantes, de communiquer aux autorités administratives concernées, au plus tard la veille de leur déplacement, l’itinéraire et les horaires de passage de leurs cortèges.
Le ministre en appelle au sens des responsabilités de tous les acteurs pour la poursuite de la campagne électorale dans un climat de paix et de sérénité ».
Fait à Dakar, le 11 novembre 2024. »
3- Décès de Moustapha Ba : Une troisième expertise n’est pas à exclure
À la suite des résultats de l’autopsie du défunt ministre Mamadou Moustapha Ba, le médecin légiste Mamadou Sow estime que « c’est au procureur que la loi confère de pouvoir poursuivre, d’user de l’opportunité ou pas de faire une enquête par rapport à une situation. Et tant qu’il estime qu’il est dans le besoin d’avoir des informations…», a d’emblée affirmé le Dr Sow sur les ondes de la Rfm, relayée par Seneweb.
Dans cette situation, ajoute le médecin, « il peut attendre d’avoir toutes les informations avant de pouvoir donner une autorisation pour inhumer cette personne. On peut le comprendre dans ce cas de figure ».
« Quant à l’autopsie en tant que telle d’après le légiste, tout est fait ; les prélèvements nécessaires ont été réalisés. À moins qu’on se mette dans une perspective de refaire une nouvelle expertise. À défaut, on peut demander de restituer le corps ».
Toutefois, le docteur Mamadou Sow n’écarte pas l’idée de faire une troisième expertise, car l’affaire n’est pas élucidée. « Mais puisque c’est une affaire qui n’est pas encore élucidée, dans la suite des événements, on peut être amené à faire une troisième expertise. Pour moi, c’est compréhensible qu’on puisse encore garder le corps jusqu’à ce qu’on ait la bonne information », a conclu le Dr Sow.
4- DIPLOMATIE / Dakar et Nouackchot réaffirment leur engagement à renforcer leur coopération
Le président de la République Bassirou Diomaye Faye et son homologue mauritanien, Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani, ont réaffirmé, lundi, à Riyad en Arabie Saoudite, leur engagement à renforcer les relations de coopération entre les deux pays.
‘’Ensemble, ils [Faye et El Ghazouani] ont réaffirmé leur engagement à renforcer la coopération entre le Sénégal et la Mauritanie pour une stabilité et un développement mutuels’’, indique la présidence de la République sur le réseau social X, visité par l’APS.
Les deux chefs d’État ont échangé en marge du sommet extraordinaire conjoint de suivi arabo-islamique, consacré à la situation en Palestine et au Liban, qui s’est ouvert ce lundi dans la capitale saoudienne.
Ce sommet de l’Organisation de coopération islamique (OCI) ‘’vise à renforcer le soutien et la solidarité de la Oumma islamique envers ces deux pays et à promouvoir une paix durable dans la région’’, renseigne la présidence sénégalaise.
5- Expiration des accords de pêche avec le Sénégal : L’UE tient une conférence de presse, ce mardi
La délégation de l’Union européenne (UE) au Sénégal organise, mardi, un point de presse portant sur les accords de pêche entre le Sénégal et l’Union européenne, qui arrivent à expiration dimanche prochain, annonce un communiqué parvenu à l’APS.
L’UE rappelle que ‘’le protocole de mise en œuvre de l’accord de pêche entre le Sénégal et l’Union européenne (UE) s’achève le 17 novembre 2024’’.
A cette occasion, ‘’M. Jean-Marc Pisani, Ambassadeur de l’Union européenne au Sénégal s’adressera aux médias nationaux et internationaux, (…) à la Délégation de l’UE au Sénégal’’, ajoute la même source.
Le protocole d’accord a été signé par l’État du Sénégal et l’Union européenne le 18 novembre 2019 pour une durée de cinq ans.
Sencaféactu