REVUE DE PRESSE DU JEUDI 12 DÉCEMBRE 2024
1- Déficit d’enseignants dans les écoles : Un programme de recrutement sur 3 ans annoncé par Diomaye…
Abordant la problématique de la maitrise stratégique du capital humain dans le système éducatif en Conseil des ministres, le Président de la République a constaté que plusieurs écoles publiques, collèges et lycées du Sénégal connaissent un déficit criard d’enseignants.
Cette situation, qui s’aggrave d’année en année, est fortement liée à l’évolution exceptionnelle de la démographie scolaire et à une mauvaise gestion prévisionnelle des flux d’élèves, des emplois et des compétences dans le secteur éducatif, estime le Président Diomaye Faye.
Il a, par conséquent, demandé au Ministre de l’Education nationale, au Ministre de la Formation professionnelle et technique et au Ministre des Finances et du Budget de finaliser dans les meilleurs délais, sous la supervision du Premier Ministre, un programme spécial de recrutement d’enseignants sur trois ans (2025, 2026, 2027), selon les spécialités et matières prioritaires ciblées, informe le communiqué du Conseil des ministres, parcouru par Senego.
Il a, en outre, invité le Premier Ministre à accélérer la mise en œuvre du programme d’urgence de résorption des abris provisoires avec la mise à contribution des Forces armées, notamment du génie militaire, dans l’exécution diligente des travaux.
2- Conseil des ministres : Le projet de loi portant abrogation du CESE et du HCCT adopté
Après le limogeage des présidents du Conseil économique, social et environnemental (CESE) et du Haut conseil des collectivités territoriales (HCCT) par le président de la République Bassirou Diomaye Faye, le Conseil des ministres a examiné et adopté, mercredi, le projet de loi portant abrogation de la loi organique n°2012-28 du 28 décembre 2012 portant organisation et fonctionnement du Conseil économique, social et environnemental, et la loi organique n°2016-24 du 14 juillet 2016 relative à l’organisation et au fonctionnement du Haut conseil des collectivités territoriales, renseigne Seneweb.
Le projet de loi portant suppression de ces institutions qualifiées de « budgétivores » est ainsi remis dans le circuit, après un premier rejet par les députés de la 14e législature (83 voix contre et 80 pour) au mois d’août dernier. Un revers qui avait d’ailleurs servi de prétexte au nouveau régime -alors minoritaire au parlement- de dissoudre l’Assemblée nationale et d’organiser des élections législatives anticipées qui se sont finalement tenues le 17 novembre dernier. A l’issu de celles-ci, le Pastef s’est crédité d’une écrasante majorité : 130 députés sur les 165 sièges de l’Assemblée. Majoritaire cette fois-ci, le nouveau régime ne devrait se faire aucun souci quant à l’adoption de son projet de loi.
3- Assemblée nationale : Le suppléant d’Abass Fall démissionne
Thierno Aly Sy, suppléant d’Abass Fall, a finalement cédé. Celui qui devait hériter du mandat de député de monsieur Fall, ce dernier ayant été nommé ministre du Travail et des Relations avec les Institutions en remplacement de Yankhoba Diémé, ne pourra donc pas siéger à la 15e législature. M. Sy se voit en effet rattrapé par sa condamnation définitive pour « abus de confiance ».
Aujourd’hui, dans une lettre adressée au Président de l’Assemblée nationale, Malick Ndiaye, il a officialisé sa démission de son poste de parlementaire. « Je vous informe, par cette lettre, de ma décision de démissionner de mon mandat de député à l’Assemblée nationale », a-t-il notifié dans sa missive, parcourue par PressAfrik.
Il convient de rappeler que Thierno Aly Sy a été condamné par l’arrêt n°46 de la Cour d’appel, en date du 24 août 2021, confirmation de la Cour suprême le 17 novembre 2022, à une peine de trois mois de prison avec sursis pour « abus de confiance ». Il avait également été contraint de verser la somme de 12 millions de FCFA à la partie civile, représentée par Patrice Calas Lopes Da Sylva, au nom de la société TDI.
4- Gouvernance : Le rythme des déclarations de patrimoine est « bon et rassurant » (président OFNAC)
Le président de l’Office national de lutte contre la fraude et la corruption (OFNAC), Serigne Bassirou Guèye a jugé « bon et rassurant » le rythme auquel les nouvelles autorités s’acquittent de leurs déclarations de patrimoine.
Évoquant la question de la déclaration de patrimoine attendue des nouvelles autorités, M. Guèye a assuré que “ le rythme est bon et rassurant dans l’ensemble“, rapporte l’APS.
Selon lui, aussi bien le Premier ministre que les membres de son gouvernement et les secrétaires d’Etat ont fait leurs déclarations de patrimoine.
Serigne Bassirou Guèye présidait, à Pointe Sarène (Mbour, Ouest), l’ouverture de la 3-ème session du Comité technique de coordination, de suivi et évaluation (CTSE), de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption (SNLCC).
5- Foot- Mondial 2030 à six pays et deux continents, 2034 à l’Arabie Saoudite
Lors de son congrès virtuel, la FIFA a officialisé l’attribution des prochaines Coupes du monde de football.
L’édition 2030 sera organisée conjointement par l’Espagne, le Portugal et le Maroc, avec une ouverture en Amérique du Sud. Quant à l’édition 2034, elle reviendra à l’Arabie saoudite, renseigne Igfm. Un vote unique des 211 fédérations membres a entériné cette décision, marquée par l’absence de concurrence et une procédure accélérée.
Un Mondial 2030 à six pays et deux continents
Le « Mondial du centenaire » réunira six pays hôtes, une première dans l’histoire de la compétition. Trois matchs inauguraux se tiendront en Uruguay, Argentine et Paraguay les 8 et 9 juin 2030, avant de traverser l’Atlantique pour la suite de la compétition, qui se déroulera en Espagne, au Portugal et au Maroc. Avec 11 des 20 stades proposés, l’Espagne jouera le rôle principal, tandis que le Maroc, qui a échoué à cinq reprises dans ses tentatives d’organiser un Mondial, devient le deuxième pays africain hôte après l’Afrique du Sud en 2010. Le Portugal, quant à lui, mobilisera trois stades.
L’Arabie saoudite, hôte de 2034, face à de nombreux défis
L’édition 2034 a été attribuée à l’Arabie saoudite, seule candidate après les retraits de l’Australie et de l’Indonésie, ainsi que la mise en veille des ambitions chinoises. Acteur émergent du sport mondial, le royaume prévoit d’investir massivement pour répondre aux exigences de la FIFA, notamment la construction de stades adaptés. Le climat estival, marqué par des températures extrêmes, pourrait forcer un déroulement en hiver, comme ce fut le cas pour le Qatar en 2022.
Sencaféactu