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ANDRE ALMAMY FODE FOSSAR SOUANE : « Le secteur agricole reste toujours confronté aux problèmes de …. »

Infosdakar-André Almamy Fodé Fossar Souané, commissaire aux enquêtes  économiques de déclaré que le secteur agricole reste toujours confronté  aux problèmes de marché,  de prix, de stockage et de commercialisation en générale  occasionnant d’énormes de pertes au détriment de producteurs et de consommateurs.  Il présidé l’ atelier de Restitution des résultats de l’étude sur le mécanisme de collecte de la redevance par l’Agence de Régulation des Marchés (ARM) pour le financement des investissements et l’amélioration des conditions de commercialisation des filières horticoles au Sénégal. Face à cette  situation, dira l’Inspecteur des Affaires administratives et financières au Ministère du Commerce et des Petites et moyennes Entreprises et représentant de Mme le ministre du commerce, le ministère du commerce a pris l’option  de renforcer le volet  post récolte par le biais  de services adoptés en vue d’améliorer les conditions de commercialisation et la qualité des productions agricoles. D’après lui, la finalité de la redevance est de permettre à l’ARM de mobiliser les ressources en vue d mieux répondre   aux besoins des acteurs de la chaine valeur  agricole pour l’amélioration des conditions de  commercialisation.

Abordant  dans le même  , El Hadj Mounirou Ndiaye, enseignant chercheur à l’université de Thiès et coordonnateur de l’étude pour l’Ipar soutient quecette  enquête   est  venue  avec des propositions    en termes d’amélioration  de  services mais aussi avec des services nouveaux également en termes  d’application  d’un montant de 2 FCFA sur le Kg  d’oignon , de pomme de terre ou de carottes pour les produits  locaux  et de 1.5 FCFA  sur le Kg  des produits importés . A l’en croire,  aujourd’hui, cette  étude est une phase pour opérationnaliser cette redevance pour appuyer les producteurs dans la commercialisation si on sait que  25  à 30 % des récoltes d’oignons, de pommes de terre sont perdus  chaque année. En effet, dans l’optique de trouver des mécanismes pertinents, durables et nécessaires à la mobilisation de la redevance, l’ARM a sollicité l’accompagnement du programme de Suivi et d’Analyse des Politiques Agricole et Alimentaire (SAPAA) de la FAO pour mener une étude. Cette étude réalisée par l’IPAR a cherché à mieux connaitre les services fournis par ses plateformes de commercialisation, les modalités de collecte à l‘importation et sur la production locale, les modalités de recouvrement et la feuille de route de mise en œuvre.

Recherche des moyens pour combler  le déficit 

A cette  occasion, Amadou Abdoul SY,  directeur général de l’Arm déclare  que les plateformes constituent même  une innovation. Au début  les commerçants dans les exploitations proposaient des prix dérisoires aux producteurs on a pensé que ce n’était pas normal. «  On  a créé des plateformes qui sont des lieux de groupage  gérés par un comité de gestion  composée des élus locaux, des producteurs des commerçants et des  transporteurs.  Nous avons  atteint  l’autosuffisance dans la production mais vu qu’il y a des pertes post récolte  importante, on est obligé  d’importer pendant  4 mois. Nous  sommes à la recherche des moyens  pour combler  ce déficit », conclut-il.