REVUE DE PRESSE DU 05 FÉVRIER 2020
Les
quotidiens de ce mercredi reviennent sur la manifestation des pêcheurs de
Guet-Ndar, à Saint-Louis, pour réclamer des licences de pêche afin de pouvoir
continuer à pêcher dans les eaux mauritaniennes.
Les pêcheurs de Guet-Ndar ont manifesté durant toute la journée de mardi pour réclamer des licences de pêche afin de pouvoir continuer à pêcher dans les eaux mauritaniennes.
Très furieux, ils ont brûlé des voitures, les locaux de la SONATEL et de la SENELEC situés en face de leur quartier. Les protestataires ont également saccagé les locaux de l’Organisation pour la mise en valeur du fleuve Sénégal (OMVS), ainsi que plusieurs édifices publics.
Les forces de sécurité, aidées de renforts de la gendarmerie, de l’armée et du groupement mobile d’intervention (GMI), ont pourchassé les manifestants qui avaient fini d’envahir une partie de l’Ile jusqu’aux environs de la place Faidherbe, qui fait face à la gouvernance.
’’Guet-Ndar dans les filets du déchainement’’’, titre La
Tribune, ajoutant : ‘’des éléments du Groupement mobile d’intervention
(GMI) blessés, plusieurs arrestations, des voitures et pirogues calcinées,
l’agence de Sénélec saccagée, le siège de l’OMVS incendié’’.
Le journal souligne que ‘’pour des problèmes de validité de leurs
licences de pêches, des pêcheurs de la Langue de Barbarie ont laissé éclater
leur colère (…). La manifestation des pêcheurs a fait plusieurs blessés et des
dégâts énormes’’.
Ce fut ‘’un mardi de feu à Guet-Ndar’’, dit L’As qui écrit :
‘’La tension était grande hier à Saint-Louis où des pêcheurs et des forces de
l’ordre se sont violemment affrontés. Les pêcheurs de Guet-Ndar sortis pour
dénoncer des lenteurs notées dans la délivrance des se sont frottés aux
policiers. Le bilan est très lourd : une trentaine de blessés, une 4X4
brulée, le siège de la Senelec et le centre de documentation de l’OMVS
vandalisés’’.
Dans Sud Quotidien, un des manifestants déclare : ‘’Nous
avons déjà payé pour ces licences de pêche et notre tutelle avait promis de
nous les remettre le 1er janvier mais jusque-là rien n’est fait. Nous
n’arrivons plus à exercer notre activité en toute sécurité et cela n’est pas
normal’’.
Selon Le Quotidien ‘’Ndar (était) en flammes’’. ‘’Les pêcheurs
installent le chaos à Saint-Louis’’, dit le journal qui écrit :
‘’Gonflés à bloc, les pêcheurs de Guet-Ndar ont plongé la ville de Saint-Louis
dans le chaos pour réclamer l’application des accords de pêche entre la
Mauritanie et le Sénégal. Dans leur sillage, les manifestants ont tout détruit
et blessés plusieurs agents des forces de l’ordre’’.
’’Mardi de feu à Saint-Louis’’, titre Vox Populi qui parle de
’’violence barbare’’ à Guet-Ndar où ‘’les pêcheurs ont semé le chaos à cause
des licences de pêche’’.
C’est ‘’la révolte des pêcheurs’’, selon Walfadjri . ‘’La
lancinante question des licences de pêche mauritanienne a été le prétexte d’une
violence manifestation entre populations et forces de l’ordre hier à Saint-Louis.
La face à face a duré toute la journée’’, selon Walf.
Source A revient sur les rapports de la Cour des comptes et
s’intéresse notamment à la gestion de la mairie de Gossas. ‘’Dans le cadre
d’une session de formation, le maire a acheté 7,017 tonnes de riz pour nourrir
75 participants adultes pendant 8 jours d’internat et 4,21 tonnes pour 8
participants adultes et 60 enfants’’, écrit le journal.
’’La commune a dépensé 53 989 565 francs Cfa, pour dit-elle, les
secours aux indigents. Mais la Cour n’a vu ni certificat d’indigence, ni liste
d’émargement des bénéficiaires, ni rapport de la commission sociale et des
demandes manuscrites des intéressés’’, ajoute Source A qui parle de
‘’révélations glaçantes’’.
L’Observateur plonge ‘’dans le quotidien des Sénégalais mis en
quarantaine à Wuhan (Chine)’’ à cause de l’épidémie de coronavirus. Selon
L’Obs, ‘’cela fait 13 jours que les 13 étudiants sénégalais dans la ville
chinoise de Wuhan où s’est déclaré le coronavirus vivent dans la routine et l’isolement’’.
Dans le journal, Mbacké déclare : ‘’On mène une vie de bagnard’’.
Dans sa livraison du jour, Le Soleil met en exergue ‘’le grand bond en avant’’ de la chirurgie cardiaque au Sénégal, ce qui a permis de réaliser une économie de 7 milliards de francs CFa sur les évacuations sanitaires.
APS