REFUS DE PATERNITÉ AU SÉNÉGAL : l’Etat a le devoir de rectifier si réellement il est sincère dans sa lutte contre l’apatridie!
Dans un Etat dit à droit égal et équitable, l’on ne met jamais les droits des citoyens sur une balance à tendance fémininement déficitaire. Le droit à un nom est la base vitale de tout être naissant quel que soit ma soit la société ou il est né. Ce droit à un nom passe inco gnito sur le devoir des parents à l’enregistrer à la naissance sur les registres administratifs de la localité où il est né pour prouver son existence. D’où son droit à UN EXTRAIT. Surtout qu’une loi bien sénégalaise refuse à la femme d’enregistrer son enfant au nom de son père même s’ils sont mariés sans certificat de mariage.
Si on laisse de côté les multiples codes et lois régies par l’homme, un imparfait et défaillant être, qui stimule souvent le refus de ce droit dans telle ou telle situation, les parents par contre, n’ont aucun prétexte de ne pas officialiser l’existence d’un enfant à travers son enregistrement dans une localité où une autre quelques soient les contours des dits lois et textes.
L’apatridie qui est la non non-existence officielle administrative et juridique d’une personne, est à 99% favorisé dans certaines situations par le REFUS DE PATERNITÉ de certains hommes irresponsables, soutenus par certaines textes et lois qui leurs octroient ce droit même s’ils sont auteurs de ce qui leurs est indexé. Alors l’État du Sénégal, je dis bien du Sénégal, devrait par devoir de mieux encadrer les différentes lois récemment mises en place et concernant la parité et autres, revoir les textes sur la paternité pour permettre aux multiples innocents qui naissent sans l’avoir demandé, de bénéficier de ce droit à une existence officielle. En plus de cela, s’ajoute le faite qu’un homme ne soit absolument pas obligé de reconnaître sa filiation alors que la femme n’a ni le droit d’avorter ni celui de le poursuivre même avec un test ADN. Et pire elle est toujours mal vue par cette société hypocrite qui qui signale le vert même quand la situation indique rouge sang.
Maintenant pour parler de ces irresponsables qui pensent que la vie ne s’arrêtent qu’à leur besoins sexuels et qu’ils peuvent tout se permettre sans risque d’être poursuivi (car protégé par une certaine loi et pour la plupart ayant une réputation à protéger). Je crois qu’il est temps que nous les femmes sénégalaises qu’on batte pour faire reconnaître nos droits et celui de vos enfants. Qu’arrivé à ce stade de non refus de paternité que l’homo parentalité pour la femme soit reconnu entièrement où que l’autre de toute grossesse soit amener à signer OUI. Même si après il n’en fera pas davantage. Parler d’acquis, parce que certaines femmes ont bénéficié d’une loi pour être à certains postes politiques n’est vraiment pas rationnelle. Ce qui devrait nous soulager, nous rendre fières et nous rassurer c’est de voir nos enfants et nos sœurs jouir de leurs droits les plus naturels convenablement et sans souci quelconque.
Le premier poste auquel une femme devrait prétendre et pour lequel elle devrait se battre c’est celui d’être les précurseurs du respect des droits de ses enfants les plus primaires et les plus naturels. Les responsabilités étant partagées, nous les femmes devrions unir et combattre pour en finir avec les tontons « saï saï » qui nous pourrissent la vie et celle de nos enfants, en engageant le combat sans relâche ni recul. Espérant que ce cri fera réagir nos gouvernants et donnera goût à mes sœurs femmes sénégalaises de se battre pour les droits de nos enfants, je reviens rappeler qu’au jugement dernier aucun texte faite APR l’homme ne sera valable et valide à sauver l’irresponsabilité de certains hommes.
Marieme MBAYE Journaliste Port Autonome de Dakar