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GRADUATION : 600 étudiants de l’IPD reçoivent leur parchemin

600 étudiants de l’institut polytechnique de Dakar ont reçu leur parchemin après des années de formation sur divers domaines. Le directeur général de ladite structure a soutenu que les nouveaux diplômés seront accompagnés par leur fond d’amorçage estimé à 5 millions F Cfa.

L’institut polytechnique de Dakar (IPD) a tenu une cérémonie de graduation. 600 étudiants ont reçu leur parchemin. Selon le directeur général dudit institut, Abdoulaye Sy cette cérémonie honore les étudiants qui ont réussi à faire leur cursus.

« Cela fait 2 à 3ans que nous n’avons pas organisé une cérémonie de graduation. Donc il était temps de récompenser, d’honorer tous nos recipendaires. Nous avons deux domaines de formation. Le domaine sciences et technologies avec comme filière le génie civil, les sciences de l’informatique et la télécommunication. Le domaine de sciences économiques et de gestion avec une formation tertiaire, de finance, comptabilité, transport logistique, communication et journalisme entre autres », dit-il.

Revenant sur l’avenir de ces jeunes diplômés, le directeur général précise que leur institut délivre des diplômes reconnus accrédités par l’Anacsup. « Nous accompagnons les étudiants avec un fond d’amorçage pour les étudiants qui veulent entreprendre. Chaque année, nous mettons un petit fond de cinq millions FCfa pour permettre aux étudiants qui ont des idées de projets de pouvoir démarrer avec cette petite somme. Mais aussi,nous les encadrons à entreprendre, à s’ouvrir au monde », fait-il savoir. Il renseigne que cet institut regroupe un effectif moyen de 2000 étudiants par année.

« Chaque année, il faut considérer qu’il y a au moins 200 qui sortent et aujourd’hui nous en sommes à 600 récipiendaires. Nous avons dix nationalité , des Tchadiens, des Guinéens de Bissao, des Guinéens de Conakry, des Comoriens, des Congolais , des Togolais entre autres », informe-t-il.
Sur la prolifération des écoles au Sénégal, il martèle qu’il serait prétentieux pour eux de dire qu’ils sont les meilleurs. « Mais, nous savons ce que nous valons. Nous avons pris le temps de mûrir et de grandir. Nous avons été pressés. Nous n’avons pas été dans la communication tout azimut. Nous avons été dans la réalité, préparer nos étudiants, faire accréditer nos diplômes, créer les conditions pour que nos étudiants qui sortent puissent trouver des moyens de s’insérer. La prolifération des écoles de formation c’est naturel. C’est comme les boutiques. Qui veut créer une boutique, crée une boutique. Mais tout le monde connaît la boutique qui marche », laisse-t-il entendre.