Macky Sall : Le début de la fin (Par Seybani Sougou)
Plus qu’un coup de tonnerre, c’est une énorme déflagration, un séisme à l’échelle de Richter, pour BENNO BOK YAKAR, qui en l’espace d’une journée (23 janvier 2022) a été littéralement réduit en charpie, dans de nombreuses localités significatives, et stratégiques à fort enjeu.
Ainsi donc, malgré la propagande effrénée de la presse du palais corrompue, à la solde de Macky SALL ; malgré la partialité des préfets (des valets du ministre de l’intérieur) qui ont déclaré des listes de l’opposition irrecevables ; malgré le coup de pouce de magistrats soumis de la cour suprême qui ont invalidé de nombreuses listes de l’opposition ; malgré l’absence de contrôle et de supervision de la CENA , une institution fantôme, dont la composition est totalement irrégulière ; malgré la rétention de dizaines de milliers de cartes d’électeurs, malgré la manipulation du fichier électoral et le sabotage du scrutin dans certains endroits où le vote a débuté à 12, voire 14 heures, c’est une véritable déculottée électorale pour BENNO BOK YAKAR, dont l’éclatement est programmé et se compte désormais en mois (les rats quitteront le navire en déperdition).
Totalement sonnés, les visages des imposteurs de la majorité (BENNO TASS YAKAAR) sont défaits, donnant étrangement, l’impression d’une atmosphère de deuil.
Pour Macky SALL, le rêve d’une 3eme candidature s’effondre comme un château de cartes, emportant les dernières illusions d’un piètre homme guindé, sans charisme, qui, au bout de 10 ans d’exercice du pouvoir a étalé son incompétence notoire à diriger le Sénégal, car impréparé à la charge de la magistrature suprême.
C’est le début de la fin. D’ici 2024, le supplice sera long, à la hauteur de sa gouvernance sale, médiocre, frappée du sceau de l’indignité, couverte de coups de Jarnac, de forfaitures et de crimes économiques abominables.
Pour le peu de temps qui lui reste, Macky SALL isolé et honni par le peuple, devra boire le calice jusqu’à la lie.
Emil CIORAN écrivait « « Les tyrans ont une grande connaissance des hommes. Ce ne sont pas des idiots. Ils savent exactement comment on manipule les peuples. Ils avancent jusqu’au bout, jusqu’au moment où tout s’écroule »
La bête est à terre : il faut l’achever.
* Seybani SOUGOU