CAN 2022: Après la bousculade mortelle du stade d’Olembé, hommages et gestes de réconfort se succèdent
Au Cameroun, la bousculade qui s’est déroulée lundi au stade d’Olembé avant la rencontre Cameroun–Comores, a fait huit morts et trente-huit blessés. Le président de la CAF, Patrice Motsepe, s’est rendu, ce mardi 25 janvier, à l’hôpital central de Yaoundé, pour réconforter les blessés qui y ont été admis.
Le président de la Confédération d’Afrique de football (CAF) a rencontré individuellement les blessés de la bousculade du stade d’Olembé, admis à l’hôpital central de Yaoundé. Au terme de trente minutes de visite, Patrice Motsepe est satisfait de la prise en charge des patients : « Je voudrais remercier les médecins, les infirmiers et tout le personnel médical pour le bon travail. Nous sommes profondément attristés pour les pertes en vie humaine. Nous serons auprès des familles des personnes qui ont perdu la vie pour voir comment les assister. »
Hôpitaux en alerte
A la suite de la bousculade, l’hôpital central de Yaoundé, l’un des quatre centres hospitaliers où se sont rendues les victimes, a dû veiller de 19 heures à 6 heures du matin dans l’attente des blessés. Pierre Joseph Fouda, le directeur de cet hôpital explique : « Nous pensions que, vu les chiffres qu’on annonçait, il y aurait un flux massif de blessés ici. Mais finalement, nous en avons reçu sept. Tous se portent mieux par rapport à leur état quand ils sont arrivés. Malheureusement aussi, nous avons reçu sept corps de personnes qui étaient décédées au stade. »
Hommage mémorable
Au cours d’une rencontre avec la presse, Samuel Eto’o, le président de la Fédération camerounaise de football (Fecafoot) a promis que les « Lions indomptables » rendront un mémorable hommage aux victimes en remportant la 33e édition de la Coupe d’Afrique des nations en cours : « Permettez-moi tout d’abord d’adresser nos condoléances les plus attristées aux familles qui ont perdu des fils, des frères, des sœurs et un prompt rétablissement aux blessés. Certains ont payé le prix fort en donnant de leur vie juste en apportant leur soutien à leur équipe. Nous ne sommes pas restés insensibles à cela. Et nous-mêmes, joueurs, staffs technique, savons que pour apporter un brin de réconfort, il faut qu’on aille chercher cette victoire finale pour essayer en quelque sorte d’honorer les mémoires de ceux, qui par amour pour l’équipe nationale, sont partis bien avant nous ».