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REVUE DE LA PRESSE DU VENDREDI 28 OCTOBRE 2022

1- Présidentielle 2024 : Une dizaine d’organisations de la société civile lancent « Jàmm a Gën 3ᵉ mandat » et avertissent le Président Macky Sall

Plusieurs organisations de la société civile ont uni leurs forces pour mettre sur pied une plateforme citoyenne « Jamm a Gën 3ème mandat ». L’initiative lancée ce Jeudi 27 octobre, vise à prévenir une situation d’instabilité dans le pays, informe Dakaractu.
À en croire Aliou Sané du mouvement « Y’en A Marre », la plateforme est une initiative préventive pour anticiper sur les difficultés qui pourraient découler d’une éventuelle 3ème candidature du président Macky Sall.
Dans une déclaration commune, la plateforme s’est adressée au Chef de l’État en l’invitant à ne pas se présenter à l’élection présidentielle de 2024 par respect à la constitution et de la parole donnée.
« Partout en Afrique, les conséquences d’un forcing pour les 3èmes mandats ont été particulièrement tragiques et lourdes pour les populations (…) c’est pourquoi nous vous invitons Monsieur le Président à faire une déclaration ouverte pour lever toutes équivoques et installer définitivement le Sénégal dans des conditions de sécurité, de paix et de stabilité durable », ont fait savoir l’ensemble des mouvements, leaders d’opinion et syndicalistes qui composent la plateforme.
Le président d’Afrika Jom, Aliou Tine partie prenante de l’initiative, considère que c’est absurde, 11 ans après, de revenir sur les mêmes combats qui les opposaient au président Abdoulaye Wade.
« Ça me gêne de revenir ici avec ces jeunes pour les mêmes combats qu’en 2011. C’est absurde (…) », a soutenu le défenseur de la démocratie qui croit que l’entêtement du président Sall ne fera que polluer le débat national qu’on va avoir en 2024. L’organisation qui regroupe entre autres, le Cos-M23, Y’en A Marre, Afika Jom, Africtiviste entend dérouler des actions concertées tendant au renforcement des acquis démocratiques.
2- Contrat d’armement de 45 milliards : Les arguments du gouvernement !
Igfm informe que le gouvernement, par le biais de son porte-parole, Abdou Karim Fofana, vient de s’exprimer sur le contrat d’armement qui fait couler beaucoup d’encre en ce moment.
“A la suite de publication par un réseau de journalistes d’un contrat de fourniture d’armements entre le Ministère en charge de l’Environnement et une société dénommée LAVIE COMMERCIAL BROKERS qui ne respecterait pas les procédures de passation de marché, le Gouvernement du Sénégal tient à préciser que de telles allégations sont dénuées de tout fondement.
Le contrat dont il est question a été passé, conformément à la règlementation en vigueur. Il a été approuvé par les services compétents de l’Etat, sous le sceau du « secret défense » conformément aux dispositions du décret 2020-876 du 25 mars 2020 complétant l’article 3 du décret 2014 -1212 du 22 septembre 2014 portant Code des marchés publics, modifié par le décret 2022-22 du 7 janvier 2020 qui exclut du champ d’application du Code des marchés publics les travaux, fournitures, prestation de services et équipements réalisés pour La Défense et la sécurité du Sénégal et classé « Secret Défense » qui sont incompatibles avec les mesures de publicité exigées par le code des marchés publics.
A ce titre, les marchés estampillés « Secret-Défense » sont passés en principe par procédure d’entente directe qui est une voie dérogatoire au principe de l’appel d’offres qui ne permet pas de préserver le caractère confidentiel qui s’attache à la politique d’équipement de nos forces de défense et de sécurité.
Par ailleurs, le Gouvernement du Sénégal tient à préciser que le Ministère de l’Environnement est fondé à passer des contrats d’armement au profit des Directions en charge des Eaux, Forêts, Chasses, Conservation des Sols et Parcs nationaux qui sont assimilés aux forces de sécurité et de défense conformément au décret N°2021-563 du 10 mai 2021.
A cet effet, le Gouvernement du Sénégal voudrait rappeler que le contexte géopolitique marqué par le développement des mouvements terroristes et le trafic illicite de bois impose une réorganisation de notre dispositif sécuritaire avec des équipements de qualité pour le rendre beaucoup plus opérationnel en termes de capacité d’intervention et de riposte le long des axes frontaliers et des zones stratégiques.
Enfin, le Gouvernement du Sénégal réitère sa ferme volonté d’une gouvernance des ressources publiques marquée du sceau de la transparence et de reddition des comptes. A ce titre, aucune entorse aux procédures régulières de passation de marché ne saurait être tolérée pour les autorités contractantes.”
3- Violation de la loi sur la parité : La Cour suprême donne raison à Yewwi Askan Wi et « casse » le bureau municipal de Fatick
L’épisode des multiples recours introduits lors des élections locales du 23 février s’est poursuivi. L’arrêté n°47 du 27 octobre 2022 de la Cour suprême de Dakar en est la preuve. Cette juridiction a statué, ce jeudi matin, sur le pourvoi en cassation introduit par la coalition Yewwi Askan Wi (YAW). Ceci, au motif d’invalider le bureau municipal de Fatick dont l’élection « a violé la loi sur la parité ». Le verdict est sans appel : Les requérants ont obtenu gain de gain. L’annulation a été prononcée. Du coup, une nouvelle élection des adjoints devra être organisée dans les jours à venir.
Selon des informations reçues par Seneweb, le Président Abdoulaye Ndiaye de la Cour suprême, qui a eu un contretemps, ce jour, signera l’arrêté lundi prochain.
Les membres de la coalition « And Nawlé » et ceux de Yewwi Askan Wi (YAW) de Fatick avaient fustigé le mode d’élection du nouveau bureau municipal. Finalement, seuls les derniers nommés ont introduit la requête pour casser ledit bureau.
Il faut signaler que pour la composition du bureau municipal, il y avait comme président le maire Matar Bâ avec comme premier adjoint Birame Faye. Les autres adjoints étaient respectivement Aïssatou Diouf, Dada Fall(un homme) et Ndèye Khady Diamé.
4- Lutte contre le cancer : Les députés de la majorité ponctionnent 3 millions de leurs indemnités pour participer au combat
Le président du groupe parlementaire Benno Bokk Yakaar, en présence de la présidente de la commission santé, a procédé ce jeudi matin, dans le cadre du mois d’Octobre Rose et au nom des députés du groupe, à la remise d’une enveloppe de 3 millions de francs CFA à Mme Ndiaye, représentante de la Ligue Sénégalaise contre le Cancer – LISCA, informe Dadaractu. Une contribution symbolique des députés de la majorité qui ont pris une partie de leurs premières indemnités de député pour accompagner la lutte contre cette maladie aux effets sociaux très difficiles.
Au nom des députés de la majorité, le président du groupe parlementaire avec la présidente de la commission santé à l’Assemblée Nationale ont, après la remise de l’enveloppe, témoigné leurs sympathie et solidarité à tous les malades du cancer.
5- Après 10 ans de service, un faux enseignant de philosophie débusqué à Bambey
Pendant dix ans, un homme a pu enseigner la philosophie après avoir présenté de faux diplômes. Il devra s’expliquer prochainement devant un juge.
Scandale au niveau du secteur de l’éducation. Un homme répondant au nom de C.T. Touré a pu pendant une décennie enseigné avec de faux diplômes. L’enseignant véreux a été débusqué suite à une plainte déposée au niveau du parquet du tribunal de grande instance de Diourbel par l’inspecteur d’académie a appris Emedia de sources bien informées. Ces mêmes sources renseignent que le dossier a été transmis au commandant de la brigade de gendarmerie territoriale de Diourbel pour enquête et arrestation.
Dans un passé très récent, renseigne une source bien informée proche des services de l’éducation « cet enseignant a même fait partie d’un jury de correction au baccalauréat dans un centre d’examen de Dakar. Un correcteur avait attiré l’attention du président du jury et de l’inspecteur d’académie d’alors sur le manque de qualification de la personne pour enseigner la matière mais, il n’a pas été écouté. Mieux, les élèves ont toujours dénoncé l’enseignant qu’ils jugeaient n’avoir pas les aptitudes pour pouvoir enseigner la matière ».
Présentement, l’enseignant du nom de C.T. Touré qui a affirmé avoir obtenu le MASTER 2 et s’être inscrit au doctorat, est activement recherché par la gendarmerie qui a reçu l’ordre du procureur de diligenter cette affaire car, il y va de l’avenir des enfants.
À noter que c’est en 2015 que le ministère de l’Éducation avait recruté C.T. Touré avant de le mettre à la disposition de l’inspection d’académie. Il a été ensuite affecté au lycée de Bambey Sérère. Quelques temps après confie notre source, « il a fait abandon de poste et c’est lors de la dernière mission d’audit du personnel enseignant au mois de mai passé qu’il s’est présenté. Interpellé sur son absence, il a servi comme réponse qu’il préparait sa thèse de doctorat. »
6- Actu internationale
• Tchad : L’ONG Survie demande la fin de la coopération militaire franco-tchadienne
L’association Survie dénonce l’hypocrisie française dans le dossier tchadien. Suite aux violences qui ont ensanglanté les manifestations du 20 octobre, qui ont fait officiellement 50 morts et 300 blessés, Paris avait condamné l’utilisation d’armes létales contre les protestataires, et assuré que la France n’avait joué aucun rôle dans ces événements, rapporte Rfi. L’organisation Survie, elle, rappelle les liens stratégiques avec le Tchad, notamment dans la lutte contre le terrorisme.
Pour Emma Cailleau, membre de Survie et chargée du dossier tchadien, les Français doivent aller beaucoup plus loin dans leur condamnation de la répression. « On souhaiterait un positionnement beaucoup plus clair et moins d’hypocrisie, c’est-à-dire que dans la mesure où la France maintient une coopération militaire et policière depuis des années avec ce pays, et surtout un soutien diplomatique et financier, il faudrait que la France se positionne clairement et cesse de cautionner ou de laisser faire. On attend des sanctions fermes, c’est-à-dire la fin de la coopération militaire et policière, et la fin du soutien diplomatique. »
• Burkina Faso : Pour faire face à la menace terroriste, l’armée recrute 50 000 volontaires
Les forces armées burkinabè lancent la mobilisation populaire pour faire face aux groupes armés terroristes. Un recrutement de 35 000 volontaires pour le compte des communes du pays et de 15 000 volontaires pour la brigade de veille et de défense patriotique est en cours. Des volontaires qui seront formés et mis à contribution dans le cadre la lutte antiterroriste, renseigne Rfi. La création de cette brigade avait été décidée au cours d’un Conseil supérieur de la défense sous l’ancien président, le lieutenant-colonel Paul Henri Damiba. Ses missions : La coordination opérationnelle de la défense civile du territoire, la contribution à la recherche du renseignement et la défense de certaines parties du territoire en cas de nécessité.
• Mauritanie : Epidémie de fièvre de la maladie du Rift
La Mauritanie est confrontée à une épidémie de fièvre de la vallée du Rift, informe Rfi. Selon le ministère de la Santé, 23 personnes sont décédées de cette fièvre hémorragique, sur 50 cas recensés. Une épidémie prise très au sérieux par les autorités.
La fièvre de la vallée du Rift est une zoonose qui elle provient du bétail : ruminants, dromadaires, etc. elle touche donc d’abord des personnes au contact des animaux (éleveurs, bergers, bouchers), explique le docteur Mohamed Lémine Mohamed Elhadj, secrétaire général du ministère de la Santé mauritanien, joint par Gaëlle Laleix, de la rédaction Afrique. Elle est également diffusée par les moustiques.
La maladie se présente souvent sous forme bénigne. Les malades ont alors des symptômes proches de la grippe, mais quand elle se prend une forme hémorragique, elle devient mortelle, avec un taux de létalité de 50%. Cette épidémie est donc prise très au sérieux par les autorités, selon le docteur Mohamed Lémine Mohamed Elhadj.
7- Actu sports
• Ligue 1 et Ligue 2 Sénégal : Programme des 3es journées


Ligue 1

Ligue 2

• Ligue Europa : Monaco de Krépin Diatta et Ismail Jakobs partage avec Ferencváros mais se replace
Au terme d’un match qu’il avait pourtant dominé, l’AS Monaco de Krépin Diatta et Ismaila Jakobs a été tenu en échec sur la pelouse de Ferencvaros (1-1), rapporte Wiwsport.
Corrigé par Trabzonspor lors de son dernier match, Monaco peut cette fois-ci nourrir des regrets. Longtemps devant à la marque grâce à une réalisation délicieuse de son capitaine Wissam Ben Yedder (30e), l’ASM a finalement craqué en toute fin de rencontre et concédé l’égalisation sur une frappe de Kristoffer Zachariassen (80e) à dix minutes du coup de sifflet final.
Accrochés 1-1 sur la pelouse de Ferencvaros ce jeudi soir à l’occasion de la cinquième journée de la phase de groupes, Krépin Diatta, entré en première période, Ismail Jakobs, resté sur le banc, et leurs partenaires gardent toutefois leur destin entre leurs mains. Monaco s’est en effet replacé à la deuxième place avant son match contre l’Etoile Rouge, lors de la dernière journée.
• Ligue Europa : Sans Pape Abou Cissé, l’Olympiakos et Ousseynou Ba se sabordent à Fribourg et quittent l’Europe
Rattrapé in extremis à Fribourg (1-1), l’Olympiacos ne pourra même plus lutter pour se faire reverser en Conference League, indique Wiwsport.
Il n’y aura pas de première victoire pour l’Olympiacos à l’issue de la 5e et avant-dernière journée de Ligue Europa. En revanche, il y a eu une élimination. Avec un petit point au compteur après quatre matchs, Le Pirée était dos au mur au moment de se déplacer sur la pelouse de Fribourg ce jeudi soir. Les hommes de Michel ont longtemps cru à la victoire avant de se faire rattraper.
Sans Pape Abou Cissé, blessé, mais avec Ousseynou Ba, qui finira encore par se faire (encore une fois) expulser en toute fin de match, l’Olympiacos a mené au score après 17 minutes de jeu grâce à l’attaquant Marocain Youssef El Arabi. Mais les Allemands ont beaucoup poussé avant d’égaliser dans les arrêts de jeu. Conséquence, l’Olympiacos est éliminé de toutes compétitions européennes.


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