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REVUE DE LA PRESSE DU SAMEDI 22 JUILLET 2023

1- Amadou Ba : « Personne dans l’entourage du Président de la République ne connait comme moi sa vision »

Sa parole était attendue et guettée au regard de l’actualité à quelques mois de la Présidentielle de 2024, d’autant plus que son nom revient avec insistance pour porter le drapeau de la coalition BBY, après l’annonce du Président Macky SALL de ne pas briguer un autre mandat. La sortie du Premier Ministre Amadou BA, puisque c’est de lui qu’il s’agit, a brisé le silence ce vendredi 21 juillet 2023 sur le plateau de 7TV. Invité de l’émission MNF, le Chef du Gouvernement s’est prononcé sur toutes les questions d’actualité, non sans rappeler la pertinence du Plan Sénégal Emergent qui a permis à notre pays de s’inscrire durablement sur une trajectoire de croissance, jamais égalée. Un plan qu’il maîtrise bien pour l’avoir mis en œuvre pendant plusieurs années.

« Personne dans l’entourage du Président de la République ne connait comme moi sa vision. Je fais partie des rares proches du Chef de l’Etat à avoir contribué, comme je l’ai fait à la matérialisation de cette vision » a rappelé Amadou BA avant de préciser que le PSE a permis de réaliser des projets grandioses et d’avoir des avancées économiques comme jamais par le passé.

Pour rappel, le plan d’actions prioritaires (PAP3) du PSE sera élaboré pour la période 2024 et 2028.

2- Affaire Karim Wade : L’Etat du Sénégal perd face à Bibo Bourgi

Au départ, c’est Karim Wade et ses co-accusés qui ont été finalement condamnés à verser des centaines de milliards CFA au trésor sénégalais. À l’arrivée, c’est l’Etat du Sénégal qui va verser près de 170 milliards CFA à Bibo Bourgi, co-condamné de Wade-fils en 2013 lors du procès pour enrichissement illicite devant la Cour de répression de l’enrichissement illicite (CREI). Une Cour qu’on a enterré jeudi à l’Assemblée nationale par les députés sur demande du Président Macky Sall, qui l’avait réactivée en 2013 pour « traquer des biens mal acquis ».

Selon Jeuné Afrique repris par PressAfrik, « condamné à verser 256,8 millions d’euros de dédommagement à l’homme d’affaires Bibo Bourgi, l’État sénégalais vient de voir la justice française confirmer définitivement un arbitrage international décisif ».

Le magazine panafricain se demande si cette énième péripétie marquerait-t-elle enfin l’épilogue d’un feuilleton judiciaire qui dure depuis plus de dix ans ? Il rappelle que le 12 octobre 2021, la chambre commerciale internationale de la cour d’appel de Paris, présidée par le magistrat François Ancel, avait rendu un arrêt décisif dans le litige opposant Ibrahim Aboukhalil (alias Bibo Bourgi) à la République du Sénégal dans le cadre de l’affaire Karim Wade.

À noter que les députés sénégalais ont voté jeudi le projet de loi portant modification de la CREI par un Parquet financier national.

3- Grandes surfaces : China Mall sanctionnée par le ministère du Commerce

China Mall a écopé d’une amende suite à une infraction constatée par le ministère du Commerce. Selon le ministre du Commerce, «China Mall n’a entrepris aucune démarche au niveau de mes services pour une éventuelle ouverture d’un commerce de grande distribution. C’est ainsi que, suite à l’information de l’ouverture de China Mall, le Service régional du Commerce de Dakar, sur mes instructions, a mené une investigation».

Le Ministre renseigne que l’entité commerciale, représentée par ses conseillers, a reconnu les faits qui lui sont reprochés. Elle a sollicité le bénéfice de la transaction pécuniaire. «Cette faveur lui a été accordée et le montant transactionnel, fixé à10 000 000) de francs CFA, représentant en la matière l’amende maximale, a été entièrement recouvré et versé au Trésor public suivant la quittance numéro 0359 986/22 en date du 29 mars 2023. Par conséquent, la réalisation de la transaction a éteint l’action publique», informe Abdou Karim Fofana.

4- Retrait de la Guinée de l’OMVS : Thierno Alassane Sall appelle au dialogue

Le président de la République des valeurs/Réewum Ngor, Thierno Alassane Sall, trouve «non souhaitable» la «sortie de la Guinée de l’Organisation pour la mise en valeur du fleuve Sénégal (OMVS)». Pour lui, «ce serait un coup dur porté à l’idéal d’intégration sous-régionale». Aussi de rappeler : «Nous partageons le fleuve Sénégal, et plus encore. Pour la prospérité de nos nations, nous devons inéluctablement cheminer ensemble ».

Le candidat à l’élection présidentielle de 2024 rappelle que «le Premier ministre guinéen est revenu sur les raisons de la suspension de la participation de son pays à l’OMVS : retards dans le financement et la réalisation du projet Koukoutamba, non prise en compte des intérêts stratégiques et sous-représentation de son pays dans les effectifs de l’OMVS ainsi que l’absence de représentants dans les instances de décision».

5- Juan Branco : « Une notice rouge a été demandée à Interpol par le parquet de Dakar pour me faire arrêter »

C’est l’avocat lui-même qui donne l’information. Dans un tweet, Juan Branco informe que : « sous la dictée de l’Élysée, une notice rouge a été demandée à INTERPOL par le parquet de Dakar pour me faire arrêter ».

Le motif invoqué, selon la robe noire, c’est d’avoir révélé l’existence de crimes contre l’humanité au Sénégal, entre les mois de mars 2021 et juin 2023, et la complicité du gouvernement français.

« Cette demande s’inscrit dans un cadre plus général. Chaque année, M. Macron se prête à une sinistre comédie, consistant à tenter de me faire arrêter. Cela a commencé en 2019, avec le signalement au procureur de la République par Aurore Bergé d’un livre que j’avais publié, Crépuscule, qui décrivait les soubassements de son élection. On aurait tort d’en rire, ou de penser qu’il s’agissait d’une pantalonnade sans objet. Avec cet ouvrage, nous touchions au coeur noir d’un pouvoir avarié. Mme Bergé m’a alors accusé d’avoir « armé les esprits », et de provocation à la commission de crimes et délits. Cela n’a rien donné », a-t-il écrit.

Et d’ajouter : « en 2020, 2021 et 2022, les procédures délictuelles et criminelles se sont cependant multipliées, toutes lourdement médiatisées. Les accusations les plus sordides et indécentes ont prospéré en un environnement politique et médiatique particulièrement agressif et asymétrique, dans le but d’atteindre à mon honneur et à ma dignité. Les mesures de coercition, perquisitions, mise sous surveillance, garde à vue, mais également menaces et intimidations se sont accumulées. Cela n’a rien donné ».

6- Actu internationale

Immeuble effondré à Paris : Au moins 3 décès enregistrés
Une femme conduite à l’hôpital en urgence absolue après l’explosion suivie de l’effondrement d’un immeuble le 21 juin dans le 5e arrondissement à Paris, a succombé à ses blessures jeudi. C’est ce qu’a appris RFI ce vendredi 21 juillet, de source judiciaire, confirmant une information de France Info.

Il s’agit du troisième décès provoqué par cette explosion vraisemblablement due au gaz. Un corps avait été retrouvé dans les décombres de l’immeuble six jours après, et une autre femme, grièvement blessée, est morte à l’hôpital dans la nuit du 6 au 7 juillet, indiquent nos confrères de RFI.

7- Actu sports

Pape GUEYE suspendu quatre mois : sa participation à la CAN menacée
Comme annoncé par le journal L’Equipe, le Tribunal Arbitral du Sport a confirmé l’annulation de l’interdiction de recrutent pour douze mois prononcée en première instance par la FIFA contre l’OM. Mais le hic est que Pape Gueye est suspendu quatre mois, ajoute le média français.

Si l’OM a vu son interdiction de recrutement levée par le Tribunal arbitral du sport dans le cadre de son litige avec Watford au sujet de Pape Gueye, le joueur va bien être suspendu quatre mois.

Retour prévu en Novembre à deux mois de la CAN

Le Tribunal Arbitral du Sport (TAS) a décidé de lever l’interdiction de recrutement de l’OM, prononcée en première instance par la FIFA, et de condamner Pape Gueye à une amende de 2,5 millions d’euros (environ 1 milliard FCFA), dont le club olympien sera solidaire, après sa rupture de contrat avec Watford en 2020.

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