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REVUE DE LA PRESSE DU MARDI 21 NOVEMBRE 2023

1- Traitement réservé à Sonko : Macky Sall dit n’avoir aucun « regret » et « force doit rester à la loi »

Dans une interview récente avec Jeune Afrique, le Président sénégalais Macky Sall a défendu vigoureusement ses actions à l’égard de l’opposition, notamment Ousmane Sonko, affirmant qu’elles respectent scrupuleusement les normes démocratiques. Rejetant toute critique, il a mis en lumière des incidents violents impliquant l’opposition et a contesté les allégations de dérive autoritaire.

Dans un entretien avec Jeune Afrique, parcouru par Senego, le Président de la République du Sénégal, Macky Sall, a exprimé sans ambages sa position sur le traitement de l’opposant Ousmane Sonko et d’autres figures de l’opposition. « Vraiment, je n’ai aucun regret : tout ce qui a été fait l’a été selon les normes démocratiques les plus élevées. Force doit rester à la loi », a-t-il déclaré, soulignant son engagement envers la démocratie et l’état de droit.

Face aux critiques, le Président Sall a évoqué un incident spécifique où, selon lui, « De soi-disant militants de son parti ont tué des femmes innocentes en lançant des cocktails Molotov contre un bus de transport public dont ils avaient bloqué la porte. » Il a remis en question la légitimité des manifestations pour la libération de ceux qu’il considère comme coupables d’atrocités.

En réponse aux allégations de répression politique, notamment en ce qui concerne les condamnations de Karim Wade, Khalifa Sall et Ousmane Sonko, Macky Sall a défendu l’indépendance de la justice sénégalaise. Il a interrogé la notion selon laquelle les hommes politiques seraient au-dessus des lois, citant des exemples de comportements menaçants de la part de l’opposition.

« Si le Sénégal était une dictature, comme certains veulent le faire croire, pensez-vous sincèrement qu’il aurait pu passer une seule journée à m’insulter en boucle ? », a-t-il questionné, rejetant les accusations de gouvernance autoritaire.

2- Défilé de mode à la Faseg : Le Saes demande des sanctions

La vidéo montrant les images d’un défilé de mode à l’Ucad est devenue virale sur les réseaux sociaux. La scène en question se déroule à la Faculté des sciences économiques et de gestion, le samedi 18 novembre. Et elle a créé l’indignation du côté du Syndicat autonome de l’enseignement supérieur (SAES) qui réclame des sanctions. Dans un communiqué, parcouru par Seneweb, le SAES indique que ce défilé a été ‘’autorisé par le doyen’’ de la Faseg.

« La coordination du SAES campus de Dakar à travers la section FASEG juge inadmissible et choquante cette situation qu’elle condamne fermement au regard de la grave crise que traverse notre chère Université ».

Cette entité du Saes trouve incongrue qu’un défilé puisse y être autorisé au moment où l’université est vidée de ses étudiants depuis les évènements de juin. Ce qui lui fait dire qu’il s’agit d’une ‘’transformation de l’espace académique dédié à la pédagogie en un lieu de divertissement…’’.

Le Saes attend ainsi des autorités qu’elles mesurent la gravité des faits afin de « prendre les dispositions nécessaires pour situer les responsabilités ». La coordination Ucad du Saes, qui rejette l’argument sécuritaire, exige à nouveau, l’ouverture de l’université pour des activités en présentiel.

3- Fonds d’appui et de développement de la presse : « De 1 400 000 000, il passe à 1 900 000 000 FCFA, 190 organes de presse concernés et 166 radios communautaires… » ( Moussa B Thiam)

Le ministre de la communication, des télécoms et de l’économie numérique fait face présentement aux députés de la 14e législature. Un exercice de redevabilité pour éclairer les représentants du peuple sur certaines interpellations. Me Moussa Bocar Thiam a rappelé, relativement au Fonds d’Appui et de Développement de la Presse (FADP),le montant est passé de 1 400 000 000 FCFA en 2022 à 1 900 000 000 FCFA, relate Dakaractu.

Pour l’exercice 2023 et 2024, le ministre rappellera « qu’un soutien financier a été apporté à 190 entreprises de presse, à 166 radios communautaires ainsi qu’aux organisations des médias ». Auparavant, poursuit le ministre, ce qu’on appelait Aide à la Presse et le ministre avait un pouvoir discrétionnaire dans la distribution des fonds. Aujourd’hui, avec le décret de 2021 la structuration de ce fonds a été réglementée. C’est un comité dont la composition est fixée par ce décret, qui procède à la répartition de ce fonds, en obéissant à des critères précis. « Actuellement, le Ministre n’a aucun pouvoir sur ce fonds » précise le ministre dans son rapport.

Concernant la RTS, Monsieur le Ministre dira que cette dernière a une mission de service public d’éducation, d’information, de promotion des politiques publiques et des activités du Gouvernement. A la différence des télévisions privées, elle a une grille des programmes particulière, qui tient compte de la spécificité de sa mission.

4- Oustaz Oumar Sall placé sous mandat de dépôt !

Oustaz Oumar Sall, qui avait été arrêté le 15 novembre dernier, a été placé sous mandat de dépôt ce lundi 20 novembre 2023.

Après son retour de parquet vendredi dernier, Oustaz Omar Sall a encore été déféré au parquet ce lundi. Il a finalement été placé sous mandat de dépôt et a passé sa première nuit en prison ce lundi, informe la Rfm, relayée par Igfm. Accusé d’avoir dénigré des pratiques cultuelles de la confrérie Tidiane, Oustaz Oumar Sall a été interpellé pour «diffamation et insulte commises par le biais d’un système informatique et provocation par un moyen de diffusion publique d’actes d’intolérance entre des personnes». Ce, suite à une plainte du collectif international des talibés Cheikh.

4bis- Le journaliste Pape Sané de «Walf» fera face au doyen des juges ce mardi

Déféré, depuis le jeudi 16 novembre 2023, à la cave du palais de justice de Dakar, le journaliste Pape Sané a connu deux (2) retours de parquet avant de savoir la trajectoire que prendra son dossier.

En trois jours, la Section de Recherches (Sr) de la gendarmerie de Colobane avait bouclé l’enquête de son affaire. Le journaliste-chroniqueur de la télévision «Walfadjri», Pape Sané, déféré le jeudi 18 novembre 2023, a fait l’objet de deux retours de parquet. C’est finalement, aujourd’hui lundi 20 novembre 2023, que le choix du magistrat instructeur, chargé de son affaire, a été acté. D’après les sources de Seneweb, son dossier a été confié au doyen des juges d’instruction du premier cabinet de Dakar, Oumar Maham Diallo. Héritant de l’affaire, le journaliste lui sera présenté demain. Là, le patron du premier cabinet d’instruction du Tribunal de Grande Instance (Tgi) décidera.

5- Levée de grève sans consultation : Les travailleurs des collectivités territoriales en colère contre les responsables de l’intersyndicale

Une vague de mécontentement secoue les travailleurs des collectivités territoriales envers. Cette colère est dirigée contre les responsables de l’intersyndicale.

Leur principal grief : la levée du mot d’ordre de grève sans aucune consultation préalable avec la base. D’après L’Asnews, cette décision a suscité l’indignation parmi les agents municipaux, menés par Djibril Mar Ndiaye, qui ont décidé de réagir en prenant en main leur destinée, révèle PressAfrik.

Celui-ci a souligné la volonté des agents municipaux de reprendre le contrôle de leurs revendications et de s’assurer que leurs voix soient écoutées et prises en compte.

6- Actu internationale

  • Mali : La Minusma a quitté le camp d’Ansongo

Au Mali, la Minusma a quitté pendant le week-end du 18 et 19 novembre 2023 son camp d’Ansongo, région de Gao, dans le nord du pays, renseigne Rfi. Le départ des casques bleus s’est déroulé sans difficulté. La mission onusienne poursuit donc son processus de retrait, qui devra être achevé d’ici la fin de l’année.

  • Côte d’Ivoire : À l’examen des candidatures au PDCI, le cas de Tidjane Thiam pose question

Cinq candidats briguent la tête du PDCI-RDA, premier parti d’opposition en Côte d’Ivoire. Ils tenteront de succéder à l’ancien président Henri Konan Bédié, mort le 1er août 2023. Un congrès extraordinaire est prévu à cet effet le 16 décembre prochain, informe Rfi.

En lice, l’ancien maire du Plateau, Noël Akossi Bendjo, l’actuel maire de Cocody, Jean-Marc Yacé, Le secrétaire exécutif du parti, Maurice Kakou Guikahué, un autre cadre Komoué Koffi mais aussi le financier Tidjane Thiam. L’ancien ministre de Bédié et ancien patron de Credit Suisse Group, n’a pas mis un pied en Côte d’Ivoire pendant plus de vingt ans. Mais les dossiers des candidats doivent d’abord être validés par le comité électoral. Et il pourrait être reproché à Thiam son manque d’assiduité au sein des instances de l’ancien parti unique.

  • La Corne de l’Afrique frappée par de violentes inondations

Depuis plusieurs semaines, des pluies torrentielles se sont abattues sur les régions côtières du Kenya. La ville de Mombasa, deuxième du pays, est totalement inondée. Toute la Corne de l’Afrique subit de plein fouet le phénomène climatique El Nino, un réchauffement des océans indien et Pacifique qui se traduit par de fortes pluies, informe Rfi.

7- Actu Sports

  • Eliminatoires Mondial 2026 – Togo vs Sénégal : L’arbitre Mustapha Ghorbal au sifflet

La Confédération africaine de football (CAF) a désigné Mustapha Ghorbal comme arbitre central pour le match de la deuxième journée du groupe B des éliminatoires de la Coupe du Monde 2026 opposant le Sénégal à la formation Togolaise, ce mardi, renseigne Wiwsport.

Après son large succès contre le Soudan du Sud (4-0) en ouverture des éliminatoires pour la prochaine Coupe du monde, le Sénéahl défiera le Togo demain au stade de Kégué de Lomé à partir de 16 heures.

Pour ce déplacement qui s’inscrit dans le cadre de la deuxième journée du groupe B, c’est l’Algérien Mustapha Ghorbal qui sera au sifflet. Ce dernier, qui est bien connu des Sénégalais, sera aussi assisté de ses deux compatriotes Mo­krane Gourari et Abbes Akram Zerhouni. Le 4e officiel, Nabil Boukhalfa, est aussi algérien. Le commissaire du match, Issa Yanfore Yanmien, vient du Niger.

  • CAN Côté d’Ivoire 2023 : Aliou Cissé peut désormais sélectionner 27 joueurs

Pour la prochaine Coupe d’Afrique des Nations (CAN) en Côte d’Ivoire (2023), les sélectionneurs ont reçu une notification de la CAF, leur permettant de convoquer jusqu’à un maximum de 27 joueurs pour leur équipe, une augmentation par rapport à la limite habituelle de 23 joueurs, annonce Wiwsport.

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