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Abdoulaye Diouf Sarr : «  Il continuer à mettre des ressources dans la santé »

La santé est une priorité qui est inscrite dans le plan Sénégal émergent selon Abdoulaye Diop Diouf. Interpellé sur l’insuffisance des ressources en santé, il rassure : « En tant qu’ancien ministre de la santé je suis bien placé pour dire que la santé est le premier patrimoine de l’homme c’est le socle sur lequel un pays doit s’appuyer pour propulser son développement et sa croissance ». A l’en croire, il faut par conséquent continuer à investir dans la santé. Il faut faire en sorte que le budget de la santé corresponde à un taux important du budget national et que le Sénégal soit sur la voie. « A défaut d’être une réalité nationale, la santé pour tous doit devenir un objectif à notre portée » dit-il. Il faut noter que, le budget du ministère de la santé et de l’action sociale a connu une hausse de 09% en 2024. Malgré cela, il ne fait pas 15% du budget national comme c’est le souhait de notre pays et de plusieurs autres pays du continent africain. En effet, les États membres de l’Union africaine se sont réunis à Abuja, au Nigeria, en avril 2001 et se sont engagés à allouer 15 % de leur budget gouvernemental à la santé. Cela, pour davantage de ressources pour faire face aux défis sanitaires urgents de l’époque, notamment le VIH et le sida, le paludisme et la tuberculose. La déclaration d’Abuja est devenue un appel à la mobilisation de plus de ressources des caisses publiques pour le secteur de la santé.

Toutefois, Abdoulaye Diouf Sarr s’exprimant pendant les journées de consultations organisées par l’association « Santé pour tous », souligne que « la carte sanitaire est en train d’être améliorée dans le pays avec beaucoup de nouveaux hôpitaux. Le système de santé est en train de se renforcer avec des initiatives importantes. Nous avons vu récemment la prouesse du comité national de la transplantation rénale qui a abouti à des transplantations réussies et le comité a été installé sous mon magistère. Tout cela prouve que dans ce pays les choses sont en marge » dit-il. L’ancien ministre invite, dans la même dynamique, les bonnes volontés à investir dans la santé des populations à l’image de ladite association qui a permis à un grand nombre de subir un diagnostic auprès de spécialistes d’habitude pas facilement accessible. « Toutes les spécialités, de la pédiatrie à la gynéco en passant l’odontologie jusqu’ à la médecine générale à proximité pour tous est aujourd’hui une possibilité ».  Il ajoute que « Ce qui est le plus important c’est la durabilité il s’agit d’accompagner en permanence et assurer le suivi des différents cas qui ressortiront de ces consultations » a par ailleurs expliqué Ndiamé Sakho directeur général de l’hôpital régional de Ziguinchor et initiateur de la journée.  Il s’agit dit-il d’accompagner la population. « La première étape s’est déroulée à Yoff et la prochaine sera pour Ziguinchor où nous ferons au moins 500 consultations comme à Yoff » conclut-il.