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REVUE DE LA PRESSE DU MERCREDI 17 JANVIER 2024

1- De nouvelles mesures en vigueur pour garantir l’efficacité et la transparence du budget de l’État

De nouvelles dispositions ont été prises pour assurer le contrôle de gestion, la transparence, l’efficacité de la dépense et la facilitation de la reddition des comptes dans l’exécution du budget de l’État au cours de cette année, a assuré le ministre des Finances et du Budget, Mamadou Moustapha Ba, mardi, à Dakar, rapporte l’APS.

« Le contrôle de gestion, à travers l’institutionnalisation de la fonction de contrôleur de gestion au sein des départements ministériels, sera l’une des innovations importantes » de cette année, a dit M. Ba au cours d’un atelier de lancement de la gestion budgétaire 2024.

Cette année, des outils de gestion budgétaire seront utilisés pour la première fois dans les ambassades et consulats du Sénégal, en vue d’une bonne utilisation des ressources qui leur sont destinées, selon le ministre des Finances et du Budget.

Des ateliers sont prévus au cours de cette année, dans tous les ministères, en vue d’une bonne préparation de la loi de finances 2025, a-t-il annoncé.

« Le mode d’exécution du budget […] sera revu, dans un souci de transparence et de rigueur budgétaire », a assuré M. Ba.

Le mode avec lequel les ressources budgétaires de l’État sont gérées manque d’efficacité, selon lui.

Le gouvernement va tenter d’« apporter plus de flexibilité et de prévisibilité dans l’exécution budgétaire », a-t-il promis.

Des démarches ont été entreprises dans le but d’« apporter plus de souplesse au contrôle […] et accélérer le rythme d’exécution des dépenses », a assuré Mamadou Moustapha Ba.

2- Conseil constitutionnel : Amadou Ba, dépose des recours contre certaines candidatures validées

Ce mardi, la coalition Benno Bokk Yakaar a déposé des recours contre certaines candidatures qui ont été validées par le Conseil constitutionnel, informe Senego.

C’est Me Amadou Sall, mandataire du candidat de BBY Amadou Ba, qui était venu déposer les recours devant le Conseil constitutionnel. Mais, face à la presse, il a refusé de dévoiler l’identité des candidats sur lesquels ces recours sont portés, malgré l’insistance des journalistes, qui ont voulu savoir si Bassirou Diomaye Faye, Karim Wade et autres sont concernés.

À noter que ce mardi 16 janvier, conformément au Code électoral, des candidats ont déposé des recours au Conseil constitutionnel à la suite de la publication de la liste des 21 candidats autorisés à participer à l’élection présidentielle 2024, après vérifications de tous les dossiers. A ce titre, Ousmane Sonko, Thierno Alassane Sall et Aminata Touré ont acté leurs recours.

3- Me Clédor Ciré Ly vient de déposer le recours du candidat Ousmane Sonko au Conseil Constitutionnel

Le mandataire et représentant de Ousmane Sonko a déposé ce mardi un recours au Conseil constitutionnel qui avait rejeté le dossier de candidature de son candidat pour motif qu’il manquait l’attestation à la quittance de la Caisse de dépôt et de consignation.

L’avocat va essayer avec son recours de motiver la validité de la candidature de Ousmane Sonko par les constatations d’huissier du refus de la CDC de remettre à son candidat la pièce manquante.

« Vous attendez depuis des jours et nous avions fini notre travail depuis longtemps mais compte tenu des circonstances, nous avons choisi la sagesse de bien lire, visiter la loi pour pouvoir déposer un impeccable », a indiqué Me Clédor Ciré Ly à sa sortie du Conseil constitutionnel, rapporte PressAfrik.

Avant d’ajouter: « C’est le moment des réclamations et l’information est très simple: nous avons déposé un dossier qui est complet en dehors des autres dossiers qui avaient été déposés précédemment. Maintenant nous attendons la décision du Conseil constitutionnel. Nous avons espoir peut-être même une conviction que Ousmane Sonko fera partie des candidats et sera probablement le 22ème candidat à participer aux élections présidentielles ».

4- Grève dans le secteur de la justice : La Lsdh interpelle l’État

C’est la paralysie totale du système judiciaire au Sénégal. Les syndicats ne cessent de décréter des mots d’ordre de grève pour la satisfaction de leurs points de revendications. Ce qui est loin d’arranger les justiciables.

Face à cette situation, la Ligue Sénégalaise des Droits humains (LSDH) interpelle l’État pour une solution définitive à ce problème. « Elle exprime ses vives préoccupations face à la persistance du mouvement de grève des greffiers tous Syndicats confondus entraînant une paralysie quasi totale du système judiciaire. Elle appelle les Autorités Sénégalaises à l’ouverture immédiate de négociations en vue de solutions de sortie de crise et rappelle que l’accès à la justice est un droit fondamental qui doit être garanti en permanence », lit-on dans un communiqué de presse signé par le Président de la Lsdh, Alassane Seck, ce mardi 16 janvier, parcouru par Seneweb.

4bis- Le Sénégal assure maintenant la présidence tournante de l’OHADA

Le Sénégal a pris le relais, lors d’une cérémonie officielle organisée mardi à Dakar, de la présidence tournante de l’Organisation pour l’harmonisation en Afrique du droit des affaires (OHADA), au cours de cette année, en remplacement de la République démocratique du Congo, a constaté l’APS.

‘’Le Sénégal, membre fondateur de l’OHADA, occupe pour la deuxième fois, après 2008, la présidence de cette instance regroupant 17 pays africains’’, a précisé la garde Sceaux, ministre de la Justice, Aïssata Tall Sall.

Mme Sall va, durant cette année, assurer la présidence du Conseil des ministres de ladite organisation. La présidence de la conférence des chefs d’État de l’OHADA revient en même temps au Sénégal.

À DÉCOUVRIR
SenCaféActu du 16 Janvier 2024

16 Jan, 2024
‘’En héritant de la présidence de cette haute institution de coopération, d’intégration et d’harmonisation du droit des affaires, je peux vous assurer de notre engagement […] à davantage baliser la voie vers la concrétisation de la volonté des pères fondateurs d’instaurer […] une communauté économique africaine, comme celle de nos États membres’’, a assuré la ministre sénégalaise de la Justice.

5- Double nationalité : Karim Wade brise le silence et répond Thierno Alassane Sall

Le candidat du PDS à l’élection présidentielle 2024 Karim Wade répond à Thierno Alassane Sall, qui a déposé un recours l’accusant d’avoir une double nationalité: sénégalaise et française.

Karim Wade informe que son mandataire a déposé ce mardi la preuve de sa perte de la nationalité française devant le Conseil constitutionnel

« Le mandataire de la Coalition K24, Maguette Sy vient de déposer à l’instant auprès du Conseil Constitutionnel la copie de la preuve attestant de ma perte de nationalité française par renonciation. La fausse polémique sur ma nationalité française est une question définitivement réglée », a réagi Karim Wade, sur son compte officiel X, visité par Senego.

Le fils d’Abdoulaye Wade a aussi apporté la réplique au candidat Thierno Alassane Sall qui a initié le recours contre sa personne. « Concentrons-nous sur les vraies priorités et les nombreuses attentes des sénégalais et de notre jeunesse ! Je remercie Thierno Alassane Sall de m’avoir informé que j’étais encore inscrit sur les listes électorales en France, pays où je n’ai jamais voté », a-t-il répliqué.

5bis- Activités médiatiques en période de précampagnes : Le CNRA rappelle et menace

Dans un communiqué parvenu à Pressafrik, le CNRA dit constater des « manquements graves » dans certains médias. Selon l’organe de régulation ces manquements sont liés « relativement à la diffusion de déclarations ou de messages de soutien à des candidats, au refus d’inviter dans des débats des représentants de certaines forces politiques présentant des candidats et à l’exposition à l’antenne de photos de personnages, dans le cadre de l’exercice de leurs fonctions, de nature à porter atteinte à leur dignité, à leur réputation, à les jeter à la vindicte populaire ou à inciter à la violence à leur égard ».

En sus des arguments cités plus haut, le CNRA a tenu à rappeler les sanctions auxquelles s’exposent les médias concernés. Si ces derniers persistent à s’adonner à de telles pratiques. Ainsi, le CNRA « en appelle à la responsabilité des médias pour un respect, en cette période sensible, de toutes les dispositions réglementaires ». Le CNRA, dans le même ordre d’idées, tient à rappeler les dispositions afférentes à ces dispositions. Qui sont entre autres : « l’interdiction de la diffusion de toute forme de propagande déguisée, à la non incitation à la violence ou à des comportements délictueux, inciviques, au traitement équitable et équilibré des candidats ou des forces politiques présentant des candidats, lorsque des débats sont organisés ».

A terme, l’organe dirigé par Babacar Diagne rappelle aux journalistes présentateurs, animateurs ou collaborateurs d’antenne de faire dans l’impartialité, tout en étant objectif sur les sujets et questions.

6- Actu internationale

  • Présidentielle aux Comores : Azali Assoumani déclaré vainqueur au premier tour

Le président sortant Azali Assoumani a été déclaré ce mardi 16 janvier vainqueur dès le premier tour de l’élection présidentielle aux Comores avec 62,97% des voix, a annoncé dans la soirée le président de la commission électorale (Céni), Idrissa Said Ben Ahmada, rapporte Rfi.

  • Le Nigeria progresse vers ses ambitions de devenir le premier raffineur d’Afrique

Le Nigeria, premier producteur de pétrole brut du continent, importe pour le moment la quasi-totalité de son carburant. Mais la réhabilitation de quatre raffineries publiques ainsi que la mise en service du méga-projet du milliardaire Aliko Dangote à Lagos, pourraient totalement changer la donne. Indique Rfi.

  • Kenya : La justice va poursuivre pour «terrorisme» le pasteur accusé du «massacre de Shakahola»

La justice kényane va poursuivre notamment pour terrorisme et meurtre Paul Nthenge Mackenzie, pasteur autoproclamé détenu depuis avril 2023 dans l’enquête sur la mort de 429 adeptes de sa secte évangélique, ainsi que 94 autres personnes, a annoncé ce 16 janvier 2024 le procureur. «Après une analyse approfondie des preuves, le directeur des poursuites pénales est convaincu qu’il existe suffisamment de preuves pour poursuivre 95 suspects», a indiqué le bureau du procureur dans un communiqué, parcouru par Rfi. Le «massacre de Shakahola», du nom d’une forêt du Kenya où se réunissait une secte évangélique prônant le jeûne extrême pour «rencontrer Jésus», avait secoué ce pays très religieux d’Afrique de l’Est.

7- Actu Sports

  • Equipe Nationale : Cheikhou Kouyaté quitte momentanément les Lions à la CAN après le décès de son père

Touché par un deuil, Cheikhou Kouyaté n’a pas participé à la reprise de l’entraînement des Lions, ce mardi, au lendemain de la victoire contre la Gambie à la CAN (3-0). Il a quitté La Tanière et s’est rendu à Dakar suite au décès de son père biologique, informe Wiwsport.

La levée du corps aura lieu demain mercredi à la mosquée de Khar Yalla, à 17 h, suivie de l’enterrement à Yoff.

  • Ligue 1 (J12) : Le duel des « académiciens » se termine sur nul (1-1)

Pas de vainqueur dans la rencontre opposant Dakar Sacré Coeur et Diambars dans le cadre de la 12e journée de Ligue 1. Le match s’est terminé sur un match nul (1-1) au stade Lat Dior de Thies, rapporte Wiwsport.

Avec ce match nul, Dakar Sacré Coeur reste à la 5e position du classement, Diambars de son coté, avec seulement 10 points, devance d’un petit point de la lanterne rouge, Jamono FaticK.

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