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« Comment la colère de Marième Faye Sall a fait reporter les élections… »

L’information est publiée dans Le Témoin de ce mercredi 7 février. Elle porte la signature du directeur de publication du journal, Mamadou Oumar Ndiaye (MON). En encadré d’un long article intitulé «Quelle transition après le 2 avril ?», ce dernier lève le voile sur les dessous de «la crise institutionnelle» que vit le Sénégal, avec le report de la présidentielle du 25 février au 15 décembre, et qui se déroule, selon lui, «sur fond d’une guerre interne à fleurets mouchetés au sein de la majorité présidentielle, entre le président de la République et ses partisans, d’un côté, le Premier ministre-candidat et ses supporters, de l’autre».

«Cherchez la femme !» est le titre de l’encadré en question. MON y affirme que l’épouse du chef de l’État et celle du chef du gouvernement sont à l’origine du malaise qui mine le camp présidentiel et secoue la démocratie sénégalaise. «Amadou Bâ a signé son arrêt de mort le jour où, au moment de la campagne de collecte des parrainages, les médias, particulièrement les réseaux sociaux, avaient montré Billie Bâ, la douce moitié du PM, en train de remettre 30 000 parrainages à son cher époux, avance le journaliste. Commentaire des médias : la future Première dame contribue au succès de la campagne de collecte de son mari.»

Le patron du Témoin de poursuivre : «Rien qu’à l’idée que Billie Bâ se déclarait déjà Première dame avant la lettre, Marième Faye Sall avait piqué une colère noire. Et pris la tête de la croisade en faveur du report de la présidentielle, le but étant de débarquer en rase campagne Amadou Bâ, ce vizir qui se voyait calife à la place du calife Macky Sall ! Et son épouse qui se rêvait déjà Première dame… Une croisade à laquelle a tenté de s’opposer sans succès Aliou, le frère du Président…»

MON souligne que cette histoire «rappelle la manière dont le défunt et puissantissime Jean Collin avait vu son sort scellé lorsque son épouse, Marianne, avait humilié Mme Élisabeth Diouf lors d’une visite à Ziguinchor». Il rembobine : «À son Président de mari, ‘Tata Élisa’ avait dit ou c’était Collin ou c’était elle au Palais. Tout-puissant qu’il fût, Collin avait été mis à la porte quelques jours après cet épisode.»