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REVUE DE LA PRESSE DU JEUDI 21 MARS 2024

1- Présidentielle 2024 : Cheikh Tidiane Dièye annonce le retrait de sa candidature

A quatre (4) jours de l’élection présidentielle, Cheikh Tidiane Dièye a décidé, ce mercredi 20 mars 2024, de retirer sa candidature. Le leader du mouvement « Avenir Sénégal Bi Ñu Beug » va apporter son soutien au candidat Bassirou Diomaye Faye, renseigne PressAfrik.

« C’est une élection exceptionnelle à tout point de vue. On ne peut donc pas l’aborder avec les instruments et une posture normale et simpliste (…) J’appelle tous ceux qui m’ont suivi qui m’ont compris et qui étaient prêts à voter pour moi. Je les appelle à porter leur vote et leur voix sur le candidat Bassirou Diomaye Diakhar Faye. Je lui souhaite une excellente victoire, une victoire sans appel, sans bavures, sans contestations possibles au soir du 24 mars 2024. En conséquence de quoi, je retire donc ma candidature afin d’éviter tout éclatement des voix autour de notre projet » , a déclaré Dr Cheikh Tidiane Dièye, lors d’un point de presse.

L’élection présidentielle se tiendra ce dimanche 24 mars 2024. Avec le retrait de Cheikh Tidiane Dièye, ils sont au nombre de 18 candidats à se lancer dans la course.

2- Macky Sall écarte la renégociation des contrats pétroliers au Sénégal

Le Président sénégalais Macky Sall a exprimé ses préoccupations concernant la renégociation des contrats pétroliers et gaziers actuels. Dans un entretien avec Bloomberg, relayé par Senego, il a indiqué que tout changement dans les accords établis serait préjudiciable à l’économie nationale. «Les contrats pétroliers et gaziers peuvent toujours être améliorés, mais franchement vouloir modifier les contrats déjà signés avec les entreprises n’est pas possible. Ce serait un tournant désastreux pour le Sénégal», a-t-il affirmé.

Bassirou Diomaye Faye, du parti Coalition ‘Diomaye Président’, avait auparavant exprimé son désir de renégocier des contrats clés. Il proposait également une révision des liens avec la France et le franc Cfa. Réagissant à ces propositions, le président Sall souligne que le scénario d’une sortie du franc Cfa n’est pas pertinent à ses yeux. Il explique que l’élection de son candidat, Amadou Ba, garantirait une stabilité, tandis que l’élection de Diomaye Faye pourrait bouleverser significativement l’économie du pays et la stratégie en matière énergétique.

Le président Sall souligne que la priorité devrait rester sur le développement économique, citant l’emploi, l’entrepreneuriat, l’agriculture et l’infrastructure comme domaines clés. «Beaucoup a déjà été fait», a-t-il ajouté, insistant sur l’importance de maintenir la confiance des investisseurs pour poursuivre la croissance et la prospérité au Sénégal.

3- Présidentielle 2024 : Les acteurs culturels recadrent les 19 candidats

S’il y a des frustrés de la campagne électorale pour le scrutin présidentiel du 24 mars prochain, c’est bien les acteurs culturels. Ces derniers condamnent avec à la dernière énergie la violation de la loi n°2008-09 protégeant les œuvres artistiques, le droit d’auteur et les droits voisins.

Des candidats à la magistrature suprême ont sollicité des chansons de propagande sans respecter les lois et règlements qui régissent l’utilisation des œuvres protégées.

Dans ce sillage, les artistes, sous la houlette de la Société du droit d’auteur et des droits voisins (SODAV) invitent les candidats à se rapprocher de cette structure chargée des priorités littéraires et artistiques pour s’acquitter du paiement de la redevance en ce qui concerne l’utilisation du répertoire des artistes durant la campagne électorale.

En outre, ces acteurs culturels ont fustigé le manque de considération des candidats vis-à-vis de la culture dans leurs programmes. Selon eux, aucun parmi ces 19 candidats n’a proposé un bon projet culturel qui pourrait intéresser les artistes.

« Sur les 19 programmes, nous constatons qu’il n’y a pas de politique culturelle claire proposée par la majeure partie des candidats. Ceci nous fait dire que le secteur culturel n’est pas une priorité pour les candidats, alors qu’il constitue l’un des greniers de création d’emplois », ont-ils déclaré à la presse, rapporte Seneweb.

Par ailleurs, ils invitent les candidats à s’engager avec les professionnels de la culture pour mettre en place un secteur culturel dynamique qui participe au développement économique et social du Sénégal.

4- L’Eglise catholique appelle les citoyens à œuvrer en faveur d’un bon déroulement de la présidentielle de dimanche

L’Eglise catholique du Sénégal, par la voix de l’abbé Alphonse Seck, le président de sa commission épiscopale, a souligné, mercredi, à Dakar, l’exigence pour chaque citoyen sénégalais d’apporter sa contribution à un bon déroulement de l’élection présidentielle de dimanche.

”C’est une exigence que chaque compatriote ait à cœur d’apporter sa contribution à un bon déroulement du scrutin présidentiel de ce dimanche 24 mars 2024, et à l’avènement d’une paix durable, malgré les aléas qui ne peuvent manquer dans la trajectoire d’un pays comme le nôtre’’, a déclaré le religieux lors d’une conférence de presse, relate l’APS.

Le président de la commission épiscopale Justice et Paix de l’église catholique a estimé que le scrutin du 24 mars sera une occasion d’écrire encore de grandes et belles pages de l’histoire du Sénégal.

4bis- Autorité parentale : Des femmes plaident pour une réforme du code de la famille

Le forum des femmes de Plan international a plaidé, mercredi, pour une activation de la réforme du code de la famille et particulièrement de l’article 277 relatif à l’autorité parentale.

”Aujourd’hui, on a constaté une disparité par rapport au code de la famille qui ne consacre pas la puissance maternelle pour les enfants’’, a déclaré Thioro Ndiaye Touré, directrice des ressources humaines de Plan international, une organisation non gouvernementale travaillant sur les droits des femmes et des enfants.

Elle s’exprimait lors d’une conférence organisée par le Forum des femmes de Plan international, sur le thème ”Autorité parentale : quel moyen pour accélérer le rythme en faveur des femmes et arriver à une réforme du code de la famille”. La rencontre a réuni des experts, des femmes leaders et des députés, pour discuter des défis auxquels les femmes sont confrontées en matière d’autorité parentale.

‘’Le fait de ne pas octroyer cette puissance à la femme peut impacter de manière significative la santé et le bien-être de l’enfant’’, a prévenu Mme Touré. Elle a toutefois précisé que ce ‘’combat ne se fait pas contre les hommes’’. ‘’Nous le faisons ensemble, avec toutes les parties prenantes, en prenant en considération les facteurs religieux et socio-culturels’’, a-t-elle souligné, rapporte l’APS.

Thioro Ndiaye Touré a indiqué que ce plaidoyer est porté grâce au soutien des partenaires techniques et financiers de Plan international, de même que l’Association des juristes sénégalaises et l’Etat du Sénégal. Selon elle, l’objectif est de mieux comprendre les réformes et les voies et moyens ‘’à mettre en place pour arriver à ce changement des lois’’.

5- Macky Sall lâche une bombe : « Le 2 avril je m’en vais » même si mon successeur n’est pas élu dès le 24 mars

Le président Macky Sall a officiellement annoncé son intention de quitter ses fonctions le 2 avril prochain, lors d’une interview avec la BBC ce 20 mars, relaye Senego. Cette déclaration intervient dans un contexte où l’incertitude plane sur la tenue de l’élection d’un président avant cette date du 2 avril. Selon ses propos : “Dès le 24 mars si un nouveau président est élu nous aurons la chance que je lui passe le témoin. Et ben si il n’est pas élu dès le 24, moi, le 2 avril je m’en vais, Car les 2 avril c’est le terme et je n’entends pas rester un jour de plus comme je l’ai déjà dit.”

Dans le cas où aucun successeur n’est élu à la date prévue, le Conseil constitutionnel devra prendre acte de la vacance du pouvoir et désigner le président de l’Assemblée nationale comme suppléant, le temps d’organiser un second tour. Le président Macky Sall souligne ainsi l’inéluctabilité de son départ : indépendamment du processus électoral, il quittera ses fonctions à la date annoncée.

Et pourtant, le cadre légal de cette transition a été précisé dans une décision par le Conseil constitutionnel, indiquant que si le premier tour de l’élection présidentielle se déroulait avant le 2 avril, le président de la République resterait en fonction jusqu’à l’installation de son successeur, en invoquant l’article 36 de la Constitution Dans cette même décision, le Conseil constitutionnel avait également indiqué que si le premier tour de l’élection présidentielle ne se tenait pas avant le 2 avril, le président de la République devrait quitter ses fonctions le 2 avril. Dans ce cas, le Conseil constitutionnel constaterait la vacance du pouvoir et demanderait au président de l’Assemblée nationale de prêter serment afin de poursuivre le processus électoral déjà en cours.

Compte tenu de l’alinéa 2 de l’article 36 de la Constitution, qui stipule : « Le Président de la République en exercice reste en fonction jusqu’à l’installation de son successeur », si Macky Sall quittait le pouvoir sans emprunter une voie légale telle que la démission, cela constituerait une violation de la Constitution, mais cette démission doit avoir lieu avant le 2 avril à minuit.

5bis- Birahim Seck au président Macky Sall : « Vous devez des explications sur les organes de presse bénéficiaires potentiels de l’amnistie fiscale et les types d’impôt concernés »

« Deal avec la presse ou amnistie fiscale ciblée??? » autant d’hashtag que le coordinateur du Forum Civil a mis sur la table pour interpeller le président de la République sur la suppression de la dette de médias.

Sur son compte Twitter, visité par Dakaractu, M. Seck note : « M. le président Macky Sall vous devez des explications sur les organes de presse bénéficiaires potentiels de l’amnistie fiscale et les types d’impôt concernés. »
À l’en croire, il serait inconcevable que des prélèvements sur les traitements de travailleurs profitent à l’évasion fiscale ou au Capital.

6- Actu internationale

  • Mali : Mort en détention du marabout Komani Tanapo

Au Mali, le marabout Komani Tanapo a été enterré mardi 19 mars dans l’après-midi dans son village de Koui, dans la région de Ségou, au centre du pays. Connu pour son implication dans la signature d’accords intercommunautaires locaux, il avait été arrêté le 25 février dernier par l’armée malienne et ses supplétifs russes du groupe Wagner. Accusé de collaborer avec les jihadistes du Jnim, liés à al-Qaïda, il est mort en détention. L’armée a ramené son corps, par hélicoptère, dans son village, informe Rfi.

  • Afrique du Sud : Perquisition chez la présidente de l’Assemblée nationale, soupçonnée de corruption

En Afrique du Sud, la présidente de l’Assemblée nationale est sous le coup d’une enquête pour corruption. En début de semaine, le domicile de Nosiviwe Mapisa-Nqakula a été perquisitionné. Une mauvaise nouvelle pour l’ANC, le parti au pouvoir, en pleine campagne électorale, indique Rfi.

  • Gaza : L’Arabie saoudite annonce un don de 40 millions de dollars pour l’Unrwa

L’Arabie saoudite a annoncé mercredi un don de 40 millions de dollars (près de 37 millions d’euros) à l’agence de l’ONU pour les réfugiés palestiniens (Unrwa) avec qui Israël est à couteaux tirés. Les fonds soutiendront les « efforts d’aide humanitaire de l’Unrwa dans la bande de Gaza », en proie à la guerre entre Israël et le Hamas, en fournissant «de la nourriture à plus de 250 000 personnes et des tentes à 20 000 familles », selon un communiqué du Centre d’aide humanitaire et de secours du roi Salmane, parcouru par Rfi.

7- Actu Sports

  • Jeux Africains 2023 – Triple saut : Amath Faye termine à la 2e place derrière le champion du monde en titre !

Tout comme les sports de combat, l’athlétisme aussi enregistre de bonnes performances à Accra. Après la médaille de bronze de Cheikh Tidiane Diouf ce mercredi soir, Amath Faye est lui aussi monté sur le podium.

Comme aux Jeux de la Francophonie en août passé, Amath Faye (28 ans) va aussi rentrer des Jeux Africains avec une médaille, informe Wiwsport. Spécialiste du saut en longueur et en triple saut chez les hommes, il a terminé à la 2e place lors de la finale en triple saut ce mercredi soir partageant le podium avec des athlètes burkinabés.

  • Jeux Africains 2023 – Une troisième médaille pour l’athlétisme !

Le Sénégal est encore sur le podium à Accra ce mercredi. Cheikh Tidiane Diouf a décroché la 3e médaille pour l’athlétisme, renseigne Wiwsport.

C’était lors de la finale des 400m hommes. Qualifié hier en demi-finale alors que deux autres athlètes sénégalais n’ont pas pu décrocher le billet pour la finale, le Sénégal nourrissait beaucoup d’espoirs sur son sprinteur Cheikh Tidiane Diouf. Heureusement, ce dernier a réussi à monter sur le podium très relevé de cette épreuve.

Il termine à la 3e place de cette course avec un chrono de 45.49 derrière le Nigérian Chidi Okezie NGR (45.06) qui a remporté l’Or et le Zambien Muzala Samukonga ZAM (45.37).

  • Sénégal vs Gabon : Un joueur renvoyé pour avoir hébergé sa famille (communiqué)

La délégation des Panthères, fraîchement débarquée en France pour des rencontres amicales notamment face au Sénégal, se trouve privée de l’un de ses éléments clés. Guélor Kanga, milieu de terrain évoluant à l’Étoile Rouge, a été évincé du rassemblement par décision du sélectionneur Thierry Mouyouma et de son équipe technique.

Le communiqué officiel, relayé via la page Facebook de la sélection, visitée par Wiwsport, éclaire les raisons derrière cette exclusion. « En ralliant la sélection nationale à Paris, pour les deux matchs amicaux internationaux contre le Sénégal et le Congo, le milieu de terrain s’est rendu coupable d’un geste indécent pour le staff technique », précise-t-il. Le geste en question ? Guélor Kanga a été surpris en train de loger son frère, accompagné de son épouse, dans le même hôtel que celui réservé aux Panthères. Une proximité jugée inacceptable par le staff, déterminé à rompre avec les pratiques passées et à instaurer une nouvelle culture de discipline au sein de l’équipe.

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