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« LES MERCREDIS DE L’AJSPD » SUR LA VACCINNATION CONTRE LE COVID:Les journalistes en santé face au directeur général de la prévention

Même si la vaccination contre le Covid ç est introduit au Sénégal dans le programme élargi de vaccination (PEV) ; Il faut noter qu’il y a une différence fondamentale. Le PEV s’adresse à des personnes qui ne sont pas malades mais pour la COVID il est recommandé aux personnes porteuses de maladies chroniques de se vacciner. Le directeur général de la prévention explique la cible du programme élargie de vaccination est les enfants de 0 à 14 ans. Pour la covid, les enfants sont autorisés spécialement à partir de douze ans. Mais il faut que ce soit sur recommandation médicale. Sinon, la vaccination concerne les adultes.

Le docteur Mamadou Ndiaye était l’invité « des Mercredis de l’AJSPD ». Une tribune d’échange avec des spécialistes initiés par l’association des journalistes en santé population et développement. Pour ce premier numéro, les débats ont porté sur l’intégration de la vaccination Covid-19 dans les programmes prioritaires de santé mais aussi sur la situation sur le Programme élargi de vaccination (PEV) au Sénégal.  « Il faut dire aux populations que les vaccins sont disponibles partout, on ne perd rien en se vaccinant surtout pour ceux qui trainent des maladies chroniques » a expliqué le docteur Ndiaye. D’ailleurs, il a   fait comprendre que le covid est toujours là même si le variant actuel est moins méchant. Il faut noter d’ailleurs que les mesures barrières n’ont jamais été levées. Jusque-là aucun arrêté n’est signé dans ce sens selon le directeur général de la prévention.

 En effet, le vaccin contre le covid   est intégré dans le programme élargie de vaccination. Sur les stocks non utilisés par les populations encore réticentes à la vaccination ; il a noté qu’ « Il y a une perte quand une population ne vacciné pas alors que des  vaccins sont mis à leur disposition. Il y a également une équité dans la mesure où quand une seule personne a besoin de vacciner, elle doit trouver le vaccin. De la même manière si une personne décède du COVID alors que le vaccin pouvait éviter cette situation, on aura des remords en tant que pouvoir public ».  A l’en croire, « Il ne faut pas voir en termes de gain mais combien de maladies sont évités du point de la comorbidité, combien de vie ont été sauvé. La COVID a gagné la guerre on n’a a trouvé de vaccin qui puisse empêcher de l’attraper. Les différents vaccins atténuent ou évitent les formes graves et c’est ce qui fait la réticence parfois. S’il y avait un vaccin qui empêche de ne pas avoir le COVID il n’y aura pas de réticence. Il n’y a aucun vaccin efficace à 100%. Mais il faut noter que les variants qui ont suivi la découverte de vaccins ont été moins virulent.

Au Sénégal, par rapport à la couverture vaccinale qui a baissé, il précise qu’il est difficile d’en parler avec les agents de santé qui sont dans la rétention de notes. « Ils vaccinent mais ne remontent pas les informations.  C’est pourquoi il est difficile d’évaluer les taux ». Pour sa part le représentant de du projet USAID Breakthrough ACTION avec l’évènement de certaines maladies, on fait face à une infodémie et l’entité à l’habitude d’appuyer et est disponible à accompagner l’association à travers des renforcements de capacité mais surtout à accompagner ses initiatives.