Situation en Palestine : Des associations demandent à Diomaye Faye l’expulsion de l’ambassadeur israélien….
Plusieurs associations dont Amnesty Sénégal, la Ligue Sénégalaise des Droits Humains (LSDH), l’Alliance Nationale pour la Cause Palestinienne (ANCP), le Forum Social Sénégalais (F2S), la Confédération des Syndicats Autonome du Sénégal (CSA), l’Action pour la Défense des Droits Humains et l’Amitié (ADDHA), ont dans une lettre ouverte demandé au président de la République, Bassirou Diomaye Faye: « l’expulsion immédiate de l’ambassadeur de l’État génocidaire d’Israël du Sénégal, le réexamen de tous les accords ou conventions signés avec le gouvernement de ce pays, et la suspension sine die des relations diplomatiques avec l’Etat sioniste d’apartheid, de génocide et d’agression ».
Ces organisations sénégalaises au nombre de dix huit, signataires du document, proposent à la Conférence des chefs d’Etat de l’Union Africaine (U.A), l’annulation officielle du siège de membre observateur accordé insidieusement à l’État israélien de « colonisation et d’apartheid ».
Dans la lettre, elles ont aussi demandé au chef de l’Etat de faire prendre et de faire mettre en œuvre la mesure suivante: « la proposition, à la Conférence des chefs d’État de l’U.A, d’un soutien total aux initiatives et procédures judiciaires internationales menées par l’Afrique du Sud à l’encontre d’Israël pour génocide et crimes contre l’humanité ».
La note adressée au président Faye, fait également état d’un « appel à l’Assemblée générale de l’Organisation des Nations Unies, de concert avec tout autre pays volontaire, en vue d’exiger du Conseil de Sécurité, d’une part, l’instauration d’un cessez-le-feu immédiat et durable, ainsi que la mise en œuvre de toutes les mesures de sauvegarde d’urgence visant à assurer la protection et la sécurité des populations civiles palestiniennes, d’autre part, l’application diligente des Résolutions pertinentes de l’ONU garantissant l’établissement de l’Etat libre, indépendant et viable de Palestine, sur les frontières de 1967, avec Jérusalem-Est comme capitale, condition d’une solution conforme à la vérité, à la justice, à la démocratie et à la paix dans la région et dans le monde ».
Aly Saleh